Avis sur Je suis curieuse (version bleue)

Je peux faire un copié-collé de ma critique de la version jaune pour la version bleue. C'est le même principe, et ce sont les mêmes reproches. Partie fictive trop brouillonne pour intéresser malgré le charme de son actrice, partie réelle loin d'être inintéressante. On y distinguera particulièrement l'interview d'un jeune puritain en herbe, très catholique, qui n'a jamais sauté sa fiancée (ils vont bien se faire chier !!!), qui ne veut pas le faire avant son mariage, et qui est bien emmerdé quand on lui pose des questions précises sur les moyens de contraception. Une dilogie au principe ambitieux mais qui aurait mérité plus de rigueur.

Un an après Je suis curieuse - Édition jaune (1967), Vilgot Sjöman récidive avec l’Édition bleue (1968) et retrouve l’activiste et actrice en herbe Lena Nyman qui continue de s’interroger sur le monde qui l’entoure.

Après avoir abordé des sujets aussi variés que la lutte des classes, la révolution sexuelle ou encore la non-violence, cette fois-ci, le film (ou plutôt Lena) s’intéresse (et questionne ses concitoyens) sur des sujets toujours aussi d’actualité (pour l’époque), de leur rapport à l’Eglise en passant par la révolution sexuelle (l’homosexualité & les moyens de contraception notamment) et toujours cette fameuse lutte des classes.

Je ne comprends pas réellement l’intérêt de ce second volet, étant donné que le 1er se suffisait à lui seul. Vilgot Sjöman, avec son côté engagé (aussi bien politiquement que socialement), semblait avoir fait le tour du sujet avec son précédent film. Sans doute est-ce pour cette raison que ce second opus semble si dénué d’intérêt.

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