Nouvel opus de la saga James Bond, Vivre et laisser mourir est adapté du livre éponyme de Ian Fleming (et je tiens à préciser avant cette critique que j'ai lu le livre, mêle si je ne l'ai pas trouvé formidable). Ce James Bond est assez divertissant, mais il a énormément de défauts : Roger Moore n'est pas très à l'aise dans le rôle de James Bond pour sa première fois (en fait je pense que de tous les interprètes de Bond, Moore est avec Dalton celui que j'aime le moins : trop guignol, pas assez flegmatique et badass et surtout, invincible). Et voilà, le cliché qui m'énerve le plus dans les films de 007 : je le dis maintenant, mais ça vaut pour tous les opus : les méchants qui cherchent à tuer Bond d'une façon grotesque alors qu'ils peuvent juste lui coller une balle dans le crâne. Et cet opus est celui qui m'a le plus énervé avec ce cliché (il apparaît un bon nombre de fois). Le méchant, pourtant hyper classe et charismatique dans le roman, n'a ici rien de transcandant et il en est de même pour son bras droit, Tes Hee. Et là c'est le point qui m'énerve : il y a dans ce film un personnage que j'adore, qui pète la classe : le Baron Samedi. Et devinez quoi, il apparaît cinq minutes dans le film à tout casser. Enfin, ce type avait tout : un rire flippant, un look extravagant, un coté décalé assez effrayant, et il est effacé derrière Tee Hee (qui ne fait qu'une très courte apparition dans le livre)...mince quoi !! Pareillement, Jane Seymour n'a rien de marquant en James Bond girl, et son personnage est inutile à l'intrigue. Dernier reproche : je déteste le dernier plan du film
avec le Baron Samdi, qui fait de cet opus un film surnaturel
. Bon, la chanson Live and Let Die de McCartney est géniales, ainsi que les variations de mélodies qui sont créées à partir de celles-ci.
Un 007 plaisant mais encore une fois, loin d'être inoubliable ou jouissif.