Avis : Prêt-à-porter - Page 2

un ratage complet, il ne suffit de rassembler quelques acteurs connus pour faire un grand film

J'aime beaucoup les films de Robert Altman, ses descriptions moqueuses de différents milieux. Ici, c'est la grand couture qui est visée, ridiculisée. Cet univers du clinquant, du paraitre, de la vanité, est littéralement mis à nu, et tout le monde applaudit. C'est le conte "le roi est nu", transposé dans ce microcosme de la mode, c'est réjouissant et féroce !

Nous sommes à Paris le 16 mars 1994, c'est la semaine du prêt-à-porter et s'y croise plusieurs personnalités liées à ce milieu. C'est juste après la grande réussite que représente "Short Cuts" que Robert Altman décidé de mettre à l'écran une chronique de cette semaine marqué par d'étranges décès.

Robert Altman réuni d'ailleurs un casting imposant et prestigieux où on y trouve, entre autre, Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Kim Basinger, Lauren Bacall, Julia Roberts, Tim Robbins ou encore Jean Rocheford. Il nous emmène de défilés en défilés entre concurrence, chassés-croisés amoureux et professionnels, snobisme, décès ou encore potins suivre les différentes personnalités de ce milieu, allant de la journaliste américaine à photographe vedette en passant par couturier réputé.

Pourtant l'idée de base est bonne. sur fond de thriller, Altman semble vouloir s'attaquer au milieu de la mode et ses représentants, dénoncer l’hypocrisie, le vide, le narcissisme ou les faux semblant de ce monde, et à ce compte-là, la scène finale est vraiment excellente. Mais le problème de "Prêt à porter", c'est qu'Altman filme des personnages qui sont déjà totalement vide et qu'il peine à rendre intéressant.

Déjà, il met en place trop de personnages différents et ne s'arrête pas assez dessus, il est de même pour les intrigues qui sont bien trop nombreuses. L'impression qu'il a voulu trop en faire, trop compliqué son puzzle pour ne finalement jamais trouvé la solution et "Prêt à porter" ressemble à une succession de scène sans vrai lien entre elle.

Loin de la réussite de son précédent film "Short Cuts", "Prêt à porter" se perd dans ses nombreuses intrigues et personnages que Altman a du mal à rendre intéressant et à relier. Dommage.

Bizarre que les fans des Freres Coen ne se rendent pas compte que Robert Altman est leur pére spirituel ! Il etait formidablement le créateur de ce style satirique que l'on decouvrait dans Mash , agrémenté de cette caricature si humaine de son environement , comme dans Fargo ou autre chef d'oeuvre des Coen . Je leur reproche d'avoir dénigré beaucoup ( c'est vrai qu'il a eu une telle production !) des films d' Altman , qu'il fait bon de (re)découvrir . Oui Short cuts est le sommum , mais Cookies Fortune , Gosford Park , Docteur T et les femmes et bien d'autres , sont de petites merveilles . Pret à porter en bonne place aussi , même si la critique poussée du monde de la Monde est excessive ( parce que ce monde là comme celui des medias , l'est ô combien !) on est emporté par un vent de douce folie ( qui dérape un peu parfois vers le style Mocky ....mais avec les casting d' Altman , on peut se le permettre ) Un film d' Altman , c'est un film que l'on va choisir pour un soir dnné , une humeur précise , un peu comme on se choisit de lire un album de Sempé ou une BD de Boucq .
Et alrs quel régal ! Avec des sous-entendus , des astuces et des mots que l'on ne decouvre parfois qu'apres plusieurs re-visions ( dans pret a porter : marcher dans la M...ode du pied gauche , cela porte bonheur ! ou bien dans Cookies Fortune cette fin mal comprise parfois et qui repond à certaines critiques : oui Altman montre un sud Americain ou noirs/blancs , Riches/pauvres s'aiment !....mais il precise que c'est parceque ceux ci sont de la ....même famille .

Altman a voulu dénoncer la bouffonnerie du prêt à porter contemporain ses pseudos artistes du tissu à la masturbation mentale élitiste , du grand n'importe quoi quand on voit les horreurs que certains createur de modes font c'est plus que l’élitisme c'est de l’eugénisme et c'est à dégueuler sauf biens sur les maitres Givenchy,Saint laurent,cardin Dior etc..
c'est un film assez lent , un peu four tout avec un casting qui cache la misère du scénario à voir sans plus.

Alors soit je n'ai rien compris à ce film soit c'est un des pires navets de l'histoire du cinéma que je connaisse.
Scènes inintéressantes au possible, scénario inexistant, acteurs plus que moyens .... je ne crois pas m'être autant ennuyé devant mon écran que ce jour-là (àh si, peut-être devant un Derrick ou le Bigdil !!!).

Loin des films choraux mythiques qu'il a précédemment ou par la suite pu faire, Altman réalise un film superficiel tiré d'une intrigue malheureusement superficielle alors que la mode aurait mérité un bien meilleur traitement. Certes l'idée était là et le casting encore une fois présent mais le résultat n'est pas là et on s'ennuie vite malgré un final surprenant et époustouflant de beauté.

Cette etoile uniquement pour la bo, eclectique à souhait. Pour le reste, ce film est plat, le scénario est absent alors que le casting est l'un des plus prestigieux et international qu'il soit.
Rien à ajouter

Ai eu l'impression de feuilleter Voici, Gala, Point de Vue Images...magazines faits pour rêvasser niaisement chez le coiffeur...donc à la longue l'oeil se lasse même si la séquence dans le métro a retenu sa paupière... même si la violence de ce monde clos l'a fait sursauter !

Géant! Chaque fois que je le revois c'est toujours un vrai plaisir pour les yeux, les oreilles et le mental. J'adore.

Eh bien, j'ai bien aimé ! Pas vraiment d'histoire ? D'accord. Et alors? Pour moi ce film est un spectacle. Très bien filmé, avec des personnages bien construits et bien interptrétés. Un foisonnement de gens? Bien sûr ! Dans un milieu comme celui-ci, aucun contact humain n'est vraiment important, d'où les dialogues globalement sans importance.
Et puis les clins d'œil à quelques films (ma culture est assez faible, je n'en ai vu que 3) comme L'horloger de Saint Paul avec Rochefort flic avec son chien, Le port de l'angoisseavec le nom Slim de Lauren Bacall, et surtout le strip-tease de Sophia Loren 30 ans après Hier aujourd'hui et demain.
Un très bon moment

film moyen qui vaut surtout pour son incroyable casting et en particulier pour la séquence entre Marcelo Mastriani et Sophia Loren qui est un vrai clin d'oeil au cinéma italien...