Avis : Election 2 - Page 6

Cette violence inutile et sans recul est insupportable. L'intrigue se suit sans interêt parce que les personnages sont sans profondeur.

Même si il est plus réussi que le premier volet le résultat reste une cruelle désillusion. Certes la violence est crue et impressionnante (voir la scène du "découpage" des membres !)mais la guerre pour le pouvoir demeure aussi peu captivante. Comme souvent dans ce genre de cinéma, les femmes sont reléguer a des faire valoir même pas à distraire nos truands(ca baise pas les gangsters mais ça bouffe en revanche). Critique d'un milieu hyprocrite (bien que s'appelant FRERES ou véhiculant l'esprit de la FRATERNITE, les gens se trahissent en se tuent entre eux) et pourtant ancré dans ses codes doublé d'une autre critique ironique de la société (les flics qui ferment les yeux voire qui tolérent les gangs compte tenu de l'apport economique que rapporte ce "business" pour la ville) Après un PTU hyper chiant Johnnie To (réal définitivement surestimé pour moi !) continue de privilégier la mise en scène certes fluide aux images léchées (à la Michael Mann)mais sans nervosité (je préfère la virtuosité d'un Tsui Hark)
au risque d'ennuyer le spectateur que je suis.

Fraîchement sorti du premier opus (sorti en France une semaine auparavant), on se demande bien comment l'auteur pourra mieux faire. Et pourtant : il le fait!
Refusant de s'inscrire dans une optique de surenchère volontaire du premier volet, le cinéaste s'atèle à une problématique différente : comment les us et coutumes de la mafia hong-kongaise s'adapteront à la réintégration de Hong-Kong à l'ogre chinois. Le résultat est soufflant : les Triades, incarnées par leur nouveau chef en recherche d'un idéal de vie privée différent, semblent totalement manipulées par le tout-puissant Parti Unique. Les protagonistes principaux agissent conformément à leurs traditions mafieuses séculaires, mais s'aperçoivent sur le tard qu'ils ne sont que des marionnettes du nouveau régime. Un constat froid et lucide, captivant et fascinant. Un film puissant.

Digne suite d'Election 1. La recette est la même, une mise en scène irréprochable et des acteurs très bons. Une narration fluide et sans faille.
Il faut le voir.

D’emblée vient la question : « pourquoi un second film ? ». On en aurait préféré un seul, d’une durée certes longue mais peut-être plus prenante. Dans la première partie, Lok qui avait réussi à avoir et le poste et le sceptre se représente face à Kun personnage violent et surtout à Jimmy (présent dans l’épisode précédent) qui veut utiliser la Triade pour se repositionner dans des affaires légales en Chine.
Autant le premier film était classique, autant cette partie présente plus de profondeur, de ramification, de politique et de transgression face aux principes de la Triade dont le plus important reste ‘l’Unité’. Une fois de plus interdit aux moins de 12 ans, il y a une scène qui peut être choquante car à Hong Kong, on se bat à l’ancienne avec les sabres et la méthode de conversion à un autre clan est sanguinolente : découper à la hache et hacher s’effectue au sens propre.
Au fil du film, on se demande si l’on n’est pas face à une série nommée ‘Élection’, ce que contredira la fin. Comme chez Kitano, dans BROTHER (Aniki, mon frère), la morale en moins, la conclusion reste la même : même au plus haut dans une Triade, dans une mafia, on est toujours dominé, dans ce cas, l’origine est chinoise.
Les temps changent, les principes s’oublient, le parjure apparaît, l’unité disparaît. Plus violent, plus contrastée que le précédent film, on s’aperçoit plus rapidement que le principal personnage, que l’on ne peut quitter une association de criminels.
A la question du début, je peux répondre que loin d’être une suite, cette deuxième partie permet enfin à Johnnie To de montrer l’étendue de son talent qui dépasse le cadre d’une simple aventure ou d’un cinéma restant illustratif. N’étant pas crédité à la production pour ce film, ayant les deux scénaristes sur les trois de départ, peut-être est-ce un élément de réponse. Le prochain film – ÉXILÉS - qui sortira dans deux mois montrera si l’on peut suivre ce cinéaste dans cette voie prenante, puissante et saisissante.

Franchement bien...Les deux volets sont de haut niveau...Comédiens impeccables, scénario bien ficelé, psychologie des personnages trés fouillée...voici un film où chaque personnage secondaire existe et est important...ce serait top si le réalisateur songait à faire un élection 3...

La suite d'Election s'avère être encore plus intéressante que celui-ci. Une fresque sur le pouvoir très bien mise en scène. Johnie To peut en fin prétendre pénétrer dans la cour des grands.

Le premier volet était déjà excellent, mais le second le surpasse véritablement. Une profondeur dans l'histoire beaucoup plus importante, les personnages sont plus nombreux, plus construits (je pense notamment à Jimmy qui est le Michael du Parrain).
Transgression des lois éternelle de la triade, changement politique, soumission au monde extérieur (La Chine). Navigation en aux troubles pour la prise de pouvoir. Un grand film de Johnnie To qui prouve sa grande maitrise des histoires, de la réalisation,... un grand réalisateur pour des grands films...

Sans avoir été transporté par ce nouvel opus, je l'ai préféré au premier. L'acteur Koo Louis (Jimmy) est bien plus intéressant (et plus talentueux) que le précédent concurrent de Yam Simon (Lok), le teigneux Big D. De manière générale, l'ambiance est plus nuancée et la "transformation" du personnage de Jimmy, auquelle même les scènes violentes apporte quelque chose, est mieux dessinée. Elle constitue le principal intérêt de ce film, moins centré sur l'univers mafieux et plus sur le duel entre deux hommes pas si différents que ça au final.
Quant à la sage "Élections" dans son ensemble, je trouve particulièrement intéressant cette association du processus démocratique et de la violence crescendo, qui à première vue semble paradoxale mais se révèle vite totalement pertinente.

Plus sombre, plus intérieure que la premiere partie ; tant dans la réalisation (lumière) que dans l'ambiance ; cette deuxième partie - suite de "election 1" sortie deux semaines plus tôt - est tout aussi passionnante.
Voilà une oeuvre à ne pas manquer !

Pour etre honnete le 2 est nettement mieux que le 1, plus d'intensité, de tension, meme si l'histoire est identique (qui sera le chef "c'est moi non c'est moi"), le role de chacun est mieux exploité, les caractères plus affirmés, la violence plus crue.
Mais, car il faut un mais, il est préférable de se manger le 1 pour bien comprendre le 2 (no pain no gain), le film est sans fin (il peut en sortir un toutes les semaines ou le décliner en sitcom), la couleur est très sombre et pale à croire qu'il existe un filtre "couleur pourrie meme par beau temps" pour caméras et la triade décrite comme puissante et riche est plus proche du gang de quartier de province que de la famille Corleone.

bien plus réussi a mon gout que le premier du nom qui m'avait laissé un peu sur ma faim election 2 est tout bonnement tres bon il manie avec facilité violence polar complot et triiade tout ca en 89 minute chrono: une inarrétable ascension qui se finira dans un bain de sang evident.
rien d'autre a ajouter comme le 1er mais toutes les qualités ameliorées...

La suite de election est de la meme veine que le premier, meme mise en scène, meme genre de violence sadique (mais rare tout comme dans le premier). Ou est la difference alors??
C très simple, elle se situe du coté du personnage principal de l'histoire et de ses motivations qui sont a l'opposé du personnage principal du premier. Jonhie to fait cependant ressurgir cette cruauté chez un homme que l'on trouve sympathique et qui finalement et pret a tout pour parvenir a ses fins. Le film reste interessant mais pas necessaire pour un cinéphile qui aurait deja vu le premier. Ce sont les memes ingredients qui sont ressasés. Pas de veritables originalités par rapport au precedant

Film Hng KOngais médiocre. En dépit d'une mise en scène stylisée à outrance, le metteur en scene ne parvient pas à dégager de l'émotion. D'autre part, on ne peut s'empecher de comparer ce film au dernier scorsese. On est loin du resultat du maitre américain.

Pour moi, ce film est l'équivalent HK du Parrain. Musique somptueuse et scénario tortueux, c'est une illustration parfaite de la corruption du pouvoir, tout en se voulant un film-témoin de l'évolution de HK depuis la rétrocession. 3 étoiles seulement à cause du rythme parfois très lent, qui convenait plus au premier volet. Les acteurs sont toujours excellents chez Johnnie To, mais rarement autant que dans ce film, Simon Yam en tête.