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    Au-dessous du volcan
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    Plume231
    Plume231

    3 515 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2012
    Je n'ai pas lu le roman réputé inadaptable de Malcolm Lowry mais qui ne l'était pas totalement puisque John Huston, peut-être le cinéaste a avoir le plus adapté de grandes oeuvres littéraires au cinéma, y est parvenu. Peut-être peut-on reprocher un symbolisme de la mort mis en scène de manière un peu trop lourde comme si le spectateur n'était pas suffisamment intelligent pour comprendre qu'elle est ici très prégnante de toute façon. Certains partis pris de mise en scène sont étonnants en particulier pour ce qui est de ne jamais avoir recours au flashback et de rester uniquement dans le présent ce qui permet de ne juger les personnages uniquement que par les actes qu'ils font dans le film, ceci est surtout visible pour celui joué par une touchante et très belle Jacqueline Bisset ; et aussi de ne jamais entrer à l'intérieur des protagonistes, ceci est surtout visible cette fois pour l'ex-mari alcoolique interprété magistralement par Albert Finney et dont on ne voit pas ainsi les hallucinations. Le tournage uniquement en extérieurs donne du relief au propos. Une oeuvre crépusculaire, un des derniers films de son réalisateur, qui vaut un détour pour son ton à hauteur d'homme.
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2009
    John Huston est un formidable adaptateur de grandes oeuvres littéraires à l'écran. J'ai lu le roman il y a déjà pas mal d'années. On peut dire schématiquement qu'il joue sur trois registres : l'intime, un couple qui se défait sans rémission, l'Histoire, la montée des fascisme et la proximité de la guerre, et puis toute une construction du récit et un symbolisme ésotériques sous jacent. On pourrait dire que l'alcoolisme lie le les premier et dernier aspects. Le film parvient à restituer formidablement les deux premiers, et, plus extraordinaire, parvient aussi à restituer quelque chose du dernier. Je ne crois pas que les plus érudits Lowriens trouveraient à mépriser l'"Au dessous du volcan" de J. Huston.
    Henrico
    Henrico

    139 abonnés 1 270 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mai 2010
    Pour les honnêtes cinéphiles, la maestria de John Huston n’enlève rien au côté brise burnes d’un film qui s’éternise dans un embrouillamini de circonvolutions scénaristiques un peu vaines et de dialogues tantôt vasouillards tantôt grandiloquents. En outre, devant le jeu superfétatoire d’alcoolique d’Albert Finney, les mêmes cinéphiles se rappellent avec amertume le même type de performance outrancière que l’acteur déployait dans « Le Crime de l’Orient Express ». L’anglais, excellent dans la plupart de ses autres rôles, tentait là piètrement, de prendre un accent francophone et d’adopter les supposées mimiques d’Hercule Poirot, sans la réussite de Peter Ustinov. Si, après la première heure du film, les choses s’améliorent, l’ensemble n’en reste pas moins assommant.
    Loïck G.
    Loïck G.

    291 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    On aimerait s’arrêter un peu plus sur le roman, son adaptation et la vision du cinéaste qui très vite fuit la ligne du scénario pour mettre en scène avec grandiloquence un grand acteur qui en fait beaucoup trop. Albert Finney dans la démesure de son personnage alcoolique, ex-consul britannique au Mexique, délaissé par sa femme, à la veille de la seconde guerre mondiale. On la pressent dans ce film où la mort rôde à chaque plan quasiment pour mener à la déchéance morale et physique d’un héros de papier. John Huston en rajoute des couches sur le funeste destin de l’humanité, même si l’épouse revient à la maison. Jacqueline Bisset joliment photographiée est encore plus belle, mais encore ?
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    AMCHI
    AMCHI

    5 107 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Si j'adore certains films de John Huston (son merveilleux L'Homme qui voulût être roi est tout simplement un des mes 10 films préférés) d'autres de ses films me déçoivent. Dans le cas d'Au-dessous du volcan je le trouve carrément mauvais, j'étais curieux de découvrir cette œuvre car avec Huston derrière la caméra je m'attendais pas forcément à un chef-d'oeuvre mais à un film particuliers changeant de l'ordinaire. Dès le début j'ai été surpris par le ton apathique du métrage qui n'est pourtant pas le style des autres films de Huston, une sorte de torpeur dont le film n'en sortira jamais, je ne suis pas parvenu à m'accrocher à Au-dessous du volcan ne serait-ce un tant soit peu. Et si Albert Finney interprète bien son personnage par contre je l'ai trouvé guère attachant voire antipathique.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2019
    Rien ne m'a vraiment parlé dans ce film. J'ai trouvé les jeux d'acteurs un peu décalés par rapport à l'histoire... J'ai aussi trouvé l'histoire vraiment pas terribles, bourrée de cliché. D'ailleurs ne se passant pas grand chose, on se demande quand est-ce que l'introduction est finie et que l'histoire est supposée vraiment commencer. Bref j'ai pas fort aimé...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2013
    Ce film prend directement au coeur... Incommunicabilité, enfermement, désespoir, vacuité... Les images sont magnifiques, le Mexique sublimé ! Même si, dans la seconde partie du film, l'éthylisme d'Albert Finney devient un peu lourd et la fin trop tragico-romanesque...
    Yves G.
    Yves G.

    1 304 abonnés 3 306 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    L'action d'"Au-dessous du volcan" respecte l'unité de temps et de lieu. Elle se déroule le 2 novembre 1938, le Jour des morts, à Cuernavaca au Mexique. Elle a pour héros un consul britannique dont l'alcoolisme pathologique a causé la perte de sa charge. Geoffrey Firmin (Albert Finney) a sombré dans la boisson parce que sa femme Yvonne (Jacqueline Bisset) l'a quitté, parce qu'aussi il a vécu durant la Première guerre mondiale un traumatisme jamais cicatrisé.

    J'avais lu le roman de Malcom Lowry. Je ne l'avais pas aimé. J'avais vu il y a dix ans l'adaptation qu'en avait faite Guy Cassiers au Théâtre de la ville. Je ne l'avais pas aimé non plus. Logiquement, je n'aurais pas dû aimer le film de John Huston - que je suis pourtant allé voir, mû par je ne sais quel masochisme teinté d'encyclopédisme. Divine surprise ! je l'ai aimé !

    Pour  deux raisons.

    La première est la brièveté du film. En moins de deux heures, John Huston - dont c'est l'antépénultième film avant "L'Honneur des Prizzi" et "Gens de Dublin" - condense un roman de près de quatre cents pages qui m'avait semblé interminable. Les divagations d'un ivrogne sont un matériau romanesque difficile à manier. Le risque est qu'elles deviennent vite répétitives et lassantes.

    Ce risque est évité grâce à l'incroyable prestation de Albert Finney. C'est la seconde qualité du film à mes yeux. L'immense acteur shakespearien est magistral dans le rôle du consul éthylique. Sa démarche vacillante, son smoking sale forment une des images inoubliables du cinéma d'Hollywood. L'Oscar du meilleur acteur lui a échappé de peu. Il fut décerné cette année là à F. Murray Abraham pour son rôle dans "Amadeus".
    Jipis
    Jipis

    33 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Au Mexique à la veille de la seconde guerre mondiale en pleine fête des morts un ancien consul abandonné s’offre jusqu'à l’extrême au pouvoir d’un alcool absorbé en masse à toutes heures de la journée.

    Le retour pénitent d’une femme rattrapée par les remords ne dévie pas un processus de démolition se devant à une fin. Alcoolisé au denier degré Geoffrey Firmin s'en va lentement vers une déchéance choisie.

    Un abandon d’antan non cicatrisé formate un vice quotidien, la bouteille remplace la femme. Le retour inespérée d’une escapade ne réveille pas un homme brisé accoutumé à une maîtresse de remplacement frisant les quarante degrés.

    L’homme s’effondre en pleine rue, voit des cafards la ou il n’y en a pas, perturbe des soirées. Le processus de récupération fonctionne admirablement. Geoffrey s’enfonce irrémédiablement dans l’inconscience malgré l’entame d’une remise à niveau sentimentale.

    Albert Finney est pathétique, très proche par moment du Ray Milland de Lost Week-End. Le comédien parfait dans ses mimiques frise la démence sur un visage contorsionné par le décapage quotidien d’une tequila quémandée bien souvent en urgence comme un apaisement.

    « Au dessous du volcan » est le choix inconditionnel d’un homme brisé par la rupture, récupéré par un paradis artificiel entretenant sa peine dans un processus d’auto destruction.

    Incapable de rebrousser chemin, un ancien consul autrefois respecté termine sa course dans une allégorie proche de l’auge à cochons.

    Une descente salissant au fur et à mesure de ses procédures l’origine immaculée d’un costume blanc détruit par la déchirure.

    L’homme sabre au clair finit au plus bas dans un dernier sursaut de combativité.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2008
    John Huston a-t-il un jour été sur le déclin ? Difficile à croire tant ce film réalisé à la fin de sa vie pourrait encore donner du fil à retordre à tant de jeunes réalisateurs. Huston sait raconter une histoire. Et cela se voit à l'écran ! Réputé inadaptable à l'écran, "Au-dessous du volcan" prend ici toute sa force, filmé par un Huston plus cabotin que jamais. Dans le rôle du diplomate alcoolique, Albert Finney est tout simplement éblouissant. Et que dire de Jacqueline Bisset, plus belle que jamais, jouant juste et nullement impressionnée par le numéro d'acteur à qui elle donne la réplique. Derrière sa caméra, Huston, en grand directeur d'acteurs, se contente d'orchestrer la rage volcanique qui jaillit de tous ces coeurs désenchantés. Ce film est beau comme un roman d'Hemingway.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2017
    3.5/5 c'est nul pour Houston, un des plus grands d'Hollywood. Ce n'est pas son plus grand film, très loin de là. Il ne se passe rien dans le roman. Dans le film non plus. L'atmosphère oppressante du Mexique l'est paradoxalement moins que dans la Nuit de l'Iguane et Finney est paradoxalement moins convaincant que Burton dans le rôle du raté alcoolique. Mlle Jacqueline Bisset est bien jolie mais ce serait une insulte de la comparer à Ava Gardner, Deborah Kerr ou Sue Lyon, réunies par le génie de l'auteur dans l'Iguane du même Huston ( certes 20 ans avant) sur un scénario de T Williams et W Faulkner. Excusez la comparaison avec ce chef-d'oeuvre mais elle était trop tentante.
    Caine78
    Caine78

    6 074 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Un John Huston que je ne connaissais pas, « redécouvert » récemment au point de le considérer, par certains, comme un titre important dans sa filmographie. Je n'irais pas jusque-là. On y retrouve incontestablement les thèmes chers au cinéaste (la fatalité, la mort, l'ambiguïté des rapports humains), ajoutant à une collection déjà importante un anti-héros troublant, insaisissable, dont on sait quasiment à coup sûr que sa destinée sera sombre.

    C'est quand même assez lent, légèrement ennuyeux, parfois, bavard, certes pour dire des choses relativement intéressantes, mais bavard quand même. Une sorte d'errance avec triangle amoureux (et presque « familial », même si j'ai eu beaucoup de mal à le comprendre, biaisant quelque peu ma vision des choses), certes réalisé avec soin et pas mal de cruauté, le réalisateur n'ayant pas son pareil pour provoquer une forme d'espoir, d'optimisme pour mieux la détruire quelques instants après.

    Le trio Albert Finney - Jacqueline Bisset - Anthony Andrews fonctionne relativement bien, notamment le premier dans un registre où j'ai peu eu l'occasion de le voir, Huston sachant également filmer l'alcoolisme, assumant l'excès et la décadence, sans doute un peu trop. Le final est à l'image de l'œuvre : long, presque exténuant, mais jusqu'au-boutiste, violent voire impitoyable, totalement dans la logique du récit. Pour ces différentes raisons, « Au-dessous du volcan », adapté d'un roman de Malcolm Lowry réputé inadaptable a clairement sa place et sa logique dans la carrière du réalisateur, à défaut d'être l'un des meilleurs ou des plus passionnants.
    cinono1
    cinono1

    259 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Albert Finney est la principale raison du plaisir qu'on peut retirer à la vision de ce film. Flamboyant, pathétique, élégant ou misérable, le comédien, consul s'étant retiré de sa profession, a le verbe haut, le geste hésitant, et le lever de coude facile. Le film n'a pas ses qualités, il est répétitif, manque de nuance pour décrire ses personnages, et les situations sont mal amené. Les scènes importantes ne sont pas prévenus, le récit manque de logique. Encore une déception pour un film de Huston, qui n'a décidément pas mes faveurs.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2023
    « Under the volcano » est un nouveau défi pour John Huston, à savoir adapter à l’écran un roman réputé difficile. En effet, comment retranscrire le roman interminable de Malcolm Lowry qui décrit essentiellement les élucubrations d’un alcoolique sans tomber dans le répétitif et de lasser le spectateur ? En alternant les scènes de prouesses et les monologues, le réalisateur alterne rythme et respiration et offre au couple central interprété par Albert Finney et la très belle Jacqueline Bisset toute latitude pour s’exprimer. Ils furent nominés tous les deux aux Golden Globe et Finney aux Oscars. La symbolique de la mort est omniprésente dans cette tragédie ramassée pendant le jour des morts au Mexique. A la fois décontracté et tendu, le film s’il est paradoxal sur la forme, ne l’est jamais sur le fond, exprimant de manière très progressive l’intensité de la tragédie. Certes, c’est parfois bavard et longuet dans les moments faibles, même si le déroulé est condensé en 112 minutes. Plus gênante est une certaine lourdeur, alors qu’il réussit à exprimer la fatalité très habillement par la prémonition d’une cartomancienne quant au lieu funeste, les symboles de la mort sont martelés de manière tellement répétitive que le spectateur à l’impression d’être pris pour un demeuré. Malgré ces réserves, « Under the Volcano » est Passionnant.
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2021
    Une réussite totale. L'adaptation parfaite d'un roman réputé impossible à porter à l'écran. Le choix du scénariste d’abandonner certains personnages (Laruelle par exemple) est justifié par le recentrage de la trame sur le trio principal. Albert Finney est fantastique, aussi sobre et digne que possible dans son interprétation d'un personnage décadent, ivrogne et suicidaire. La plongée dans un Mexique rural, que connaissait bien Huston, loin des cartes postales, est captivante et constituée de scènes d'anthologie (l'ouverture, notamment, qui voit le consul, au sortir d'une nuit arrosée, parcourir les rues de la ville où sont déployés les apparats destinés à la fête des morts). Jacqueline Bisset et Anthony Andrews sont également parfaits dans leur rôle, la comédienne britannique étant particulièrement touchante, tantôt épouse dévouée, tantôt femme désabusée.
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