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tailwhip
2 abonnés
62 critiques
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4,0
Publiée le 30 mars 2008
Bon idée de départ,un film sur comment arriver a une situation complètement folle alors qu'on était tranquille dans son canapé a fumer a 9h16...Des bons clin d'oeil(le manifeste,les guest...)Anna Faris joue bien la stone même si ses yeux sont pas très rouges!Mais malgré tout il manque quelquechose pour en faire un bon film,il reste plaisant même si on s'ennuie un peu mais a la fin on se demande quelle était exactement le "message"d'Araki...Peut être que ce film est déstiné a un public "défoncé":)
L'affiche est bonne. On s'attendait à mieux. La fin, moraliste et lourdingue, laisse un goût amer en travers de la gorge. Dommage car ça avait bien commencé et Anna Faris est impayable. On rit (tellement c'est débile) devant cette Miss Lagaffe hallucinée sauf que, sur la durée, ça s'essouffle grave. On ne sait pas où on va (pas plus que l'héroïne) et on finit par sentir l'ennui peser. Les redites, l'attente, les clichés, les saynètes enthousiasmantes qui retombent comme un soufflé, un art de filmer aussi plat qu'un cake cramoisi... En cherchant à aller à l'opposé de son vrai style (drame et tortures sentimentales), comme pour prouver je-ne-sais-quoi, Gregg Araki semble se perdre - et en perd son sublime. Bien médiocre donc. Le comique se fait rattraper par le pathétique. 1 étoile tout juste.
Smiley Face raconte la journée désastreuse d'une jeune actrice paumée qui a consommé, par mégarde, une quantité non négligeable de space cake. Véritable trip d'une heure trente, Smiley Face nous trace avec beaucoup d'humour les mésaventures d'Anna Faris, l'actrice vedette des Scary Movie, qui se retrouve bien malgré elle dans des situations toutes plus désopilantes les unes que les autres. Pour son dixième film, Gregg Araki, habitué à des films plus sérieux (Mysterious Skin, Splendor), change complètement de registre et nous livre une gigantesque farce remplie de passages complètement délirants. La mise en scène survoltée nous entraîne dans un road movie surréaliste où notre héroïne essaie tant bien que mal de se sortir de situations pas toujours très catholiques. Le scénario, certes assez simpliste, est rempli de bonnes idées et de clins d'oeil qui le rendent au final très agréable. En conclusion, Smiley Face est un film sympathique, pas révolutionnaire, mais qui a le mérite de remplir amplement sa fonction primaire : nous divertir. Pour les amateurs de trip cinématographique.
Plein d'autres critiques et de courts métrages sur www.loadingproduction.fr
Début inégal et suite fort à part pour ce film charmant parfois ( Bien que dangereux du fait de ses twists pas toujours justifiés ) mais trop surfant sur le rapport « herbe-défonce- paranoia » en effet connu - selon nos informations… - de pas mal de gens à moins de vivre là-bas dans cette cabane dans les bois ; pas franchement nouveau et finalement assez plat sauf si l’on adore vraiment la rébellion style pédé-branchouille ; excepté bien sûr les scènes des transformations et bien sûr celle hilarante du flic pris à son propre jeu, ainsi que définitivement du moment trépidant de la directrice du recrutement vilaine rapporteuse donneuse de leçons et de plus alcoolique ! Finalement ces fameux gâteaux ne devaient pas être assez fort... A NE PAS RATER BIEN SUR : La scène du « casting« , formidablement réaliste ( Et contenant d'ailleurs toutes ces icônes de futurs rebelles et/ou stars de l’écran infiniment dociles… ) et dont on se demande si elle a été écrite !
Un film en demi-teinte, mais tout simplement drôlatique , grâce au talent d'Anna Faris, qui joue ici ce qu'elle sait le mieux jouer, les filles paumées et stones. A voir, sans plus
Une fille totalement désabusée face à la réalité à cause d'une ingestion trop poussé à la "douille" et aux "space cakes" et tout ça dès 10h15 du matin ! Ce qui promet une journée plus que houleuse avec une liste de choses à faire au but parfois discutable ! Le film est plutôt comique. Néanmoins, les gages sont toujours trop similaires. Autant on est surpris dans le premier quart d'heure du film, autant le reste du temps on s'ennuie... Et à la fin on ne tient plus ! La BO est magnifique par contre ! Tout comme le générique psychédélique très féminin et drôle !
Ohlala mais qu'est ce qu'il est pourri ce film. L'affiche me tentait bien et même avec le synopsis je ne m'attendais pas à grand chose mais je pensais qu'il pouvait y'avoir un certain intérêt .Et bien je me suis carrément trompé. Dés la premiére scéne je devine la couleur du film et encore pire avec le générique du début qui aurait put être réalisé par un enfant de 3 ans sur paint. Le découpage du film en sorte de sketch sans lien devient franchement trés lourd et on ne sourit que quelque fois. La vision du trip est quand même bien réalisé c'est a dire on ne prend en compte que l'instant présent sans trop réfléchir mais hélas un trip ce n'est pas un film. Bref si vous allez voir smiley face pensez à contactez votre dealer avant parce que pour le coup c'est le type de film à voir aprés un gros joint. Un film de drogué uniquement pour les drogués.
Un trip sous forme de comédie déjantée interprété par une actrice plus vraie que nature.
Greg Araki nous rend addict de ce road-movie sous acide : de par sa mise en scène très minimaliste mais hallucinante, des situations hilarantes, un film à faire(+)tourner ...
J'avais déjà été un peu déçue par "Splendor", et l'affiche de Smiley Face ainsi que sa bande annonce m'effrayait un peu, mais en grande fan de "la trilogie de l’apocalypse adolescente" d'Araki, je ne pouvais pas passer à coté.
J'ai accordé le bénéfice du doute aux premières minutes, puis je me suis forcée à ne pas quitter la salle au bout d'une demie-heure, me répetant que le niveau serait peut-être relevé par la suite. Quelle déception ! Les blagues sont nulles, l'histoire banale, les situations peu originales, le visage grimacant d'Anna Faris en gros plan durant la moitié des scènes très irritant... bref, la totale.
POur faire court ce film est une HONTE! 10 personnes sont sorties de la salle avant la fin du film et très honnetement je ne l'ai jamais fait mais l'envie ne me manquait pas! L'actrice est très mauvaise (grimaces exacerbées....on n'y croit pas une seconde!)Le scénario est vide et trop facile et même assez cliché.vision grotesque d'un bad trip surréaliste auquel on ne s'accroche pas une seconde. A la fin de la séance les spectateurs étaient aussi outrés! désolé je ne comprend pas comment un film aussi mauvais peu récolter des critiques positives. Même Astérix est forcément mieux!!!!!..............
Gregg Araki fantasme sur la rencontre entre Roy Lichtenstein et Luis Bunuel. Ce désir trivial donne naissance au singulier objet qu’est «Smiley Face» (USA, 2008). Usant de textures aux couleurs aigres et d’effets gadgets aux vertus surréalistes, Araki narre la déambulation absurde d’une actrice accro au chanvre. Sur le même mode de la flânerie absurde, le cinéma américain a aussi produit «Easy Rider» de Dennis Hopper. Or il y a dans le film d’Hopper un discours politique que dénigre Araki (jusqu’avant la fin). La réussite de «Smiley Face» est d’imbriquer des saynètes, sans unité véritable entre elles. Ce choix de ne pas accoler les péripéties pour former un bloc narratif nous rend les scènes plus présentes, nous immisce dans l’instant du «trip». Araki conditionne notre attention à l’instant seul, comme soumis à une drogue qui évincerait toute notion de temps pour ne garder que celle du présent. Cette aptitude du film d’Araki à rendre les scènes immédiates à elles-mêmes rejoint la faculté de l’hallucination à «aiguiller» notre attention sur notre seule existence. Le film se fait l’expérience joviale de la drogue. Centré donc sur les divagations stupéfiantes de Jane, «Smiley Face» permet, dans le même temps, d’admirer l’interprétation insolite d’Anna Faris. Son talent humoristique prend de l’épaisseur par une diction scandée et instable, au grès de ses excès traumatiques, et par une véritable politique gestuelle. Faris n’est pas une entité, elle n’est là qu’un corps flasque dont l’incontrôlable humeur déclenche un humour pathétique. Il y a dans l’interprétation d’Anna Faris le vol hanté de ses comiques burlesques, tels Lloyd ou Keaton. Mais le film n’appose pas l’empreinte de ses instants, car c’est en vue de sa fin que le bât blesse. Tout le plaisir potache que peut procurer l’expérience surréaliste du film s’écroule quand survient le final moralisateur, où si elle n’a été désiré ainsi, en ressort cruellement comme tel.