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    Le Chemin de San Diego
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    3,1
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    41 critiques spectateurs

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    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2010
    Une histoire pleine d'authenticité et de tendresse comme Carlos Sorin aime nous en relater. Ça manque de péripéties et d'un peu rythme mais l'histoire est belle et mérite d'être vue.
    Youmna C
    Youmna C

    37 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juillet 2007
    Déjà l'acteur principal n'est pas exaltant! Il joue mal, et ne convaint pas dans sa passion
    Ensuite tout un film, pour un si léger but? C'est un peu banal, le tout traité d'une lenteur
    lassante et insipide.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    Une cahute de bûcherons dans la forêt subtropicale. Un homme enfile son maillot albiceleste frappé du n°10, et part avec sa tronçonneuse sur l'épaule. Un insecte trace difficilement sa route dans la sciure, tandis qu'un arbre s'abat. Des témoins s'adressent alors à la caméra pour parler de Tati Benitez, et raconter que tout le monde l'appelle Diego, qu'il est incollable sur le pibe de oro dont il s'est fait tatouer le numéro dans le dos. D'autres rapportent qu'il a acheté 50 pesos une photo dédicacée, puis l'on voit le procès en authenticité de la relique, et quand la question est tranchée, non pas par le jugement de Dieu mais par celui d'un ouistiti, un client du bar lance "C'est sûrement un Brésilien qui lui a refourgué !"

    Ces trois premières minutes du film donnent le ton : au travers de cette histoire simple, nous allons observer l'immense et le minuscule, le quotidien et le mythique. Disons-le tout de suite : "El Camino de San Diego" est une pure merveille, quelque chose entre "Une Histoire Vraie" et "La Nuit du Chasseur", évoquée par ces animaux en premier plan, chouettes ou marsupiaux, hommage à la descente de la rivière par John et Pearl.

    "El Camino de San Diego" est d'abord un film sur la foi, celle dont Nougaro disait qu'elle est plus belle que Dieu. Le culte de Tati Benitez pour Maradona, représentatif de celui d'un peuple et d'un pays qui s'arrête pour attendre devant la télé l'apparition de Diego à la fenêtre de la clinique, où les mêmes qui se moquaient de l'afficion de Tati scandent des slogans de soutien devant cette même télé, et où les camionneurs klaxonnent pour célébrer l'amélioration de son état de santé.

    La foi multiforme, chrétienne et païenne, comme celle de ce peintre qui a réalisé une fresque mêlant le Che et Gauchito Gil, mélange argentin de Robin des Bois et de Sainte Blandine, et qui s'engage à rajouter Maradonna pour compléter ainsi ce que Tati appelle la Sainte Trinité. Les manifestations de cette foi constellent tout le film : les statuettes du routier brésilien, le pendule de la Senora Matilde ou les centaines d'ex-votos dans le sanctuaire de Gauchito.

    Cette foi aide à vivre dans un pays en pleine crise, et dont les manifestations émaillent le récit : le licenciement de Tati, les vendeurs à la sauvette pourchassés par la police, la piquet de grève qui bloque la route et qui laissera passer la statue miraculeuse. La gentillesse de Tati (certains diront la naïveté) est désarmante, et partout la solidarité de l'Argentine d'en-bas cherche à compenser la dureté de la vie.

    Comme tout road-movie, le héros rencontre de nombreux personnages et croisent de multiples histoires ; mais à aucun moment, Carlos Sorin (un nom de footballeur !) ne tombe dans la caricature ou la galerie pittoresque ; chaque rencontre apporte au récit, structuré par le McGuffin qu'est la statue et le débat qu'elle suscite partout, pas toujours accessible à ceux qui ne connaissent pas l'Argentine (la ressemblance du chanteur Carlitos Mona Jimenez avec Maradona) ou le football ("T'aurais dû faire la statue de Francescoli", lance un collègue de Tati à l'annonce de l'hospitalisation de l'idole).

    Nouvelle preuve de la vitalité du cinéma argentin, qui montre avec celui du Mexique qu'il existe sur ce continent d'autres possibiltés qu'Hollywood, "El Camino de San Diego" est un véritable bijou, poétique et subtil, bercé par la musique fersenienne de Nicolas Sorin. C'est en tout cas ma meilleure surprise depuis "La Vie des Autres".

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    42 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2009
    Joli road movie argentin, plein d'humanité et de rêve. Un beau portrait de l'Amérique Latine : pauvre, pleine d'espoir, bigarrée, engagée et religieuse.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2010
    Superbe. Beau. Émouvant. Vrai. Le film est basé sur la passion du héros pour Maradonna, une passion sincère sans être grotesque, qui lui fait traverser l'Argentine et rencontrer une foule de personnages attachants. La musique et la photographie rajoutent un charme au film, vraiment à voir !
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2007
    Le réalisateur argentin Carlos Sorin est vraiment un phénomène ! Il arrive à réaliser des films passionnants avec des histoires de rien du tout; il arrive à faire jouer des comédiens amateurs beaucoup mieux que la plupart des acteurs professionnels. Après "historias minimas", après "Bombon el perro", "El Camino de San Diego" s'intéresse une fois de plus à l'Argentine profonde. Cette fois ci, c'est Tati, un jeune bûcheron au chomage, qui tient la vedette : fan de Diego Maradona, il apprend que ce dernier vient d'être admis dans une clinique, suite à un incident cardiaque. Par hasard, il trouve dans la forêt une racine dont la forme évoque Maradona, quand il était ... en forme. Pourquoi ne pas faire don de cette "statue" au musée du club de Diego, Boca Junior ? Pourquoi ne pas la porter lui-même à destination ? Nous voilà donc partis sur les traces de Tati, depuis la région de Misiones (nord-est du pays) jusqu'à Buenos-Aires. Nous voilà rencontrant avec lui de nombreux représentant(e)s d'un pays qui ne roule pas sur l'or mais qui cultive l'entraide et la solidarité avec bonne humeur et désintéressement . Les spectateurs européens risquent d'ailleurs de trouver ce film un peu trop dégoulinant de gentillesse. Et pourtant, il ne fait que refléter fidèlement le comportement habituel, normal, des argentins ! Un film qui, dans la situation française actuelle, redonne plutôt le moral.
    Caroline C
    Caroline C

    24 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2019
    Petite perle qui vous donne un immense sourire du début à la fin ! Vous n'oublierez jamais le visage rayonnant de Tati, jeune argentin fan absolu de Maradona, qui trimballe sur les routes du pays une 'statue' de son idole pour lui en faire cadeau. Sur son parcours, il fera la connaissance d'hommes et de femmes, tous subjugués par sa gentillesse, sa bonne humeur et par sa foi sans faille en Diego ! C'est un film magnifique, à la petite musique entêtante, qui inonde de soleil, de bonté, de sourires, et de candeur. C'est incroyablement doux, et ça fait un bien fou. A découvrir absolument !!!
    Cyril G
    Cyril G

    42 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2008
    Sorin, c'est comme si Tati avait rencontré Wenders sur une aire d'autoroute et qu'il lui proposait de faire un bout de chemin avec lui...
    J'ADORE!!
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2007
    Il y a des cinéastes qui tentent de faire parler les jeunes en djeun, les flics en flics et les actrices en duchesses. Et puis il y a Carlos Sorin. Il ne tente rien: c'est comme naturel. Il n'utilise pas d'acteurs professionnels? Ce n'en est que plus difficile, car sans "métier", dûr de parler juste devant une caméra. Les films de Sorin, c'est la vie même. Tati, notre héros, part en stop vers la capitale avec sur le dos, une racine sculptée qui manifeste(rait?) spontanément une stupéfiante ressemblance avec Maradona et qui aiderait donc l'idole de tout un peuple -qu'on apperçoit, pitoyable, bouffi de drogue et d'alcool mais toujours le plus beau pour les yeux de Chimène de ses groupies!- à recouvrer la santé. Sans doute ce film est-il moins réussi que "Bonbon el perro" parce que beaucoup moins original, inscrit qu'il est dans le cadre classique d'un road movie. Et puis, un reproche que l'on peut faire à Sorin, c'est que tout climat social est évacué de ses films. Routier, pute, modestes commercants, tout ce petit peuple argentin qui vibre au gré des migraines du milliardaire du ballon rond, il est pauvre mais -dans la gaîté.
    Ne chipotons pas notre plaisir. Attendons le jour où Sorin apprivoisera la cruauté -ca fera très mal.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mai 2009
    Le San Diego du titre c'est le footballeur argentin Mardonna, véritable icon dans son pays, canonisé presque de son vivant, comme le montre ce road movie qui prend pour prétexte le pèlerinage d'un paysan vers le lieu de convalescence de son idole, pour nous montrer différentes facettes de l'Argentine. Chaleureux et humain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 septembre 2007
    Peut-on encore parler de cinéma ? La sobriété presque pudique du réalisateur Carlos Sorin (que je connaissais pas du tout avant de voir "El Camino de San Diego") pourrait presque faire passer ce film pour un documentaire (le début du film y ressemble d'ailleurs fortement).
    L'idée de base est insolite, et est un bon prétexte pour nous présenter, en plus des superbes paysages de l'Argentine natale du réalisateur, une galerie de personnages variée, parfois drôle, mais jamais, ô grand jamais dans l'excès. On rit par moments, on apprécie les dialogues vifs et jamais ennuyeux, mais on est avant tout touchés par le contraste frappant entre ce pauvre Tati, qui survit du mieux qu'il peut au coeur de la pampa, et son idole de toujours, Diego Maradona, pataugeant dans les amphètes.
    Bref, une fresque de personnages et de situations que chacun pourra apprécier à sa façon. Un seul défaut est à noter : le début traîne un peu et a du mal à se lancer.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Moins attachant que ses autres films, ce Chemin n'est reste pas moins sympathique, en grande partie grâce à l'innocence de son héros, fan inconditionnel de l'icône absolue du peuple argentin. Malgré les embuches qui l'attendent et le budget limité de son périple, Tati réussit à aller jusqu'au bout de son rêve, qui, pour modeste et puéril qu'il soit, n'en reste pas moins l'émerveillement d'un grand enfant, lui-même à la tête d'une famille de cinq individus.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Un film lent qui manque de rythme et qui traite durant 1h38 l'idolatrie d'un pauvre argentin pour le mythe déchue de Diego Maradona..
    Carlos Sorrin m'avait deja deçu avec "Bonbon el perro" mais il atteint le sommet avec "El camino de San Diego".Malgré que ce film soit plein d'humanité et de tendresse, la base du film , le scénario et les acteurs sont trés médiocres.Mais cette médiocrité est a son paroxisme lorsque le film de termine sur cette fin bizarre et qui nous laisse plus bete que l'on a été pour aller voir ce film.
    Pour résumé, ne pas allez voir ce film c'est rendre un grand service a votre porte monnaie...
    Jérôme H
    Jérôme H

    137 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2008
    Véritable parcours d'un homme se laissant guidé uniquement par sa passion de Maradonna.
    Le personnage y est très touchant et plein de tendresse de part sa naiveté qui poursuit sa quête malgré les critique et autre quolibet.
    On le croirait même parfois venus d'une autre planète.
    On suit avec tendresse le parcours de cet homme au gré de ces nombreuses rencontres toutes aussi caricaturales.
    Un final plein de bonheur et d'éspérance qui nous rend jouyeux pour cet homme.
    Une vraie pépite est née.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2007
    Moins succulent que "Bonbon" à cause de l'absence du chien si pittoresque... mais tout de même traité avec cette caméra qui se veut réaliste mais protectrice. Le visage du héros au regard candide, et ces personnages espiègles qu'il côtoie, tous ont besoin de la vedette du foot érigée en modèle, croire en quelque chose, repousser la misère... La nature prime, de très jolies couleurs d'images, beaucoup de joies simples, d'entraide spontanée, ce côté enfantin qui nimbe les héros, les petits animaux au premier plan dans les cadrages. On devine la grande menace matérielle derrière tout ça, l'exode louche vers la grande ville et le péril de la débrouille. Quelques longueurs et redondances, mais le tout recèle une infinie fraîcheur d'âme, qui séduit petits et grands, amateurs de foot ou non. A voir rien que pour l'ambiance, très contagieuse !
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