Avis : Hostel - Chapitre II - Page 8

Excellent film mais dommage qu'il ne se prend pas assez au sérieux...

Eli Roth s'encombre dans une mythologie fade et sans envergure tout en tentant de garder la recette de l'excellent premier opus dont il n'atteint jamais le niveau. Restes quelques bons moments et un retournement de situation bien senti dans le final.

Les meurtres sanglants sont de retour dans cette suite d’Hostel. Toujours affreux et dérangeant, avec des effusions de sang et des hauts le cœur, avec un curseur de l’horreur à son apogée, Hostel 2 ne va plus loin que le premier volet mais développe son univers. Les femmes aussi sont soumises à ces violences mais surtout on suit le chemin des tueurs, ces riches hommes en quête de sensations fortes ainsi que de l’entreprise qui gère cette boucherie. Bien qu’il faut être dérangé pour aimer ce genre de films, on a envie de voir un ultime volet de sacrifices pour conclure ces films.

La curiosité me pousse à me diriger vers des univers dont l'attrait n'est pas premier dans mes choix cinématographiques, alors, je me dis puisque des suites se font, c'est que le film a rencontré son public, peut-être que je serais agréablement surpris. D'autant que le genre horreur ne me rebute pas.
Mais là, pour résumer et faire court, car le film ne mérite pas que l'on s'y attarde, là il n'y a rien à sauver, l'image est crade comme le film, on baigne dans le sang, le voyeurisme, la nudité crasse, un petit pervers s'amuse derrière la caméra, sans sens, sans but, sans histoire, juste de la chair et du sang. Cela convient certainement à certains, je n'en fais pas parti.

C'est tout se qu'on attend de ce genre de film. Du gore, de la torture, des fous psychopathes. Le film fait le boulot.

C’est atroce mais quelque part la terreur suscitée par cette histoire semble très proche d’une réalité que l’on voudrait croire inexistante.

Hostel Chapitre II est, à bien des niveaux, plus abouti que le premier volet de cette saga basée sur des interactions peu recommandables entre êtres humains. Eli Roth s'amuse, comme toujours, à mélanger cynisme et gore, ce qui donne quelques scènes vraiment réussies ( spoiler: la découpe "et dégustation gastronomique" sur place, l'émasculation juste au moment où Monsieur "allait commencer à être un homme en dominant une femme..." - oh, pauvre chéri -, et surtout cette partie de foot macabre qui conclut le film dans un dernier éclat de rire incrédule
). L'indice sonore pour savoir si l'on a le droit de se marrer : la petite musique classique qui est en décalage complet avec la boucherie qui se joue sous nos yeux. Boucherie qui, d'ailleurs, est vraiment mieux faite que le plastoc grossier du premier film, ce qui soulage nos rétines (encore marquées par l'énucléation qui ressemblait surtout à une grosse saucisse en plastique... Ici, le gore se tient très bien). On remarque que le nombre de "découpes" est en baisse, mais s'en plaint-on vraiment ? Non, car Eli Roth a l'intelligence de nous intéresser à tout autre chose : le point de vue des bourreaux, ce qui change tout à la dégaine de ce film. On passe de l'idée d'une suite bourrine et sans intérêt à une suite indispensable et plus cynique, en découvrant les visages des pères de familles souriant en faisant leurs offres d'achats sur une vie humaine, les soldes qui s'appliquent si le "produit" est d'occasion (on a trouvé l'idée génialement immorale), les règles strictes qui obligent un bourreau à ne pas laisser le travail à moitié fait (sinon on lâche Zeus et Apollon...). On s'offusque, on s'étonne, on rit avec un soupçon de dégoût, vraiment ce Hostel II est un solide film, une suite qui pousse le concept plus loin sans tomber dans le piège de la surenchère de chair fraîche (une finesse qu'on apprécie fortement). Mention à la mise en scène de Roth, vraiment celle d'un connaisseur de l'image : l'ouverture du "petit-déjeuner morbide" (où le son des gouttes laisse entrevoir ce qu'on va trouver...et on est quand même surpris), la scène du compartiment du train dérangeante ( spoiler: le floutage du vieux moustachu, la lumière qui coupe, hop il est dedans derrière la femme qui ne l'entend pas...
Aussi simple que ça, on frissonne), [spoiler]les gamins qui désignent un copain à dégommer[/spoiler ](on a beau ne pas voir l'acte final sur l'enfant, notre cœur est brisé), et évidemment ce petit clin d’œil entre potes (pour finir sur une note plus joyeuse) quand on voit que le film diffusé à la télévision est Pulp Fiction (sachant que Tarantino a fait la promo de Eli Roth sur plusieurs films, c'est un coup de coude sympa en retour). Ainsi, Lauren German (oui, Chloe Decker dans la série Lucifer) va vraiment bien au teint de ce film à l'humour (très) grinçant, à la tacle évidente sur le pouvoir, à l'inclusion de femmes dangereuses parmi les bourreaux, aux effets "cracra" bien plus réussi, aux scènes mémorables, et à l'envie d'aller plus loin que le premier film sans faire "bêtement plus gore", ce qui est une leçon pour bon nombre de suites horrifiques qui se reposent sur ce simple concept pour faire le travail à moitié. Zeus, Apollon, attaquez.

Je dois dire que je n'étais pas vraiment confiant envers cette suite de "Hostel", une nouvelle fois réalisée par Eli Roth et sortie en 2007, car je n'avais pas vraiment accroché au premier, tout simplement. Je dois même d'ailleurs avouer que je n'en garde que très peu de souvenirs, pour ne pas dire plus du tout. Et si cette suite débute de la même manière, elle s'en démarque finalement assez vite pour nous livrer quelque-chose de plus original ! En effet, si le premier ne se limitait, il me semble, qu'au côté torture porn (et on ne pouvait pas trop lui en vouloir non plus car il s'adressait à un public amateur du genre) avec un scénario très léger, celui-ci va beaucoup plus creuser ses personnages, à la fois du côté des victimes mais également du côté des bourreaux, et notamment des riches qui achètent les personnes qu'ils veulent tuer. On se retrouve ainsi devant un film plutôt original qui place le spectateur des deux côtés de la barrières (ce qui est plutôt rare dans un film d'horreur, qui privilégie en général le point de vue de la victime ou des enquêteurs) mais surtout qui s'amuse constamment à jouer avec nos attentes ! En effet, le film prend assez souvent le spectateur au dépourvu, enfin surtout sur la fin qui redonne de l'intérêt au film ! Car oui, ce dernier possède tout de même un certain ventre mou ; si la première partie dans le train est très sympa, le reste est un peu plan-plan avec des personnages de nouveau stéréotypés aux réactions débiles. La mise en scène est quant à elle plutôt bonne et puis surtout, on se rend compte que ce second opus abandonne peu à peu le côté gore qui est beaucoup moins présent que dans le premier film ! "Hostel : Chapitre II" est donc une suite, dans l'ensemble réussie, qui arrive à renouveler le concept du premier tout en surpassant ce dernier !

Le film d'Eli Roth est d'un sadisme écœurant, pervers au possible, mais dépeint également le constat d'une société pervertie, dans laquelle la mort est banalisée, dans laquelle les situations précaires se multiplient sans que personne ne bouge le petit doigt. Avec cette morale ambiguë qui affirme que c'est en faisant le pire qu'on peut survivre. Hostel Chap II confronte son spectateur à sa propre perversité avec parfois un certain style mais un manque cruel d'originalité.

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Hostel 2 est plutôt une bonne surprise. J'avais été moyennement emballer par le premier opus qui malgré de bonnes qualités sombrait un peu dans l'ennuie. Celui ci change tout autre de sujet, on sens un vrai travail d'écriture, une vraie remise en question de la part du réalisateur. C'est très clairement son film le mieux écrit, les personnages sont compliqués et torturés en fait au final c'est bien plus un drame qu'un film d'horreur et c'est en même temps le vrai défaut du film mais aussi sa plus grande qualité. Dommage pour ceux qui voulaient voir un film d'horreur tant mieux pour les autres. En tout cas moi ce mélange des genres m'a passionner.

Une suite du niveau du 1er opus qui évite la redite en adoptant le point de vue des bourreaux (Richard Burgi et Roger Bart, échappés de "Desperate Housewives", parfaits) en plus du point de vue plus traditionnel des victimes (Lauren German en tête). Eli Roth, qui livre un "Hostel 2" moins inégal (mais moins traumatisant) que le 1er, nous réserve quand même quelques moments très originaux (comme les enchères) et quelques scènes bien gores comme la bain de sang ou le "découpage" de l’intimé de Stuart. A noter, la scène d'intro avec Jay Hernandez (le seul survivant de "Hostel")!

Cette semaine, au rayon “tripes et boyaux”, nous vous proposons “Hostel - Chapitre II”, deuxième arrivage de la saga d’Eli Roth qui, avec les “Saw”, a concourru à faire du film de torture un sous-genre du cinéma d’horreur. Le succès du premier opus aidant, Roth ressort les outils pour une deuxième tournée de sang, avec l’objectif avoué d’enfoncer un peu plus les limites du soutenable.
Serait-ce donc une version light qui est sortie ? Pas que l’on rafole au plus haut point de la vue de corps mutilés, mais les déclarations du réalisateur, corroborrées par certaines rumeurs (un de ses amis serait ressorti d’une projection en serrant les dents), nous donnaient le droit d’attendre un peu plus d’inventivité, et un peu moins de retenue dans le gore. “Hostel II” n’en est pas non plus dépourvu, mais à l’exception de deux scènes-choc dérangeantes, Eli Roth insiste trop longtemps sur la mise en place du piège qui va se refermer sur les trois étudiantes américaines appellées à finir en pièces détachées. Ledit piège étant visible dès les premiers instants, et le scénario aussi creux qu’un cadavre eviscéré, l’ennui monte plus vite que l’adrénaline, alors que le film cherche sa voie, entre remake paritaire et vraie suite. Une idée intéressante émerge pourtant du lot : alterner le point de vue des adolescentes avec celui de leurs futurs bourreaux. Deux américains (qui - ironie ? - sont joués par deux comédiens issus de “Desperate Housewives”) aux motivations floues (même si l’un d’eux évoque une frustration sexuelle conjugale), qui font état de la part d’horreur qui peut se cacher en chacun de nous, et rattrapent un peu l’ensemble avec une pointe d’intelligence assez rare dans le genre, avant une plus convenue.
Et une porte ouverte à un “Hostel III” ? Pas sûr, Roth ayant récemment nié vouloir remettre le couvert, de peur de ruiner sa saga, pourtant très rentable, démontrant ainsi que, si son film manque cruellement de sang neuf, il n’est finalement pas si opportuniste que ça.

Suite parfaite du premier opus elle reprend exactement où c'était arrêté le premier.

Moins érotique que le premier, on suit pourtant un groupe de splendides femmes qui sans le savoir suivent les traces de nos premières victimes.

Surenchères de tortures, de meurtres, bien que débiles et très malsains, cela se regarde sans être gerbant!! Et toujours un très grand final....

A l'inverse d'un SAW, ce qui surprend dans Hostel, c'est qu'il y a un scénario, une idée qui fait froid dans le dos et qui fait penser aux films THE SKULL le gore en plus.

J'en redemanderai presque: vivement le 3 en fait....

Une suite presque aussi bonne que son prédécesseur, ce qui est plutôt rare pour un film d'horreur. Beaucoup moins tourné sur la morale (l'effet de surprise après le premier n'est évidemment plus là), Hostel 2 se voit plus comme un torture-porn (intelligent), finalement très réussi et plutôt sympathique à regarder.
Ce deuxième volet rentre plus dans les coulisses de toute l'organisation, on ne suit donc pas seulement les victimes mais aussi leurs bourreaux et les responsables pour mieux comprendre pourquoi toutes ces tortures sont faites, et on y croit.
La fin, surprenante, est peut-être un peu trop improbable pour que le film nous comble complètement. C'est pour moi le seul point faible, car les scénaristes ont trop voulu jouer sur le fun et l'effet de surprise laissant de coté le réalisme, dommage.
Coté horreur, le film est moins angoissant (on sait a quoi s'attendre après le premier) et un peu moins gore qu'Hostel (à relativiser évidemment pour un film montrant des tortures), donc -légèrement- un peu plus regardable.
En général, Hostel 2 est un film d'horreur plutôt sympathique, à la hauteur du premier, suivant fidèlement son histoire. Très bonne surprise.

Eli Roth parvient intelligemment a se renouveler et à aller encore plus loin que le premier film. Le paroxysme du malsain est atteint, et le malaise est plus que jamais présent face à cette barbarie refoulée en chacuns. Simplement jouissif, mais encore une fois terriblement malsain et dangereux. Le début par contre est assez poussif.