Avis : Norway of Life - Page 2

Un film interressant, de par ses personnages, ses questions, ses acteurs, son scénario, sa violence physique et psychologique… Une ambiance proche de Brazil et 1984

Une critique de la société simple et délicate qui nous montre l'autre côté du miroir. Bienvenue dans le monde chaleureux et acceuillant de l'abstinence émotionnelle. Bienvenue dans le meilleur des mondes.

Où il est question de monde parallèle où l'on ne meurt pas, d'acceptation de son destin. La lumière est une tentation d'aller voir ailleurs mais comme dans la mythologie dès qu'on l'approche on est détruit.
Le style est étonnant. On dirait du Kafka dans l'absurde avec ces nuances de gris et le questionnement de l'homme qui cherche sa voie.
L'homme est gênant parce qu'il a voulu autre chose alors on se débarrasse de lui.
Très étrange.....

Une nouvelle fois une curiosité venue de Scandinavie. Une histoire irréelle, un univers aseptisé, conformiste et sans saveur est décrit de manière froide et effrayante au final. La réalisation colle bien à l'atmosphère du récit. Long-métrage à voir pour les fans de bizarreries.

Ovni. "Kusturic'quien". Boris Vian. Jeunet. Lynch. Un ballet de références visuelles épatantes, une valse de sentiments resortent de ce film. On se sent emporté, intrigué, on s'interroge. Choix radical et partis pris dans la réalisation. On assiste à un film original dont on resort la tête dans les nuages. Pour ou contre, on quitte la salle la tête dans le ciel s'interrogeant et le coeur touché...ce qui en soit est souvent le but du 7ème art..."A voiréver"

Je n'arrive pas encore à m'en remettre. Un film plat, d'un ennui mortel, absolument incompréhensible, des personnages fades, des décors grisâtres, des effets sonores agaçants et un scénario complètement absurde. Un ensemble affreux pour les yeux, pour les oreilles, qui ne laisse transparaître aucun sentiment, aucune humanité, aucune profondeur. On passe 1h30 à penser à autre chose et à attendre impatiemment la fin !!

Je voulais me rendre compte de ce que valais le grand prix du festival fantastique de Gerardmer 2007 et je suis finalement un peu déçu. Je crois que je ne suis pas fait pour les drames fantastiques. Je peux comprendre que la mise en scène et les dialogues soient de qualité, que l'idée reste originale, intéressante mais je n'ai pas "accroché le bon wagon"...

Grand Prix à Gérardmer en 2007, cette fable énigmatique est sortie dans un cercle beaucoup trop restreint de salles et c’est dommage. Pour un premier film, il possède d’énorme qualités notamment en matière de concision dans le traitement narratif, avec très peu d’effet pour quelques scènes choc qui relèvent plus de la psychologie que de l’horreur. Les pays nordiques semblent faire leur révolution et décrier une société qu’on a tendance à trop qualifier ailleurs de parfaite, alors qu’elle relève de l’individualisme forcené et de la dépersonnalisation de l’humain. Avant « Nous les vivants », qui sur le même constat ajoutait un côté caustique, le film de Jens Lien lui fait froid dans le dos.

Très particulier "Norway of life" l'est assurément. Ceux qui aiment les ovnis seront ravis, d'autant plus que l'ensemble est très soigné visuellement. Mais le scénario laisse quelques regrets. Là où "Dark city" par exemple - qui est dans une certaine mesure le film qui s'en rapproche le plus - apporte les explications nécessaires, le scénariste ne s'embarrasse aucunement de ce genre de préoccupations. Pourquoi pas, mais du coup le spectateur peut se sentir frustré.

Un métrage atypique et hypnotique transcendé par un goût de l'absurde magnifique et par quelques séquences gores hilarantes dont la réalisation de Jens Lien est impeccable (visuellement et musicalement parfaite) et la prestation de Trond Faussa Aurvag complètement hallucinée.
En flirtant avec le burlesque, le fantastique, la poésie et la comédie, Norway Of Life reste une réflexion brillante sur les sociétés actuelles (je n'en dirais pas plus pour laisser libre cours aux interprétations) et égratigne volontairement un conformisme haïssable et une inhumanisation inquiétante.
Du très bon cinéma venu de Norvège cotoyant sans mal les grands noms actuels du genre...

Bizarre vous avez dit bizarre. Norway of Life le revendique pleinement. Bercé d'une étrangeté fantastique à fleur de peau, ponctué d'un humour gore cartoonesque et emprunt de déshumanisation, ce film, véritable ovni venu du froid nous accroche dès la première minute par son ton glauque et étrange. La suite est beaucoup moins enchanteresse. Le film n'arrive pas à transcender sa différence et son originalité, et laisse de ce fait le spectateur désarmé et sceptique devant l'enchainement lent et incongru des situations. Il en devient difficile de juger cette œuvre à la fois très personnelle dans la forme et pourtant si universel et humanisée dans le fond. Un film qui s'appréciera où non selon les yeux qui aimeront s'y attarder. On salue l'imaginaire du réalisateur qui malheureusement,
en nous perdant dans son récit, dessert un peu le film et l'on reste sceptique devant le générique final. A voir pour vous faire une idée.

Un film intrigant, bizarre et mystérieux. Un OVNI. Les images sont grises et pâles. La musique angoissante. Les scènes sont soit drôles, soit gores, soit insignifiantes. Les acteurs sont très bien, surtout le rôle principal un certain Trond Fausa Aurvag. Mais bon à part ça, je n'ai pas compris grand chose. Aucune explication n'est donnée. Une sorte de "Prisonnier" à la sauce norvégienne. Ca se laisse regarder sans plus. Il parait que c'est une critique de la société occidentale moderne. Bon...

Norway of life raconte l’histoire d’Andreas qui est conduit dans une ville inconnue où il trouve un appartement, un travail, une femme. Malheureusement dans cette nouvelle existence, les émotions, le goût et les odeurs sont entre autre absent et les gens semblent se préoccuper de l’intérieur de leur maison sans remarquer ce manque. A travers l’absurdité, le film nous plonge dans le cerveau d’Andreas qui est peut être déjà mort dans un monde ou les gens ne ressentent plus ou ne rêvent plus. Le film dénonce aussi une société aseptisée qui en érigeant comme modèle de réussite le confort matériel a perdu toute les valeurs humaines. On peut comparer sur le fond la société de Norway of life à celle de Brazil de Terry Gilliam dans laquelle le moindre élément qui pourrait enrayer le système doit être éliminé. Sur la forme le film comporte quelques scènes gores et des séquences d’humour absurde , je le conseille à ceux qui aiment l’ univers de David Cronenberg et qui apprécient le film Dans la peau de John Malkovich.

Fente, n. f. : fissure à la surface d'un solide ; ouverture étroite et allongée, accidentelle ou fabriquée.

À ne plus savoir où l'on est ni comment on s'appelle. Dans la fente.

Ce long métrage veut nous faire passer un message, c'est certain. Une idée très originale, du moins tournée de façon originale. Les décors, les attitudes, les musiques, tout est mit en scène pour nous plonger dans ce monde qui n'en n'est peut être pas un. Tel est l'objet du film norvégien qui nous plonge au plus profond de notre pensée. L'acteur principal est plutôt convaincant, la bande originale accompagne admirablement les différents moments du film, l'environnement, tout est honorable. Cet univers à découvrir fait penser à certains réalisateurs qui adorent nous faire gamberger sur leurs œuvres. Ce n'est pas anodin si ce "Norway Of Life" a rafler autant de prix. Un cinéma que je ne connaissais pas du tout et qui m'a séduit même si tout n'est pas parfait. Une curiosité à découvrir pour tous. Bon film !