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Laurent Boutonnat
1 abonné
86 critiques
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5,0
Publiée le 3 octobre 2023
Film magique qui nous replonge dans la folie des années 90 ! Un film qui parle évidemment de tolérance et de liberté, mais qui n'hésite pas également à se moquer des trans qui sont souvent dans l'excès. Toutefois, ce n'est pas de la moquerie méchante, mais plutôt de l'humour. Aujourd'hui, vu le fanatisme ambiant, je pense qu'un tel film serait très mal accepté...
Décalé, mal élevé, comique et tendre. La Bernadette (Ralph) et ses répliques sont inoubliables (je pense que les citer ici ferait que la critique serait censurée, et c'est justement ça qui fait leur force). A voir absolument, surtout lorsqu'on fait partie de près ou de loin de la population concernée :)
S’il ne peut résister à quelques élans feel good faciles qui martèlent l’idée d’un rassemblement de personnes en marge pour, le temps d’une chanson, faire communauté, Priscilla vaut surtout pour l’oxymore qu’il compose une heure et demie durant : capter des corps habillés d’étoffes diverses et multicolores dans des chorégraphies au contact de décors rugueux, hostiles, aussi massifs et inhospitaliers que l’est le désert australien. Les villages traversés, les gargotes dans lesquelles se produisent les artistes en étapes sont autant de mises à l’épreuve qui leur rappellent la nécessité de s’imposer par la danse ou par la gouaille – répondre à une provocation par une autre, plus vulgaire et blessante encore. Le réalisateur conjure le film à thèse axiologique en représentant les trois travestis comme des individualités singulières contraintes de cohabiter dans un bus ; le premier est exubérant, le deuxième nostalgique et aigri, le troisième enfin lancé dans une quête amoureuse et familiale.
L’intérêt réside alors dans la conversion d’une trajectoire individuelle en odyssée collective, d’abord à l’échelle du bus, puis à l’échelle des contrées traversées et donc de l’Australie. Si le rejet s’exprime à de nombreuses reprises, il semble moins intéresser le long métrage, soucieux de montrer l’acceptation du public tantôt immédiate tantôt par paliers ; aussi révèle-t-il les difficultés des travestis à s’accepter eux-mêmes et à s’épanouir. La route devient errance intérieure, thérapie que le regard altruiste d’un fils ou d’un vieil homme saura interrompre. Nous donner à voir le show et ses coulisses nous rend à la fois spectateurs et confidents ; la démarche esthétique entreprise par le film correspond donc bien à la construction d’un point de vue humaniste parce que complet, au-delà des apparences au demeurant somptueuses – les costumes ravissent de bout en bout, récompensés d’un Oscar. Priscilla s’affirme telle une œuvre aussi excessive et vibrante d’humanité que ses personnages. Une réussite.
Le film déborde peut-être de paillettes ou de déguisements excentriques mais il déverse sur le spectateur une formidable dose d’humanité. L’amitié, la force de vivre la différence. Se battre évidemment et choisir d’être ce que l’on veut être. Et tout cela en musique.
Un road trip rafraîchissant en compagnie d'un trio exceptionnel et même surprenant : qui aurait cru qu'un jour Terence Stamp jouerait un transsexuel ? D'autant plus que la perruque lui va à ravir. Quant à la phrase sur le tampon, elle est culte.
Ce film australien relatant un road movie de 3 « folles » rappelle sérieusement le ton de La cage aux folles. On rit néanmoins un peu moins, voire pas du tout en fin de film où le ton grave l’emporte, mais en revanche on voyage au travers de l’Australie et on assiste à différents numéros musicaux de qualité. J’ai apprécié les dialogues souvent truculents et directs. Globalement un bon moment de cinéma avec de bons acteurs.
J'adore ce film ! Il me communique une énergie positive intense par sa drôlerie , sa fantaisie, sa tendresse ... je ne ma lasse pas de le regarder et danser sur le dernier morceau d'ABA ! Fabuleux décors et costumes !
Priscilla, folle du désert est une comédie très fun, autour de la communauté drag queen, communauté finalement assez peu présente au cinéma (et jamais au premier plan). On suit dans cette aventure, trois drag queens à la très forte personnalité mais extrêmement attachants. C'est également le casting qui pousse le film vers le haut : Terence Stamp (impeccable), Hugo Weaving (toujours juste) et Guy Pearce (dans ses débuts au cinéma mais déjà extrêmement convaincant en folle particulièrement explosive). Un film ovni très sympathique.
Un mélange Road movie, film sur l’acceptation et Feel good movie ou l’on va suivre le voyage à travers le désert australien de deux travestis et d’un transsexuel qui préparent un spectacle déluré. C’est très souvent cliché, mais la bienveillance dont il fait preuve, son intérêt pour ses personnages fait passer outre ce défaut. Si j’ai parlé de clichés ce n’est pas une comédie qui se moque mais un vrai portrait de personnages dont la personnalité est bien développée. Ça n’est pas grandiose mais c’est un film qui ne bouscule pas et rempli d’ondes positives.
Un film ovni dans la carrière de trois acteur, Hugo Weaving, Guy Pearce et Terence Stamp. Trois folles qui voyage en bus pour faire un show à l'autre bout des Etats Unis. Une route semé de situations cocasse très drôle pimenté par des dialogues ciselés, coupé aux couteau. "Qui m'aime me suive". Une idée reçu originale pour parler de l'homosexualité, dans ces qualités et ces défauts. Une excellente bande son, bien représenté sur scènes, bonne chorégraphie, bon costumes. Je suis, par moment, obnubilé, transporté par les sentiments qui y règne, humour, émotions. Un père, qui cherche la permission de son fils, pour qu'il soit une femme. C'est pas tous les jours qu'on a ce genre de scenario. Un chef d'œuvre !
En 1994, Stephan Elliott signe un road-movie sur-vitaminé à la fois drôle et émouvant. A bord d’un bus baptisé « Priscilla », trois amis gays traversent l’Australie pour se rendre au cœur du désert, à Alice Spring, produire leur spectacle de drag queens. Si de prime abord le ton semble léger, cette comédie musicale offre un message sincère sur la différence et la tolérance. Les paysages grandioses de l’Outback sont parfaitement magnifiés par la caméra du réalisateur. Le côté kitsch des costumes et des chorégraphies associé à une bande-son de grande qualité nous plonge dans un univers rarement évoqué au cinéma. Quant à la distribution, elle est excellente. Au côté de Terence Stamp, on découvre le talent de jeunes acteurs dont Hugo Weaving (« Matrix », « Seigneur des anneaux », etc.) et Guy Pearce (« Memento », etc.). Bref, un vrai régal pour les yeux, les oreilles et le moral.
"Pricilla folle du désert" fait partie de mes films cultes !! Ces 3 drague queen sont très attachantes, chacunes avec ses blessures, son histoire, son passé et sa personnalité ! Les rencontres à travers leur périple sont parfois dures face aux préjugés de certains habitants et très touchante lors de leur rencontre avec les bushman... Et que dire de la bande son qui fait partie intégrante du film !! À voir absolument !
Un film très drôle! Assez révolutionnaire pour l'époque mettre en avant un groupe de dragqueen avec des acteurs hétéros qui ont pris le risque de choquer ou déplaire. On ne peut renier les stéréotypes qui sont là tout le long du film mais cela reste en bienveillance et non en ridicule. Mention spéciale pour Terence Stamp qui est vraiment la dernière personne que l'on aurait imaginer jouer dans ce film mais c'est un vrai plaisir!