Avis : L'Ennemi intime - Page 10

Troublant, nécessaire, on ne ressort pas indemne de cet excellent film sur la guerre en Algérie!

L'erreur est humaine.
Mais cela m'a choqué de voir comment nous, les français avons pu traiter les alégériens de cette façon, c'est scandaleux. Ils ne méritaient pas ça.
Tous ces morts, ces victimes, cette violence n'a sevit trictement à rien.
Très bon film avec des scènes d'actions réalistes et une histoire haletante.

L'ennemi intime n'est pas tant un film de guerre qu'un film dramatique et psychologique sur l'horreur de la guerre, et sur les rapports entre occupants et occupés dans un contexte de colonisation. La démonstration est peut-être trop appuyée et aurait mérité plus de finesse et de sous-entendu, mais le tout reste quand même très réussi. Des scènes marquantes viennent ponctuer une mise en scène intense. Je serai peut-être plus emprunté sur la composition d'acteurs en demi-teinte.

Un film sur la guerre d'Algérie comme on en voit rarement.
Ou quand l'Homme perd son Ãme...
Déconseillé aux spectateurs sensibles!

Sans manichéisme, Florent Emilio Siri réalise un film choc, à mi-chemin du film de guerre et de l'étude psychologique. Avec Patrick Rotman comme scénariste, véritable pointure sur le sujet, la guerre d'Algérie se révèle enfin sous son vrai jour, c'est à dire aussi atroce et barbare que les autres, alors que cinquante ans après l'imaginaire collectif reste imprégné de la propagande d'état qui voulait la présenter comme une paisible "opération de pacification". Cette guerre comme toutes les autres transforme les anciens frêres d'armes en ennemis impitoyables, et les hommes, même les idéalistes, même les vétérans de l'Indochine ou de la 2e guerre mondiale, en bouchers et en tortionnaires. Face à face énorme de Magimel et Dupontel. Les décors sont somptueux et la mise en scène impeccable. La fin du film un peu lourde, indigeste et larmoyante lui fait perdre sa 4e étoile.

Un très bon film sur la guerre d'Algérie, un sujet méconnu et peu traité par le cinéma. Siri allie un traitement sans faute du sujet (sans manichésime ni parti pris) à une technique sublime. En efffet, la réalisation est très réussie, décors somptueux, BO de qualité, un scénario intéressants, des personnages bien approfondis, des scènes de combats et de torture réalistes (sans être gore pour faire du gore). Par ailleurs, le duo Magimel/Dupontel tient la corde. Seule petite ombre, une fin quelque peu romancée mais l'ennemi intime reste une référence du film de guerre français.

Un film dur et poignant sur le drame algérien.
Même si c'est un de plus et qu'il n'apporte pas grand chose de nouveau, on se laisse porter par l'histoire de ces militaires en proie au doute, histoire par ailleurs bien servie par des acteurs au sommet de leur art.
A voir,âmes sensibles s'abstenir....

Après une expérience américaine en demie teinte, Siri revient en France et signe carrément un des films français les plus importants de ces dernières années en s'attaquant à un sujet bouillant et rarement traité au cinéma (après tout, il ne s'est rien passé en Algérie, c'est bien connu). Mais là où un autre cinéaste se serait contenter de livrer un film plein de bonnes volontés mais scolaire et pompeux, le metteur en scène de "Nid de guêpes" n'en oublie pas le côté purement cinématographique du projet et accouche, à partir d'un scénario intelligent et documenté, d'un pur film de guerre tendu et violent, d'une puissance émotionnelle rare, montrant la guerre dans toute son horreur et sa complexité. Espérons que cette bombe obtienne, dans quelques années, la place qu'elle mérite, loin de l'accueil froid qui a accompagné sa sortie en salles.

Si les cinéastes US ont consacré de nombreux films à la guerre du VietNam, la guerre d’Algérie n’a pas beaucoup inspiré les français. Normal: il n’y a rien entre l’Amérique et le Vietnam. Entre la France et l’Algérie, il y a osmose. Trouver ses images est autrement compliqué. D’où le mérite de Siri de s’y atteler. Et de rappeler des choses importantes: la guerre d’Algérie a été une guerre d’appelés, avec des mômes de vingt ans encadrés par un universitaire réserviste, ni les uns ni les autres n’étant prêts à affronter ce qu’ils ont dû affronter. [Le canevas : jeune lieutenant idéaliste face à sous-off expérimenté et revenu de tout a déjà été mis à profit dans x... films…] Des innocents -les villageois kabyles du film- ont été pris en tenaille entre deux violences: la nuit, celle du FLN, le jour, celle de l’armée française. Des hommes ayant combattu côte à côte pendant la dernière guerre, par exemple à Monte Cassino, se sont retrouvés face à face, l’un resté fidèle à son armée, l’autre enrôlé chez les fels. Les soldats, dans ces décors minéraux, où chaque rocher peut cacher un combattant, chaque repli de terrain dissimuler un groupe armé, suaient la peur et en arrivaient à faire n’importe quoi. La leçon à en tirer : l’oppression engendre la cruauté qui engendre la torture qui engendre la cruauté. Tout cela, Siri le montre bien. Mais, pour faire un film exemplaire, il eût fallu rester en arrière de la main. Au lieu de cela, Siri se prend pour Oliver Stone! N’est ce pas un peu présomptueux? Stone a réalisé quelques daubes, mais aussi des films impressionnants: Platoon, justement… Siri accumule, Siri en rajoute. Le petit lieutenant (excellent Magimel) moralise d’abord avant de perdre complètement la boule; mais l’ancien d’Indo(excellentissime Dupontel) soul comme une bourrique tous les soirs se met lui aussi à gravement débloquer, se fait gégèniser…. avant de déserter. Le film sombre dans le mélo délirant, et on se dit :quel dommage, on est passé à côté d'un grand film

Enfin un film sur la guerre d'Algérie qui donne vraiment à réfléchir ! Une démonstration pertinente sur le mécanisme infernal de la barbarie d'un camp qui entraine celle de l'autre. Des scènes d'une grande force, servies par des acteurs pénétrés de leur rôle, surtout Albert Dupontel encore une fois excellent. Ce film peut nous aider à exorciser nos démons de l'histoire, à l'image d'un "Platoon" ou d'un "Outrage" aux Etats-Unis.

Une bonne surprise en ce long métrage. C'est rare de voir un film de guerre francais se montrer aussi réalisme et convaincant. Performance des acteurs assez bonne. C'est du pas trop mal tout ca.

Très bon film Francais et c'est rare de nos jours.

Le film retranscris parfaitement l'atmosphère qui régnait à cette époque.

Une guerre que le gouvernement cache à ses citoyens alors que des villages entiers ce fond massacrés par les rebelles ainsi que les soldats Français victimes de lâches embuscades.

Dans cette guerre incensé qui n'a pas lieu d'être puisqu'on refuse l'indépendance à l'Algérie alors qu'elle a été accordé à la Tunisie et au Maroc, les hommes deviennent fous.

Les hommes se torture, se tue, on découvre aussi les ravages que peux faire le napalm, les exécutions maquillées en tentatives d'évasion, les bavures militaires.
C'est trés bien filmé, et les acteurs sont bons.

Un très beau film sur la guerre d'Algérie avec les français et les algériens. Pour dire, le film est très beau, il nous fait repenser à cette guerre attroce, avec tant d'innoncent, une boucherie par moment.
Un film qui vaut la peine d'être vue, on y passe un bon moment pendant presque 2h qui peut paraître long par moment mais vraiment bien tournée, réalisée, un travail vraiment bien fait!
Au niveau du jeu des acteurs ; rien à repproché, des acteurs qui savent joués, ils ont tous un rôle bien précis qui détermine la suite du film, enmenant des moments de bonheur comme triste, un Drame, une guerre qui n'en fini pas pendant plusieurs longue années.
Pour dire, c'est un film qui faut voir, mérite d'être vue.

Comme son titre l'indique, ce film fait appel à l'intime... les non-dits y sont nombreux, l'émorion est toujours présente... Je ne suis pas sûr que ce film plaise à Jean-Marie Le Pen!

Je sais pas pourquoi mais rien qu'en ayant entendu le nom du film j'ai su que ça n'allait pas me plaire; pourquoi je n'en sais rien, le feeling sans doute. La guerre d'Algérie n'est pas le sujet historique qui m'intéresse le plus mais bon les films sur cette guerre sont trop rares alors on va pas faire le difficile (surtout qu'on a rarement le choix quand on regarde un film en classe, on va pas se barrer parce qu'on aime pas le film sous peine de s’attirer les foudres des profs...). D'ailleurs j'ai la fâcheuse impression que ceux qui encensent le film (y compris les critiques presse) ne voit que ce qu'ils appellent "l'effort de mémoire" venue d'un français sur ce conflit. Ils semblent oublier que cet effort ne signifie pas nécessairement un film réussi, bien au contraire (le récent La Rafle en est une belle preuve). C'est pas parce que Spielberg l'a réussi qu'Emilio Siri le réussira. Car soyons honnêtes, mis à part deux bonnes idées dans tout le film, L'ennemi intime est une purge se baladant constamment entre le film de guerre cliché au possible et la nanar aux scènes parfois ridicules et à l'émotion ratée. J'en ai mare d'être pris pour un abruti constamment par des gens qui de toute évidence n'ont pas cherché à rendre leur production crédible et surtout ambitieuse. Je crois pas avoir déjà vu un film "historique" survolant tant son sujet. On suit une équipe de militaires partis en Algérie et qui traversent le pays durant la guerre en 59. Pourquoi? Nul ne le sait. Aucune explication ne nous est fournie, ils avancent un point c'est tout; GENIAL. Et sinon les causes du conflit, les actions du FLN? Bah, des détails. Parce qu'excusez moi mais des groupes d'algériens qui attaquent les français toutes les 10 minutes, j'appelle pas ça des actions; ce qui nous amène à un autre problème majeur: la construction façon jeu vidéo. Je vois pas d'autre explication au rythme de l'histoire : mission machin telle heure tel jour, un combat; mission machin un autre jour une autre heure, un autre combat etc. Et puis alors les scènes d'action sont franchement mal foutues, ça crie de partout ça balance des plans de merde pour faire stylé et après le gunfight, on nous balance une musique triste sur les cadavres morts au combat (arrêtez, je vais pleurer). Les horreurs commises par les français méritaient mieux que ça, mais bon ça a pas l'air de gêner les soldats qui passent de bons moments sur le terrain et qui se marrent comme s'ils étaient en colonie de vacances, un pur bonheur. Magimel joue comme une cruche qui s'indigne contre ces massacres, sauf que le mec est sensé être le lieutenant mais il a aucune autorité, on dirait un simple soldat qui refuse d'obéir, tandis que Dupontel joue au badguy sans pitié. Comme je le disais l'émotion est vraiment foirée, désolé mec mais ça suffit pas de montrer des cadavres empilés avec une musique (merdique d'ailleurs) derrière. Sinon ça torture de l'algérien mais ça n'est jamais crédible. Et puis faudrait arrêter la morale de merde genre on est les gentils français contre les méchants arabes (faut voir lequel est le plus méchant des deux), ça tient pas debout, c'est nul. Alors okay le film va plutôt dans l'autre sens mais c'est tout aussi niais. Bah oui, la guerre c'est mal c'est pas nouveau, ça a toujours été et ça sera toujours parce que les hommes ont été, sont et seront toujours des enfoirés. Non mais bon si vous voulez ça passerait encore s'il y avait un scénario, car l'histoire c'est vraiment l'équipe qui progresse et c'est tout (lisez le synopsis, vous verrez que ça ne va pas plus loin); dès que le héros meurt, hop c'est la fin de la guerre... Et puis après on nous met une voix off sorti de nul part et qui nous explique comment la guerre se termine (sauf que ça ne sert à rien puisque le conflit n'est pas abordé). Du coup comme il n'y a pas de scénario, comme la mise en scène est assez lourde et comme on se tape des clichés comme s'il en pleuvait, on se fait gravement chier en attendant la prochaine fusillade (mal filmée). Ce film c'est rien, de la pellicule remplie de vide intersidéral, et ce n'est pas le très moyen Benoît Magimel qui va arranger les choses. Bref, quand je vois le nom du réalisateur, ça ne me donne pas très envie de voir Cloclo...