Avis : Retribution - Page 2

Larry Clark et d’autres de ses concitoyens américains, lorsqu’ils veulent traiter de l’indifférence grandissante de la société, du manque de contact entre les humains, se penchent vers le monde adolescent, avec efficacité. Au Japon, pour parler du même sujet de l’indifférence, Kiyoshi Kurosawa raconte des histoires de fantômes, inlassablement. La rétribution du titre, c’est ce que les fantômes et les humains hantés par eux exigent de ceux qui les ont ignorés. Le prix à payer est important, puisqu’il y a des meurtres...
On peut rester en dehors de cette histoire, et penser qu’il y a probablement plus simple, ou plus sincère, pour condamner la dérive individualiste de nos pays dits riches, que la présentation de ce personnage codé, issu du registre du polar (le flic solitaire et déprimé) et plongé dans un monde irréel.
On peut aussi adorer cette ambiance légèrement effrayante, avec un fantôme féminin tout de rouge vêtu, plutôt charmant... Le récit est suffisamment tordu pour que l’esprit soit en alerte, bien que depuis bien longtemps, on a appris, dans les films de fantômes, à se méfier de ceux qui paraissent humains et qui ne communiquent qu’avec un seul personnage...
Au final, un film pas si original que ça, qui se voit sans déplaisir, mais sans fascination non plus.

Que dire, je pourrais me contenter de dire que l'acteur principal est grandiose, mais cela serait injuste pour le réalisateur. Vraiment superbe, angoissant et intriguant, il ne plaira sans doute pas au fan de gore ou d'action sans but. Mais je l'ai trouvé extrêmement efficace ! A voir !

L'important ce n'est pas l'histoire, mais plutôt la façon dont elle est racontée. Kurosawa l'a bien compris et c'est dans l'idée qu'il n'avait pas que ça à faire que de prendre le spectateur pour un con qu'il a mis en image "Retribution". Ces dernières, splendides comme (ou encore plus que) d'habitude, apporte une ambiance comme seule sait faire Kurosawa. Ainsi l'intérêt du film est plus de l'ordre du ressenti que de la compréhension. Loin de moi l'idée que "Retribution" soit un film incompréhensible, au contraire, tout est même assez limpide, mais disons que ce n'est pas vraiment là le plus intéressant.
"Retribution" aborde les mêmes thèmes que tous les films de son réalisateur, en particulier "Cure". Kurosawa semble faire parti de ces artistes qui réalise toujours et encore la même oeuvre, tout en sachant rester intéressant, la preuve en est qu'il doit s'agir là d'un de ses films les plus aboutis.

Les critiques semblent quasi unanimes pour féliciter ce thriller d'épouvante. J'ai trouvé le scénar sans intérêt et pourtant le mise en bouche était bonne : des personnes voient des fantômes, entre autres une femme en robe rouge, des cadavres retrouvés dans de l'eau salée... Cela commence avec tout un tas de questions qui éveillent l'intérêt, qui est vraiment notre flic qui mène, l'enquête.... malheureusement le puzzle s'avère ennuyeux, très long et va finalement chercher des pièces décevantes, sorties d'un quelconque tiroir. Où va-t-on? Dans un univers peu effrayant, qui singe la complexité,  prend des allures de mauvais poésie de l'au-delà, le tout mélangé d'une teinte pseudo psy... Kiyoshi Kurosawa aime flirter entre déraison et horreur, mais ici, cette limite convoitée est coulée pour cause d'explication nanardesque. Quelques belles scènes tout de même.

Lent, lassant, assommant... Une histoire fade, une interprétation quelconque à l'instar de la réalisation... Rétribution m'a coûté du temps. C'est cher payé.

" Retribution " est le tout premier film que je découvre dans la filmographie de Kiyoshi Kurosawa, et je dois avouer que son histoire qui mélange de manière habile l'intrigue policière et le fantastique est plutôt bien réussi et qu'il m'incite à découvrir d'autres oeuvres de ce metteur en scène. L'histoire est celle du détective Yoshioka ( joué subtilement et de manière bien émouvante par l'acteur Koji Yakusho ) qui enquête sur d'étranges meurtres qui semblent étroitement liés entre eux et il se trouvera par la même occasion hantée par le fantôme d'une jeune femme vétue tout en rouge. Le scénario est donc plutôt original et la mise en scène qui possède un style bien particulier, nous offre quelques séquences bien flippantes, notamment sur les scènes où apparaît le fameux spectre de la femme ( celle où elle vole au-dessus de la ville est vraiment magnifique ). Le tout est accompagnée d'une photographie bien classe, d'une bande sonore qui fout bien les jetons et en plus les vingts dernières minutes du film possède son lot de rebondissements. Il s'agit donc pour moi d'une sympathique découverte et que je conseil évidemment à tous les fans du cinéma asiatique.

Voici donc un Kurosawa assez mineur, l'ambiance y est bien sûr mais il s'avère difficile d'accès, on a vraiment du mal à entrer dedans, d'une part par sa lenteur et d'autre part par un style déconcertant. Lancé comme un polar noir, Retribution vire rapidement au thriller psychologique avant que le fantastique ne s'immisce doucement dans cette sombre histoire. Un mélange des genres donc qui manque cruellement d'entrain, l'ensemble est terriblement mou, ce qui annihile complétement l'aspect inquiétant des apparitions et du climat étrange. Les acteurs ne sont pas mauvais non plus mais au service d'une intrigue quelconque et d'un film presque soporifique. Mention spéciale au doublage de l'acteur principal, un asiatique avec la voix FR de Bruce Willis, c'est assez amusant ... Au final, ç'aurait pu être très intéressant mais on reste quelque peu en marge jusqu'à un final difficilement compréhensible. Dommage.

Le début intrigue et l'acteur principal est très bien, par la suite le mélange d'apparitions sans finesse de fantômes avec un scénario un peu fragile casse la dynamique. Malgré tout le film suinte une angoisse social dérangeante.

Kiyoshi Kurosawa aurait pu nous séduire ou marquer le coup avec son Rétribution, seulement là, au niveau des idées, du renouvellement, bref des innovations, il faudra aller voir ailleurs ! Rien de bien nouveau ici, si ce n’est que le film met en relation un flic et un fantôme. Suite à une série de meurtres étranges et au même mode opératoire, un policier fait la rencontre d’un fantôme. Si le thème du remord et du pardon est à maintes reprises utilisé, il en faudra d’avantage pour nous combler. Côté photographie, c’est le seul point fort du film, les lumières et les couleurs sont resplendissantes. Seulement pour le reste, c’est d’un ennui total, entre les baisses de tension et la mise en scène peu trépidante !

D'un ennui terrifiant, amateur et incompréhensible. Soporifique à souhait. A fuir !!!

Le réalisateur opte pour une appproche cérébrale et abstraite qui ne dissipe jamais l'intérêt du thème.
Un spectacle impitoyable, volontairement sérieux et qui n'a pas peur d'affronter le ridicule.

Très grand film d'épouvante qui nous prend par les tripes et qui nous relâche plus, même longtemps après l'avoir vu.

Étant un grand fan de Kaïro, je croyais tomber sur un bon film d'esprit maléfique. Résultat: le film est long, l'histoire inintéressante. On s'ennuie pendant tout
le film, aucun suspense (j'avais envie que ça se finisse). Je ne recommande pas ce film pour sa lenteur et les effets spéciaux étranges pas digne d'un film japonais de 2007! Préferez Kaïro!

Retribution (Sakebi) de Kurosawa c'est un autre film sur une fille aux cheveux sales. Des longs plans caméra douloureux qui réduisent l'horreur et la peur à un facteur de zéro. Deux intrigues indépendantes qui semblent juste la afin de vous distraire de l'ennui et de l'intelligence de l'intrigue principale. Pas effrayant, pas du tout intéressant, et complètement dépourvu d'intelligence. Dans l'ensemble, Retribution n'a jamais vraiment attiré mon attention à aucun moment. Je ne pouvais pas dire s'il essayait d'être un drame, un mystère ou un film d'horreur. Un film de fantômes japonais comme seul eux savent en faire...

Un traîne-misère en mal d'inspiration scénaristique et technique, comme en témoigne cet usage -très asiatique- des codes visuels de l'horreur, vus et revus : fantôme féminin, visage pâle, démarche lente et raide, apparition soudaine en arrière plan... Autant d'emprunts qui tentent, en vain, d'appuyer un scenario mal exploité. Préférez à la rigueur, dans un registre pas si éloigné, "2 soeurs" de Kim Jee Woon.