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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 mars 2007
Dans une petite ville de province, les destins croisés de différents protagonistes; pas inintéressant mais un peu lent parfois. Les bonnes répliques étant réservées à Jean-Pierre Daroussin, ce dernier fait mouche! A voir.
Film agréable à regarder où certes il y a quelques longueurs et où Darroussin fait du Daroussin c'est à dire le mec dépressif à l’œil un peu torve mais franchement le scénario est intéressant et on ne s'ennuie pas du tout ! Bon petit film français !
Je ne sais quoi en penser. Il y a de très bons dialogues et des situations très drôle mais dans l'ensemble il manque quelque chose qui fait que l'on ait complètement pris dans l'histoire car tout reste à la surface, on ne nous donne pas assez de détail pour comprendre correctement les personnages. Dommage. On attends
Dans une banlieue résidentielle, une poignée de personnages retient l'attention de Jérôme Bonnell. Ils ont en commun une certaine lassitude ou solitude et , sans en avoir forcément conscience, d' "attendre quelqu'un" ou quelque chose. Le patron d'un bistrot, jovial et lubrique, et sa prostituée d'élection (Florence Loiret-Caille, une sacrée présence), un couple dont la femme s'ennuie, un jeune homme tourmenté de retour en ville sont les personages centraux d'une chronique de la vie ordinaire dont le café de Louis est le décor récurrent, sinon prépondérant. Le film est symptômatique d'un certain cinéma français aux sujets malingres et figés, dédaignant de raconter une histoire au motif qu'il porte un intérêt exclusif à des personnages dont le profil socio-psychologique est la seule raison d'être mais ne se suffit pas constamment à lui-même. C'est pourquoi ça sonne parfois creux en dépit que le film réserve à la fin des séquences émouvantes. Cette relative vacuité s'explique aussi par l'absence de style et de perspectives. Les protagonistes semblent manquer de matière et de singularité, notamment dans des scènes, des plans et gros plans un peu emphatiques, qui n'ont pas la profondeur ou la sincérité que le réalisateur leur suppose.
Plusieurs vies qui s'entrecroisent et sur lesquelles on se penche pour mettre à jour l'intimité de leur malaise. Cela n'a malheureusement ni queue, ni tête. La lenteur exagérée et voulue des scènes ne fait que monter l'ennui de ce film qui doit être oublié.
Chroniques de gens tout à fait ordinaires, avec des petites vies ordinaires. Juxtaposition d'évènements, de personnages, de petites joies quotidiennes, de malheurs quotidiens...bref, rien de bien folichons, je dirais même assez déprimants dans l'ensemble : ce n'est pas exactement ce qu'on attends d'un film si on veut un peu rêver, car ce que l'on voit dans ce film, on le voit tous les jours autour de soi !
J'attends quelqu'un surprend par la charge émotionnelle qu'il transporte.C'est une tranche de vie de cinq personnages qui s'entrecroisent.Ici pas de musique qui ponctue l'émotion,celle-ci apparait d'elle-meme.Les personnages ne sont pas plus intelligents que dans la réalité(pas de discours)mais ils s'expriment avec leur corps.Les acteurs sont d'ailleurs tous remarquables(Darroussin très émouvant).Un grand petit film.
Avec un scénario ultra-simpliste, le réalisateur arrive pourtant à rendre son film captivant. On suit avec intérêt la vie de plusieurs personnages/couples dont les histoires s'entremêlent tout au long du long métrage. La qualité du film réside surtout dans le jeu des acteurs (mention spéciale à Caravaca, Loiret-Caille et bien sûr Darroussin comme toujours) qui est subtil, vrai et juste. Les comédiens amènent une profondeur à leur personnages mais les rendent sympathiques et attachants, notamment par le biais de petites touches d'humour (Caravaca et le chien). En résumé, un petit film français qui ne révolutionne pas le cinéma, du fait très certainement d'une histoire trop simpliste-minimaliste, mais qui se laisse regarder avec plaisir!
Après les magnifiques "Chignon d'Olga" et "les Yeux Clairs", ce dernier opus est quelque peu décevant. Trois histoires d'amour qui s'entremêlent dans une petite ville de province. Le talentueux Jérôme Bonnell, à vouloir trop user de la simplicité et des petits moments de la vie, devient vite ennuyeux dans ce film-là. L'histoire du jeune homme qui retrouve son ancienne fiancée (avec un bébé) n'est franchement pas intéressante. Seuls les personnages de Florence Loiret-Caille et Darroussin s'en sortent. Notre espérance en ce film était telle qu'on en sort déçu. Mais le meilleur reste à venir!
Pour avoir vu l’auteur/réalisateur, on comprend que ses films il les écrit avec le cœur, et qu’il réfléchit à l’histoire, aux personnages, et à personne d’autre. Il ne s’intéresse pas au montage, ni à la musique, et encore moins au principe de divertissement. Alors on ne peut que donner au film cachet de qualité et sincérité. Il est émouvant, il est drôle, il est triste, il est chiant. Les sentiments et les personnages se mêlent autant que l’intérêt à l’ennui. On ne sait pas quel personne a le plus d’importance et de sens, on ne sait pas à quoi s’accrocher. M’enfin personnellement j’ai bien aimé.
Tout comme dans "Le chignon d'Olga" ou "Les yeux clairs", Jérôme Bonnell a ce talent incroyable de savoir filmer l'indicible. Ces personnages se lancent dans une ronde magnifique et poignante de non-dits dans laquelle chacun cherche ce que l'autre a déjà mais sans jamais oser le signifier. On pense souvent aux photos de Doisneau dans cette élégance de montrer les gestes justes de la vie sans que l'on sente à aucun moment un quelconque calcul de la part du réalisateur. Un cinéma du tout petit rien mais dont la chanson finit par nous émouvoir et nous toucher au plus juste, notamment ce personnage de la dame aux petits chiens dont on ne sait rien et dont le dernier geste du film en dit bien plus long que dans de grands discours démonstratifs. Les acteurs dont Jérôme Bonnell aime à répéter qu'il les laisse donner ce qu'ils veulent sont prodigieux de justesse, donnent une émouvante humanité et une sensibilité troublante à leurs personnages. François Truffaut disait que le cinéma, ce n'est pas la vie. Il faut féliciter Jérôme Bonnell de savoir donner autant de vie à son cinéma.