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    Still life
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Still life" et de son tournage !

    Un film récompensé

    Le film de Jia Zhang Ke, présenté à la dernière minute, en tant que "film-surprise", dans la catégorie documentaire, a remporté le Lion d'Or lors de la .

    Un lieu récurrent

    Le réalisateur Jia Zhang Ke a choisi de placer l'action de Still Life au barrage des Trois Gorges. Un lieu que le réalisateur avait déjà dépeint dans son documentaire Dong, tourné en 2006. Ce film suivait le peintre (et ami du cinéaste) Liu Xiaodong lors de la conception de ses toiles géantes. C'est d'ailleurs ce dernier qui a fait connaître ce lieu à Jia Zhang Ke.

    Saisir le temps qui passe

    Dans Still life, le travail du temps sur les corps est présent partout. Jia Zhang Ke explique : "J'ai étudié les Beaux-arts et la peinture classique. Si j'ai choisi le cinéma, c'est justement parce qu'il permet de montrer et de saisir le temps qui passe. Notre destin, notre vie ont un lien direct avec le temps. Cette ligne temporelle dans notre vie nous conduit quelque part, et même si l'on ne sait pas exactement où, c'est le trajet qui importe. C'est une idée très bouddhiste. Si le destin est déjà écrit, alors le trajet importe d'autant plus."

    Un film inspiré de peintures

    Le peintre Liu Xiaodong a peint le barrage des Trois Gorges a plusieurs reprises. Jia Zhang Ke avoue s'être inspiré des tableaux de son ami pour tourner Still life. Le réalisateur commente "Il y a vraiment un écho, une résonance, une compréhension intime entre son travail et mon travail, même si ce sont deux formes d'art différentes. De plus, si Xiaodong a eu l'idée de me faire venir dans cette région, c'est qu'il a toujours été très proche du cinéma indépendant chinois."

    Une nudité esthétique

    Si Still life présente des ouvriers dénudés, Jia Zhang Ke précise qu'il n'y avait au départ rien d'esthétique dans cette démarche, les hommes étant dénudés principalement à cause de la chaleur... Au fur et à mesure pourtant, la nudité est apparue esthétique au réalisateur, qui a finalement choisi de la souligner à l'écran.

    La culture du double

    Dans Still life, les femmes deviennent peu à peu l'opposé des hommes face au peintre Liu Xiaodong, mais également dans la structure du film (jeu extérieurs / intérieurs, couleurs sombres / claires, ...). Jia Zhang Ke explique que cette opposition s'est faite naturellement, et repose sur la culture chinoise du double, symbolisée par exemple par le yin et le yang. Le réalisateur et le peintre ont alors choisi d'équilibrer le film avec une partie féminine. La présence de la rivière a fini de concrétiser l'idée : d'un côté de la rivière il y aurait les hommes, de l'autre, les femmes...

    Une destruction symbolique

    Dans Still life, les paysans détruisent les immeubles, et par là même ce qu'ils avaient peut-être eux-mêmes construit sous le communisme. Pour Jia Zhang Ke, "il y a une grande ironie puisque c'est un même mouvement en réalité. On construit une ville, on la détruit, tout cela dans un temps finalement très rapide à l'échelle d'une vie. Il y a cette vitesse très voire trop rapide, du développement en Chine. Ce n'est d'ailleurs pas un discours politique par rapport à une censure. Ces scènes se passent réellement et la dimension symbolique évidente fait partie de cette réalité là. Je n'ai rien inventé. Je me contente d'être là, de capter ce moment."

    Les Trois Gorges : le lieu de l'imagerie chinoise

    Le lieu des Trois Gorges semble concentrer toute l'imagerie chinoise. Il y a la Chine traditionnelle avec les nuages, la pluie, la montagne des peintres, mais aussi la Chine communiste qui s'effondre (les immeubles détruits), et la Chine libérale qui s'érige. Jia Zhang Ke précise qu'"il y a cette beauté naturelle d'un côté et puis une certaine beauté de la destruction de l'autre. La première fois que j'ai vu la destruction des bâtiments, j'ai vraiment ressenti que cela signifiait la fin de quelque chose, mais aussi le début d'une nouvelle ère."

    Une quatrième collaboration

    L'acteur chinois Han Sanming était mineur avant que le réalisateur Jia Zhang Ke ne lui offre son premier rôle dans Platform. Depuis ce premier long métrage, Han Sanming est l'une des figures centrales des films du réalisateur. Still Life marque ainsi la quatrième collaboration entre les deux hommes.

    Zhang Ke / Tao : quatrième !

    Tout comme Han Sanming, l'actrice Zhao Tao, qui incarne Shen Hong dans Still life, a été révélée par Jia Zhang Ke qui lui offre un premier rôle dans Platform. Auparavant Zhao Tao était danseuse professionnelle. Still life est le quatrième long métrage que l'actrice tourne sous la houlette du réalisateur.

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