3 parties. 1 : "Vienne", 2 : "Paris", pour planter le décor et là c'est trop long, on n'a pas besoin de savoir tout ça et je me suis même un peu assoupi...puis écran noir et "3. Pamela". Et là bang, plein écran une ado incroyablement belle et lumineuse, interprétée par Constance Rousseau.
Il faudrait pouvoir dire à quelle point elle est belle, douce et délicate, il faudrait, mais comme je sais pas le faire, laissons la réal' parler de son actrice : "Constance, très timide, hésitait... Finalement elle est venue, non sans craintes ! Il m'est difficile de dire combien elle nous a touchées. Elle était si douce, si secrète. Elle avait l'air un peu mélancolique, à côté de son époque. Constance est dans la vie comme dans le film, sensible et intérieure. Elle est singulière."
Dès qu'elle apparait, le film se débloque et on réalise toute la pudeur de ce film et la façon dont tout le sert : sa musique décalée, ses dialogues dits un peu "à la Rohmer", ses silences, l'élégance de la mise en scène...Cette troisième partie, bouleversante, emporte tout le film et fait oublier les faiblesses du début, vraiment oui, "Tout est pardonné"...