Heureusement qu'il y a Vincent Cassel ! Decidement deçue de Jean-François Richet. Dans la caricature encore et encore, que ce soit les dialogues ou certains personnages. J'ai rit en voyant les policiers américains. So cliché !!! J'attendais plus d'une histoire aussi palpitante que celle de Jacques Mesrine..
Premier volet du biopic sur Jacques Mesrine, Mesrine L'Instinct De Mort est une grande réussite. L'histoire est prenante dès les premières minutes et va monter crescendo au fil du temps. On va suivre une bonne partie de la vie de Mesrine ou chaque moment prend le temps de se mettre en place. On ne s'ennuie pas une seconde et tout s'enchaine naturellement malgré les années qui passent. Il y a beaucoup de moments de tentions, des fusillades réussi et surtout la vie de cette homme est quand même fascinante. Justement au niveau du casting on a le droit à un Vincent Cassel qui est véritablement Jacques Mesrine. Il vit totalement son personnage qui change souvent physiquement. Et que dire de Gérard Depardieu en Guido au look de mafieux ainsi que Gilles Lellouche, Roy Dupuis, Cécile de France et Elena Anaya qui tiennent tous très bien leur rôles. En plus la réalisation de Jean-François Richet est excellente tout comme les environnements qui nous plonge dans les années 60. Il en est de même pour la b.o. qui est géniale et qui donne une ambiance de polar et qui fait monter la pression lors des scènes clé. Cette première partie se fini à un moment important qui donne envie de voir le deuxième volume en espérant ne pas être déçu.
Du nom de l’autobiographie du célèbre criminel, « l’Instinct de Mort » est le premier volet du diptyque « Mesrine ». De la qualité du scénario au soin apporté par Jean-François Richet à la mise en scène, cette première partie s'avère captivante alors que la période traitée demeure la moins connue du grand public. Allant de son retour de la guerre d’Algérie à ses derniers méfaits québécois, le film se veut particulièrement instructif sur les premiers pas de Jacques Mesrine dans le grand banditisme. De Gérard Depardieu à Gilles Lellouche en passant par Roy Dupuis et Cécile de France, le film peut compter sur une solide distribution emmenée par un Vincent Cassel tout simplement magistral.
Un incontournable du film policier français avec un Vincel Cassel impeccable qui tient l'affiche tout au long des 4h que durent ces 2 épisodes indissociables et d'égale qualité. Les décors des différentes époques sont fidèlement reproduits et l'intrigue ne perd jamais d'intérêt tout au long de ce biopic bien construit.
Très bon biopic même si il a les défauts du genre, à savoir beaucoup de raccourcis ou d'erreurs pour les soucis du film... Néanmoins on retrouve un Vincent Cassel incroyable, charismatique et interprétant à merveilles Mesrine. La réalisation est vraiment bien, parfois brouillonne mais les scène d'action sont très bien faites. Cécile de France arrive également à dresser une belle performance.
Jean-François Richet réalise à la perfection un très bon biopic du plus célèbre gangster que la France ait connu. Vincent Cassel est tout simplement bluffant dans la peau de Mesrine, et les années 60-70 très bien représentées. Les détails de l'évolution de la vie de Mesrine ainsi que de sa fulgurante ascension dans le banditisme sont impeccablement réalisés. Du petit banlieusard au père de famille en passant par son activité de braqueur de banque, rien est laissé de coté, et la mise en image reste fidèle à la réalité. Rare sont les films de gangsters du cinéma français qui retiennent mon attention. Et celui là à le mérite d'être salué.
En l'espace de deux heures, Cassel réinvente la notion de mal, lui rendant une ambiguïté quasi originelle, organique. La mise en scène, sans temps morts, fluide et dense, laisse exploser des instants d'action à couper le souffle, telles les deux séquences d'évasion de la prison canadienne, purs morceaux de bravoure qui relèguent loin derrière eux de nombreuses scènes bourrines soi-disant cultes du cinéma hollywoodien : une caméra, un acteur, une pince coupante, et on se retrouve, pendant dix minutes, scotchés à nos fauteuils, au bord de la syncope.
Richet place la barre très haut, il crée un poncif, une nouvelle référence du film de gangsters. Rendons là un hommage mérité au second rôle de Depardieu, véritable renaissance pour l'acteur, qui électrise l'écran en malfrat sournois et paternel, superbe de sadisme nonchalant. A des années-lumières du simpliste et stupide Bad Times, L'Instinct de Mort s'impose comme un classique instantané, un hommage noir et nuancé à l'une des plus grandes figures de la contestation et du contre-pouvoir, qui, malgré l'horreur qu'il peut inspirer, incarne ni plus ni moins une aspiration universelle à la liberté. Quant à savoir si cette liberté réclame autant de sang et de larmes, c'est une toute autre question...
Mesrine : l'instinct de mort est le premier film d'un dyptique consacré à une des plus grosses ordures qu'ait connu le crime français : Jacques Mesrine. On y suit les débuts de Mesrine dans le grand banditisme, ses crimes (braquages, proxénétisme, meurtres) et bien sûr ses spectaculaires évasions de prison (dont celle de la prison canadienne, scène impressionnante). Le plus dur, à mon sens, pour ce genre de film, c'est de faire en sorte que le public suive sans s'ennuyer les péripéties d'une véritable ordure sans le dégoûter, mais également sans l'idéaliser. Et de ce côté, Richet s'en sort à merveille : il montre Mesrine tel qu'il est : un homme violent, orgueilleux et froid. L'atmosphère du film est très sombre et pesante et certaines scènes sont haletantes. En tout cas, Richet n'a pas de mal à captiver son spectateur car on ne s'ennuie pas : les crimes de Mesrine s'enchainent. Pour autant, même si le personnage principal est clairement central et dispose d'un développement de personnalité très approfondi, les personnages secondaires ne sont pas non plus négligés, et ils sont nombreux. Les acteurs sont excellents : Vincent Cassel, très froid est plus que crédible dans la peau de ce sale type, et les autres seconds rôles sont sympas comme ceux de Depardieu, Lelouch, De France et Dupuis pour ne citer qu'eux. Par contre, autant je trouve qu'il y a de bonnes idées au niveau de la mise en scène (les plans aériens des voitures), autant je trouve qu'il y a quelques gaffes un peu trop visibles. Un très bon polar made in France à l'atmosphère sombre et tendue. A voir.
Un des meilleurs films français des dernières années. La vie de Mesrine offrait des possibilités immenses pour le cinéma et Richet les utilise ici à la perfection. S’appuyant sur une mise en scène à l’américaine, il nous offre un polar digne des Affranchis ou autre Casino. Dans le rôle titre, Vincent Cassel est tout simplement hallucinant de charisme brut et de sauvagerie rentrée. Autour de lui, gravitent des seconds rôles de luxe, où surnage un Gerard Depardieu qui nous rappelle l’acteur génial qui demeure en lui. Les scènes qu’il partage avec Cassel sont à mon sens les plus marquantes du film, notamment celle de leur rencontre qui est quasiment culte. Les deux heures de pellicule défilent à vitesse grand v, au fil d’un scénario ultra-dynamique, qui nous montre la période la moins connue de la vie de Mesrine. De Paris à Quebec, en passant par l’Espagne et les USA, on comprend comment un petit délinquant de banlieue est devenu l’ennemi public numéro un. La violence est présente à tous les instants, mais aussi l’amitié, et même le sens de l’honneur particulier au monde des gangsters. On est scotché à l’écran de la première à la dernière seconde, tant le rythme et la tension ne faiblissent jamais. Un grand film français, ambitieux et sans concession, c’est trop rare pour ne pas être signalé.
Le mérite du film repose sur l'antipathique personnage de Mesrine. Syndrome de Stockholm oblige, on est très vite dans sa volonté, on boit ses paroles, on le suit en fermant les yeux. Pardon, mais Richet n'est pas un bon réalisateur. Sublimer un héros est le b.a.-ba logique et formel du polar. Que nenni, je n'ai pas une once de compassion pour les malfrats, je ne prêche pas dans le déraisonnable, je n'accroche pas.
Non mais quel pétard mouillé ! Rien ne marche dans ce film. Le rythme est mauvais, les acteurs fades ou inexistants (surtout les femmes, un comble quand on connait la vie de Mesrine), la caméra sans originalité, la musique caricaturale et donc omniprésente puis enfin le scénario est complètement dans les choux. Mais le plus révoltant c'est la liberté historique prise par ce film qui ne peut pas être mise sur le compte de l'ignorance mais bien celle d'une volonté sensationnaliste assumée (l'exemple le plus parlant étant l'attaque du QHS). C'est en soi un véritable affront à l'intelligence du spectateur car le simple récit des faits de la vie de Mesrine suffit à en faire quelque chose d'exceptionnel. En plus avec 2 films à la suite, il n'a pas l'excuse de la durée. D'un autre côté on voyait mal le caricatural Richet devoir filmer la tension du procès à Percé, donc c'est pas plus mal qu'il l'ait zappé. Eh puis il faut revenir sur le traitement de Mesrine par Cassel ; Celui d'un truand violent et qui ne se démarque en rien de tous ceux qu'on a déjà vu. En ce cas, comment comprendre la particularité de Mesrine ? Ce n'est pas le film qui nous donnera la réponse. Que le réal et le scénariste n'y aient rien compris c'est une chose, mais Cassel ça lui coutait quoi de se renseigner un minimum et de se rendre compte que son personnage qui a vraiment existé eh bien il parlait comme une sorte de bourgeois et pas comme une petite frappe du samedi soir ? On peut choisir le traitement que l'on veut de Mesrine et appuyer sur certains éléments plutôt que sur d'autres mais il y a une base à avoir quand on décide du biopic d'un personnage historique, surtout aussi proche de nous. Une faute que n'ont pas fait les films sur Carlos, les exemples contraires de ce film creux et mal pensé. J'ai vraiment peur pour la suite, surtout avec l'aperçu du Mesrine bedonnant en début de film. Et dire que ce truc risque de faire autorité auprès de la majorité des gens...
Très bon film, je suis pas fan des films français mais c'est une surprise le scénario est très bon et la réalisation est impeccable, Vincent Cassel est très bon dans son rôle de mesrine, 3,5