Pierre Fresnay revient au devant de la scène dans ce volet de la trilogie. Avec lui, Raimu, l'incomparable, est toujours aussi juste. Une fin "heureuse" pour un "destin" de regrets, un film à voir, voire à garder dans un coin de sa mémoire.
Le plus faible film de la fameuse triologie marseillaise. Le happy end, le manque de rythme (César a été écrit directement pour le cinéma contrairement aux deux autres opus qui étaient des pièces de théâtre et répondaient donc à un impératif d'efficacité scénique) et les longueurs en font un échec relatif. On peut se dispenser de voir César à moins d'être un fan inconditionnel de Pagnol et des 2 chefs d'oeuvre précédents.
De cette fameuse trilogie, je retiens surtout le premier "Marius", l'affrontement père fils César et Marius est le grand moment de cette trilogie. Rencontre au sommet de 2 grands acteurs de l'époque, Raimu et Pierre Fresnay sur des savoureux dialogues de Pagnol, ici (comme souvent) plus inspiré comme auteur que comme cinéaste. Difficile aussi de rester insensible à la fameuse partie de cartes, d'un humour irrésistible. Les 2 autres volets sont de plus en plus mélodramatiques et le jeu des autres acteurs est plus daté et moins convaincant.
beaucoup moins fort que marius et césar des scénes assez longues comme l'agonie de panisse,puis pas mal de coupures au montage font perdre de la qualité au scénario,mais ça reste quand même l'apothéose de la trilogie marseillaise à voir pour connaitre l'épilogue heureux.
Après "Marius" et "Fanny" voilà le troisième opus qui finit la Trilogie Marseillaise. Pagnol réalise lui-même, cette fois-ci, ce film. "César" est particuliercar, outre le fait que l'auteur mets en scène, il a également écrit ce scénario spécialement et d'abord pour le grand céran et non pas pour le théâtre (ce qui était le cas pour les deux premiers). "César" est donc né de la volonté forte et originelle de son auteur. Sans doute éveillé par "Marius" et "Fanny" Pagnol se fait l amain sur d'autres films après 1933 avec notamment "Angèle" (1934). Avec ce troisième film l'histoire fait un bond puisqu'on se retrouve 20 ans après la fin de "Fanny", le fils Césariot étant devenu un jeune homme. La saga se conclut donc avec les conséquences familiales, les retrouvailles, la gouaille de la canebière et surtout ce magnifiquer casting avec un Raimu toujours au sommet. Ce film ne sera adapté pour le théâtre qu'en 1946... Ce film conclut de belle manière une trilogie cohérente et magnifiquement écrite. Chef d'oeuvre 3ème...
Marcel Pagnol produit et réalise le dernier volet de sa trilogie marseillaise, en plus d'avoir écrit le scénario et les dialogues, eux-mêmes calqués sur sa propre pièce. D'ailleurs, Marcel prend quelques libertés sur cette dernière. Raimu & Fresnay sont toujours aussi excellents, mais c'est Orane Demazis qui tire son épingle du jeu selon moi dans cette partie. Les dernières vingt minutes sont une conclusion à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre. Précisons que ce troisième volet est nettement plus dramatique que les deux précédents. Un classique.