Mon compte
    Little Odessa
    Note moyenne
    3,8
    2118 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Little Odessa ?

    176 critiques spectateurs

    5
    41 critiques
    4
    51 critiques
    3
    49 critiques
    2
    25 critiques
    1
    7 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    40 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film noir excessivement ressérré, où dialogues, parti pris psychologiques, manifestations émotionnelles, effets de dramatisation, sont ramenés au strict minimum. En découle une étrange distanciation, à la manière d'une conversation que l'on surprendrait sans être vu ni entendu, où l'empathie naît de l'evidence des solitudes respectives. La violence n'est pas choquante par sa sauvagerie mais bien plus par sa froideur, son côté mécanique, évident. Le dernier plan est tout simplement excellent.
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    25 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2022
    Avec Little Odessa, James Gray vient là nous livrer déjà un film majeur pour ses premiers pas sur grand écran.

    Drame familial plus que polar sur la mafia russe comme le film est souvent vendu, le jeune cinéaste de moins de 30 ans a l'époque aborde des thèmes qui lui seront cher tout au long de son parcours cinématographique : la relation père-fils, la relation fraternel, l'homme bannit de sa famille...

    Pour ce faire il met en scène une famille russe, qui s'en sort comme elle peut, avec au milieu cette maman mourante, ce père qui veut protéger sa famille mais qui semble perdu voir impuissant, et ce petit Reuben qui a du mal à s'y retrouver au milieu de tout ça, en particulier depuis le bordel que son grand frère, de retour dans son quartier d'origine alors même qu'il y est bannit, vient occasionner.

    Joshua, incarné par un Tim Roth dans l'un de ses plus grands rôles, est un homme qui au fond de lui veut faire le bien, mais qui ramène en même temps toujours le mal. Il retourne dans son quartier d'origine, mais pour tuer quelqu'un, il va voir sa mère mourante mais sur le chemin il se tape avec son père, il passe des moments avec son petit frère Reuben mais il l'initie malgré lui à la violence de la rue.

    Une violence qui est d'ailleurs la façon numéro une de s'exprimer pour Joshua, que ce soit avec son père, sa copine ou ses victimes. Cette violence n'est jamais montrée de façon jouissive, ni même "gratuite", elle est sèche et impitoyable.

    Ce qui caractérise aussi ce film c'est sa froideur. C'est sans aucun doute l'un des films les plus froids et triste que j'ai pu voir, pas une once de bonheur, pas un sourire, pas un espoir, ça ne peut pas bien se finir (et ce ne sera pas le cas).

    La faute à une réa glaciale, tout comme le contexte qu'il y a autour, à savoir un hiver New Yorkais, dans un quartier qui a lui seul est un personnage à part entière (l'ntrigue mafieuse lui donnant une image très noire), ainsi que les relations mise en place. James Gray c'est l'archetype du cinema sans fioritures, rien de superficiel, très peu de musique, mais quand elle est présente elle est fort bien utilisée. Il garde aussi toujours une certaine distance envers l'histoire qu'il raconte et ses personnages. Pour autant on ressent fortement quelque chose de très personnel dans l'approche et dans les sujets qui sont traités.

    Le choix de scène est parfait, pas une n'est dénué de sens ou d'intérêt, chaque dialogues est évocateurs, et surtout tout est placé au meilleurs des moments, même les événements les plus tragique.

    Parce que oui, on va le voir dès ce Little Odessa et au moins dans 2 ces projets qui suivront, James Gray est un amoureux de la tragédie. Et qui dit tragédie dit mort, inévitablement. Il faut s'attendre à voir ses personnages en prendre plein la gueule, mourir même, et dans des scènes magnifiques pour la plupart, comme ce dénouement sordide qui vient nous asséner un ultime coup de massue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    Little Odessa est le premier film de James Gray et franchement c'est un bon début. Tout d'abord, chose étonnante pour un premier film : la réalisation est maitrisée et esthétiquement le film a une certaine identité, se déroulant quasi uniquement dans un ghetto aux couleurs ternes et tristes. L'histoire est plutôt prenante (même si un peu confuse par moments) et spoiler: quelle horrible fin, complètement inattendue, je regrette juste qu'il n'y ait pas eu un règlement de compte entre Joshua et le gangster
    . Les acteurs sont franchement bons, en particulier Tim Roth et Edward Furlong, qui auraient tous deux mérité une meilleure carrière, surtout que leur jeu est toujours de qualité.
    Un polar sombre, peinture de la violence d'un ghetto, un premier film pas infaillible mais réussi. À voir.
    buddy-holly
    buddy-holly

    104 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2010
    Un petit chef-d'oeuvre mafieux de James Gray.Son premier film et déjà,de loin,un très très grand film.Tim Roth est impeccable,l'histoire est sombre et dur et la mise en scène et parfaite.Un film noir pur et dur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Après "Raging bull" la semaine dernière, je me suis fait un autre de ces monuments incontournables et géniaux unanimement encensés et portés au firmament du 7ème art, Amen. Décidément, je ne dois pas être foutu comme les autres. Little Odessa...............................c'est chiant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    428 abonnés 4 758 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Un jeune tueur à gages revient dans le quartier de son enfance pour un contrat qu'il aurait préféré refuser.
    Un faux polar sombre assez lent mais envoûtant grâce au talent de mise en scène de James Gray qui démontre déjà tout son talent dans son premier film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 avril 2011
    C'est quand même plutôt chiant!! Certes il y a de bonnes idées mais c'est long, 1h30 pour si peu... Les acteurs sont pas trop mal, la bande-son est plutôt bonne mais le scénario ne suit pas du tout. Dommage car on sent que le potentiel est pourtant là mais ça ne décolle pas. Au final c'est donc une déception...
    Maqroll
    Maqroll

    133 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Premier film de James Gray, l'un des génies incontestables du cinéma actuel, où déjà l'essentiel est en place. Un scénario, d'une solidité qui force l'admiration, rapporte une histoire tragique d'humanité violente où les liens de famille se révèlent comme étant à la fois la force et la faiblesse absolues de l'être humain, pris dans ses contradictions et ses impossibilités. Ce qui frappe dès cette première oeuvre est la justesse de l'analyse psychologique des personnages et des ressorts de leurs actions. La mise en scène et la direction d'acteurs sont d'une maturité étonnante. L'interprétation (avec Tim Roth en tête de liste) est d'une homogénéité absolue et on sent les acteurs en phase totale avec l'auteur. La caméra filme les rues de New York avec un oeil neuf, restituant une esthétique stupéfiante. Un très grand moment de cinéma dans une oeuvre en cours passionnante.
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    Vraiment long, en 1h30 on à un scénario de cours métrage.. Dommage pourtant il y a de bonnes idées de réalisation, de bons acteurs.. mais non.
    ER  9395
    ER 9395

    75 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Première réalisation pour James Gray , ce polar avec ses défauts mérite quand même le détour et nous annonce dans le futur des films bien plus aboutis .
    Roub E.
    Roub E.

    747 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2024
    Le premier film de James Gray contient déjà ce qui marquera sa filmographie, à savoir des polars sombres, où la place de la famille, de la fatalité et du regret sont au cœur du récit. Little Odessa nous plonge dans le quartier russe New Yorkais avec un tueur à gage qui revient pour honorer un contrat qu il aurait préféré éviter. Dans ce premier rôle Tim Roth joue la carte de la cocotte minute qu on s en prêt à exploser à tout moment. Pour lui donner le change on trouve Edward Furlong dans une prestation qui confirme le potentiel qu il avait et que sa carrière est tout de même un sacré gâchis. James Gray fera encore mieux par la suite mais pour un premier film c était déjà une belle réussite.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 016 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2022
    « Little Odessa » est le premier film de James Gray tourné en 1994 juste à la fin de ses études de cinéma à l’Université de Californie du Sud après qu’un producteur (Paul Webster) ayant vu son film de fin de cycle lui a proposé d’écrire un scénario qu’il puisse financer. Fils d’émigrés russes, le jeune homme de 25 ans ne cherche pas longtemps pour trouver le décor de son film noir « Little Odessa » qui se déroulera dans Brighton Beach, un quartier juif ukrainien de Brooklyn . Joshua Shapira (Tim Roth) est un tueur à gages froid et sans émotion qui est appelé à exécuter un nouveau contrat dans le quartier où il a grandi mais aussi où il a refroidi le fils de l’un des pontes de la mafia locale. Il veut bien sûr travailler vite et incognito mais son visage est connu et les nouvelles vont vite. Son jeune frère (Edward Furlong) finit par le rencontrer pour lui apprendre que leur mère (Vanessa Redgrave) est condamnée par une tumeur cérébrale. Dès lors tous les scénarios du pire sont ouverts pour que James Gray délivre un film parfaitement maîtrisé qui emprunte beaucoup dans sa structure à la tragédie grecque. La direction d’acteurs du très jeune et inexpérimenté réalisateur est déjà très efficace notamment face à des pointures telles que Vanessa Redgrave et Maximilien Schell dans les rôles des parents de Joshua. Quant à Tim Roth archange de la mort de retour chez lui pour y semer le chaos, il n’est comme souvent pas dans la retenue mais parvient néanmoins à être la plupart du temps glaçant. Un film comme beaucoup aimeraient en réaliser en tout début de carrière. Le box-office n’a pas été au rendez-vous, sans doute en raison de la trop grande noirceur du propos concernant les relations toxiques qui régissent la famille Shapira sur laquelle, certains spectateurs ont peut-être pensé que James Gray s’appesantissait trop au détriment de l’intrigue policière. Heureusement, le Lion d’argent récolté à Venise a permis à James Gray d’avoir une seconde chance pour parvenir à réaliser six ans plus tard « Yards » , nouvel échec commercial. Une carrière unique donc que celle de James Gray au talent unanimement reconnu mais dont les films couvrent rarement leurs frais. Phénomène très courant en France mais très exceptionnel pour ne pas dire unique à Hollywood.
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Sombre, froid comme le regard de ces Russes qui peinent à exprimer leurs sentiments et leurs faiblesses, cette tragédie de famille mafieuse nous entraîne dans une atmosphère singulière, taiseuse, lourde, sourdement douloureuse. Avec ce premier film James Gray annonce son intérêt pour les relations humaines ébranlées ainsi que le désenchantement sociétal tout en manifestant un sens aigu de la mise en scène malgré quelques maladresses narratives dans le montage voire dans le rythme lancinant qui en rebutera certains. Cependant, l'expression des non-dits et des diverses manières de fuir son environnement se manifeste excellemment, portée par l'interprétation intense de Tim Roth et d'Edward Furlong. Quel coup d'essai!
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2020
    Pour son premier film, « Little Odessa », James Gray se dit inspiré par « L’homme qui tua Liberty Valance » de John Ford. Mais en louchant ambitieusement sur l’élégance du « Guépard » de Visconti, il touche davantage au réalisme de « Rocco et ses frères ». S’il garde de Ford la communauté, l’enterrement de sa mère, faible lumière vacillante, son extinction ôte tout espoir d’humanité, toute indication d’une voie quelconque à Reuben. Dans un espace concentrationnaire, se développe une tragédie linéaire dont Joshua, le grand frère est à la fois l’ange sombre et le prophète suicidaire. Tueur sans état d’âme, revenu dans le quartier pour honorer un “contrat”, il veut revoir sa mère mourante une dernière fois, ajoutant ainsi la tragédie à la tragédie. Cette habile construction scénaristique sera réalisée de manière presque documentaire, laissant volontairement peu de place au pathos. L’ascension sociale du rêve américain est remplacée par la misère mentale d’un espace commun et partagé, qui empêche toute échappatoire et imposant un désagréable goût dans la bouche : celui des cendres que Joshua laisse derrière lui. Loin de tout aspect lacrymal, la réalisation parfois encore mal maîtrisée dans sa lenteur, prend le spectateur aux tripes pendant un long final oppressant. A vingt quatre ans, James Gray fait déjà preuve d’une direction d’acteur très précise avec une mise en scène qui ne l’est pas moins. Ce casting impeccable bénéficie d’un choix musical grandiose et d’une mise en image de Tom Richmond qui fait la part belle à des clairs obscurs picturalement magnifiques et certains plans semblent issus d’une galerie de tableaux grâce à des décors très étudiés (il gardera la même direction artistique pour “The Yards”). “Little Odessa” dans le parcours auto biographique de James Gray, juif d’origine russe ayant grandi à New York, peut être considéré comme l’avant “The Yards”. Malgré le montage parfois relâché, entraînant une perte de densité par instants, cette première réalisation est déjà un très grand film.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 038 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    Little Odessa a été ma porte d'entrée dans le cinéma de James Gray, notamment dans sa trilogie "Crime et Famille". Premier volet, le suivront The Yards et La Nuit nous appartient, portés par un duo surprenant, Mark Whalberg/Joaquin Phoenix, remplaçants de deux étoiles montantes des années 90, les excellents mais trop peu reconnus (par des mauvais choix de carrière ou, carrément, une carrière avortée) Tim Roth et Edward Furlong.

    Véritable égérie du drame Shakespearien de James Gray, ils forment un duo inoubliable et profondément humain, duquel découle les plus profonds et jolis thèmes de l'oeuvre. Quête de l'identité familiale, du pardon des erreurs du passé, de l'acceptation d'immigrés au sein d'une communauté perdue, et de cet homme, Tim Roth, qui fait tout pour éviter à ses proches de pâtir d'un passé dont il n'a connu, jusque là, que peu de répercussions.

    C'est Edward Furlong qui représente son lien avec le présent : frère égaré qu'il retrouve, il incarne avec sa fougue et son talent d'antan cette génération années 90 en quête de repaires, éprise d'une culture underground et que la vie forçait à rendre adulte avant l'âge; alors, il fume, il est violent mais quand même enfant, se situe toujours entre l'innocence et le désespoir, donnant vie à l'un des personnages récurrents de la filmographie dramatique de Gray : l'homme inexpérimenté qui, sous couvert d'influences ou d'espoirs de vie, se conduira seul à sa perte, pour de bonnes ou de mauvaises raisons.

    En cela, Little Odessa est un choc : premier film et scénario de James Gray, il est autant à reconnaître pour son écriture magnifiée par son sens du tragique et des émotions, que par la beauté froide de sa photographie, qui représente la ville comme un personnage à part entière, devenue gouffre des vies de ces gens de rien, qui tentent, par la criminalité, la vengeance ou la solidarité mal placée, de s'élever, du moins socialement, au moins humainement.

    C'est ce que vit Tim Roth qui, désireux de se racheter, va renouer contact avec ceux qu'il aimait quand il était adolescent, jusqu'à devenir, pour Furlong, le père protecteur de substitution face à ce géniteur ultraviolent, que le passé a rendu intolérant, dur, cible de mauvais choix qui impacteront sur une écriture à la conclusion parfaite, loin des écarts explosifs américains habituels. Un plan, des vêtements pendus, le silence de l'après coup de feu : Gray marquait l'esprit des spectateurs avec une finesse rare, et une humanité à toute épreuve.

    C'est aussi cela qui rend Little Odessa excellent : sa simplicité presque intimiste, qui va préférer se concentrer sur la vie et la psychologie de ses protagonistes plutôt que sur les scènes d'action que pourrait entraîner le métier de tueur à gage de ce diable de Tim Roth, parfaitement inséré dans l'intrigue au travers d'une scène d'introduction aussi court que coup de poing. Il y a quelque chose de rafraîchissant à voir enfin un film noir récent aussi maîtrisé, emprunt d'influences littéraires et de passages beaux servant autant la narration que la psychologie des personnages (les scènes d'amour entre Roth et la très convaincante Moira Kelly sont un grand moment de cinéma, retranscrivant avec habileté l'état d'esprit du moment de notre héros voué à une vie de solitaire).

    En ce sens proche du Samouraï de Melville, Little Odessa est un upercut en pleine poire réalisé de main de maître par un James Gray qui se démarque, loin s'en faut, par son écriture maîtrisée, humaine et aboutie, où le tragique se mêlera parfaitement à l'intime, au réel, à la vie routinière de ces fils d'immigrés sans place dans la société. Et si la fin laisse pantois, c'est qu'elle est à la hauteur de la promesse : celle de voir un film noir rendu pertinent par sa simplicité, qui conte la vie d'une fratrie (et plus largement d'une famille en implosion, à l'image de la mère malade) plutôt que les exploits guerriers d'un tueur à gages confirmés.

    Ayant évité tous les pièges de son postulat, il se pose comme l'un des plus beaux polars qu'on puisse voir, admirable par sa gestion des sentiments et son jeu d'acteurs fantastique, parfait soutien pour une oeuvre prodigieuse par sa forme et par son fond, qui joue avec maestria de la solitude et du romantisme du tueur à gage cinématographique.

    Little Odessa, moment fort de trois carrières de grands artistes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top