Avis : Libero - Page 3

ce film ma boulverser, les sentiment des uns et des autres sont interpreter avec une justesse folle sans jugement ni mievrerie.
L'impuissance de ce pere completement dépassé mais qui essai maladroitement de rester debout pour ses enfant qui malgré les coup de colère subite aime sincèrement ses enfant.surtout cet histoire est raconter a travers les yeux d'un enfant ce qui rend ce film d'autant plus touchant.
Un film magnifique a voir absolument en VO de preference

"Anche Libero Va Bene", sorti au mois de Novembre dernier dans l'Hexagone, est l'oeuvre du très réputé acteur Italien Kim Rossi Stuart, lequel a notamment acquis une notoriété hors de ses frontières grâce à sa formidable interprétation donnée au cours du non moins génial "Romanzo Criminale". Film sur l'enfance, traitant d'un sujet mille fois exposé à l'écran, pouvant facilement tomber dans le mélo larmoyant. Et pourtant... Stuart pose sa caméra avec une maîtrise surprenante afin de présenter ses protagonistes non sans finesse. Son regard attendri résume un parti pris de vouloir refléter le monde adulte à travers des yeux infantiles mais dénote surtout d'une impeccable construction visuelle, bien pensée, transmettant remarquablement les émotions du petit bonhomme que nous suivons sans pour autant alimenter son propos de pathos ou d'effets trop appuyés. Le style, sans être éclatant est fin, agréable à observer et franchement efficace. Il saisit à merveille les expressions faciales des personnages mis en scène, les analyse, les creuse mais ne les juge pas, et ce malgré la subjectivité facilement remarquable. Les liens familiaux s'avèrent construits, intéressants et l'on s'attache sincèrement aux événements survenant à ce groupe meurtri, l'âme blessée mais pas éteinte. La narration limpide donne de l'éclat à une oeuvre ne manquant à aucun instant de passionner. Le travail d'écriture suffisamment profond constitue effectivement une solide base que l'acteur-cinéaste a bien traduit dans sa réalisation. L'interprétation est plus qu'honorable, à mi-chemin entre l'aspect fleur-de-peau-nerveux et le côté plus calme, réconfortant, ce que "Anche Libero Va Bene" se défend pourtant d'être au niveau de son ensemble et d'un bout à l'autre. Voici un drame très bien mené, plein d'espoir sans être naïf, parfois dur mais ne prenant jamais vraiment aux tripes. Les débuts de Kim Rossi Stuart derrière la caméra sont réussis.

Magnifique film sur l'enfance et toutes ses petites ou grandes emotions qui se bousculent dans la tete d'un gamin de 11 ans.Le neo realisateur et par ailleurs excellent comedien Rossi Stuart a su retranscrire avec brio la "construction" psychologique d'un petit etre fragile confronté a la rudesse du monde des adultes ,il a su capter de maniere sobre les regards et les gestes propre a cet age particulier qui influence inconsciemment tout le reste de notre vie.Au dela de ce realiste portrait de famille moderne ,c'est avant tout un grand cri d'amour que lance le cineaste tant la relation entre le pere et ses 2 enfants apparait fusionnelle et profondement humaine : certaines scenes comme celle du retour de la mere sont d'une puissance emotionelle rarement atteinte.Toute cette justesse dans les images ne serait rien sans la prodigieuse performance d'un trio d'acteurs a fleur de peau meleant dans un etourdissant tourbillon : tendresse ,desespoir ,passion... bref la vie quoi !!!

Kim Rossi Stuart brode une chronique familiale qui, sans être profondément originale, se distingue par son réalisme touchant, sa sensibilité à vif, tout en tensions et en maladresses d'amour. Mais sans pathos exacerbé. D'un côté, un père courageux mais impulsif et colérique. De l'autre, une mère volage, instable et démissionnaire. Au centre, deux enfants dont l'un plus perdu que l'autre : Tommi, que l'on suit en épousant souvent son regard. Le réalisateur insiste avec délicatesse sur la difficulté et la force de la relation père/fils. Plus outrancières sont parfois les crises du couple. Mais l'ensemble sonne juste.

Très difficile de noter ce film, tant il s'éloigne des films habituels dits "de divertissement". On est presque dans un documentaire relatant, au travers du regard d'un enfant de 11 ans, la vie d'une famille monoparentale, survivant dans les difficultés grâce à l'amour réciproque des protagonistes. Le petit garçon est bluffant de naturel et de maturité, et ceux qui n'ont pas grandi dans une famille décomposée, comme moi, peuvent mesurer leur chance. Les autres mesureront mieux les dégâts qu'ils causent , trop souvent, à leurs enfants. Sans doute un film nécessaire qui fait réfléchir.

On pense un peu au jeune Antoine Doinel dans "Les Quatre Cents Coups" mais surtout on est épaté par cette propension qu’à Kim Rossi Stuart à faire passer autant d’émotions dans les sentiments familiaux exprimés à l’écran, sans jamais tomber dans la lourdeur ni le pathos. Très belle surprise !

Un bien joli film italien qui nous est offert ici. Pour son premier film derrière la caméra, l'excellent et charismatique Kim Rossi Stuart nous signe une oeuvre sensible, touchante, sans jamais être larmoyante. Le milieu social est très bien décrit, sans jamais tomber dans le misérabilisme. Les rapports familiaux eux, sont très justement dosés, avec beaucoup de finesse et même un certain brio. On ne s'ennuie jamais et ol'on a pas le moindre mal à s'identifier aux personnages, ou chaque point de vue est respecté (et respectable). De plus, Le jeune acteur principal est formidable, avec beaucoup de tendresse dans son jeu, superbement entouré, notamment par Kim Rossi Stuart (également derrière la caméra). Libero est sans doute l'un des plus jolis films (si ce n'est le plus joli) qui vous sera permis de voir ce mois-ci.

L'acteur enfant est très bien, trè sérieux, très fort dans son personnage et l'histoire est quelque part très réaliste. Mais mon intérêt pour le sujet était somme toute très mince, l'action étant très très délayée... Du coup, l'émotion tombe un peu à plat avec tous ces ingrédients.

étonnant! la façon avec laquelle kim rossi stuart filme et joue cette triste et belle histoire, qui dépeint une famille non ordinaire, ce qui de surcroit apporte un petit quelque chose au scénario, lui permettant de se démarquer des autres films de ce genres. BRAVO

L'amour que donne un père pour ses enfants, c'est beau, non? Dans ce film, les émotions arrivent, vous glacent le dos, si fortes, si émouvantes, et si belles. Un énorme merci à Télérama qui, pour la troisième fois, arrive à m'étonner, et à m'émouvoir et m'enivrer. Une heure et demie de pure bonheur, de tendresse. Le jeune acteur joue à la perfection. Le titre Libero va parfaitement au film. On apprend à la fin que c'est un poste sportif, due à sa passion éperdue pour le foot, mais en français, Libero pourraît être synonyme de liberté, c'est d'ailleurs ce que fait le jeune homme en allant sur les toits pour se détacher du monde et se sentir un peu en LIBERTE. Cinquante personnes dans la salle, le générique de fin démarre. Sur le visage de certains, on peut découvrir de timides larme, sur d'autres on peut percevoir l'émotion, des sourires, mais pas un sourcil ne bouge avant le dernier mot, synonyme du dernier souffle, après 1h45 de liberté.

Il est indéniable qu'à plusieurs reprises, dans ce film sur l'éclatement de la famille et l'enfance malheureuse, le réalisateur touche juste. Lui même joue d'ailleurs très bien le rôle du père un peu déséquilibré, parfois tendre à l'excés, souvent extêmement colérique. La mise en scène est bonne, mais pas toujours suffisemment fine pour ce type de sujet, et les raccords manquent parfois de subtilité. Bien qu'on comprenne parfaitement que le comportement latin soit porté sur l'expressivité des sentiments, certaines scènes de pleurs ont parfois un goût d'exagération. Le scénario est un tout petit peu trop porté sur la compassion, la compréhension de l'autre (à ce titre le jeune homme muet est un peu la syntèse de cette tendance), et les situatuions en deviennenet parfois trop attendues. Mais s'agissant d'un premier film, il est prometteur par son appréhension assez franche d'un sujet qui touche beaucoup de gens : le difficile équilibre, notamment d'un point de vue affectif, de la cellule familiale.

Libero, c’est l’histoire d’une famille éclatée, après le départ de la mère, vue à travers les yeux d’un enfant. Le père, lui, fait ce qu’il peut pour élever ses gamins tout en conjuguant travail et solitude. Dans le rôle du paternel, Kim Rossi Stuart – également réalisateur- est formidable de justesse et de sincérité. Tous les interprètes du film sont excellents : le petit Alessandro Morace est parfait, plein d’émotions, toujours dans la retenue, à l’image d’un film sans pathos et très digne.
Toujours très bien dosé, ce film italien nous entraîne dans la touchante tranche de vie de personnages un peu paumés, tous malheureux, tous seuls mais pourtant unis par les liens du sang. Le couple, la famille, la manière d’élever ses enfants, de faire face à la vie: tant de thèmes abordés simplement, sans exagération, sans violon. Malgré quelques longueurs, on prend plaisir à suivre ce film en apparence très calme mais qui cache une douleur profonde, un mal être latent et qui, par à coup, nous déverse sa peine au visage.

Une famille monoparentale: un père (le beau Kim Rossi Stuart) et ses deux enfants Viola et Tommi (Alessandro Morace) et tous les soucis du quotidien. La vie de cette famille oscille entre bonheurs, différrents tracas et les colères imprévisibles d'un père qui a parfois du mal à s'en sortir. Ce monde est observé à hauteur d'enfant, Alessandro Morace joue à merveille le rôle de cet enfant qui refuse qu'on lui coupe les ailes; touchante interprétation de ce mome et justesse des émotions enfantines retranscrites avec précision par le réalisateur (Toujours Kim Rossi Stuart). On se laisse gagner par l'émotion de cet enfant, ce visage omniprésent d'enfant triste. Un film qui traite de l'enfance écorchée, de la force des sentiments, de la volonté de rester debout qu'on les hommes dès le plus jeune âge... Un film avec une sensibilité à fleur de peau, émouvant juste mais tout de même pudique. Une belle réussite. Un film dans la mouvance du très grand classique "Les 400 coups" de Truffaut et pous actuel "La merditude des choses".
Un très bon film italien à voir en VO, absolument.

Aperçu il y a peu dans le violent et envoûtant polar de Michele Placido, Romanzo Criminale, Kim Rossi Stuart nous démontrait tout son talent d'acteur. Ici il passe derrière - et devant - la caméra pour nous offrir un beau travail de cinéaste qui n'est pas sans rappeler celui de son compatriote Nanni Moretti, avec ses plans longs et son climat grave et pesant. Anche Libero va bene (2006) évoque la douloureuse existence que mènent les Benetti, entre soucis économiques, séparation conjugale, impulsivité permanente du père, des enfants dans l'obligation de vivre comme des adultes. L'histoire se concentre sur la vision de Tommi, 11 ans, enfant introverti dont la solitude est la seule véritable échappatoire à cette vie qui, à l'instar de son père et de sa soeur, devient impossible. Le spectateur est Tommi, personnage très calme, partagé entre les sautes d'humeur presque violentes de son père, l'adolescence puérile de sa soeur, son rêve déchu de devenir footballeur et le manque affectif de sa mère. Un film tout simple, sans esbroufe visuelle, le récit quotidien d'une famille modeste à problèmes. Un petit bijou qui réchauffe le coeur.

Ce premier film de l'acteur Kim Rossi Stuart est d'une belle finesse psychologique et dresse le portrait attachant d'une famille désarticulée, notamment par l'absence de la mère, totalement irresponsable. Le film montre les conséquences désastreuses sur les enfants, premières victimes des crises des adultes. ^râce à des acteurs formidables et à une sensibilité extrême, le cinéaste parvient à toucher juste et "Libéro" apparaît comme un magnifique "petit" film, simple, mais d'une belle évidence. A ne surtout pas manquer.