Avis : Ma 6-T va crack-er - Page 3

un film provocateur, caricatural et hideux!
Scénario pour cas sociaux!

Pourquoi avoir voulu faire encore et encore des films sur la banlieue, il y en a tellement. Il est loin de De bruit et de fureur ou de La haine .
Ce film est complètement stéréotypé. Heureusement Richet à su réussir sa carrière après.
vraiment mauvais

Un état des lieux ultra réaliste de vie de cité, tourné en mode quasi documentaire à travers lequel on suit les déambulations de deux bandes de potes, des jeunes de 15 ans, et leurs grands frères, la vingtaine passée. Des scènes pleines de justesse qui décrivent une réalité brutale.

Un film de banlieue qui montre bnioen les problèmes de mentalité et d'éducation de ses jeunes paumés, exclus par la société et par eux-mêmes.
Le scénario est très léger, les acteurs assez moyens et on s'ennuie assez rapidement.

Exercice de style extrêmement difficile pour Jean-Francois Richet (Mesrine : L'Instinct de mort & L'Ennemi public n°1 - 2008), qui passe après Mathieu Kassovitz et son mémorable (et culte) La Haine (1995). Si les deux films traitent du même sujet (des jeunes issus de l'immigration et vivant dans des cités de banlieues), il est pourtant formellement impossible de confondre le film de Kassovitz et Ma 6-T va crack-er (1996), tant ces derniers son complètement à l'opposé dans leur traitement que dans leur analyse de la situation. L'un étant plus réfléchit et aboutit, quant au second, il s'avère être une banale apologie de la violence, sans queue ni tête et affublé de clichés. Une plongée tête la première dans une cité dortoir où la violence est omniprésente, des personnages stéréotypés, incapables de débiter une seule phrase correcte en français, glandeur de première à longueur de journée, passant leur temps à voler ou à se tirer dessus.
Si on parvenait à s'attacher aux héros du film de Kassovitz, ici, c'est tout le contraire, ils ont un effet répulsif ! Côté scénario, il n'y a pas grand chose à en retirer, le faible budget alloué au film se ressent, tout comme l'amateurisme chez la plus part des acteurs. Cependant, il faut reconnaître qu'un vrai travail a été fait au niveau de la B.O, c'était la moindre des choses, surtout pour un film pareil !
Concernant la fin, qui vire en émeute disproportionnée, on ne comprend pas réellement son sens, tout comme la dernière image du film, à savoir l'article 35 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, où a voulu en venir le réalisateur ?

Un film quasi documentaire sur les cités sensibles... Après "La Haine" et le navet "aï" voilà donc un film qui cogne encore plus fort. Mais ce film malgré le message salutaire qu'il veut faire passer râte sa cible. 1érement : pas vraiment de rôles principaux, différents groupes sont suivis sans qu'il y est un personnage qui permet de suivre l'intrigue (si il y en a une lol) et pire jamais on ne peut s'attacher à au moins l'un d'eux. Au final ce sont tous des jeunes qui se complaisent dans la faineantise et qui préfèrent se battre entre eux pour des futilités. Le fait que Richet laisse un black balèze d'environ 30 ans et un blanc gringalet d'environ 50 ans qui tentent de calmer les esprits ne prouvent qu'une, que Richet à ajouter sa petite contribution citoyenne pour dire "c'est mal il y a d'autres moyens" sans qu'il y adhère.
2èmement : le montage avec les clips de rap et Virginie Ledoyen en symbole d'innocence qui s'arme pour la révolution fait que le film est surtout un message de propagande plein de raccourcis plus qu'un pamphlet contestaire.
3èmement : la citation de la fin fait référence au droit à la révolution... Faudrait donc croire que les jeunes des cités qui cassent et brpulent les voitures d'ouvriers (de leur propre cité ?!!!) est acte révolutionnaire ?!?!?!
Entre raccourcis, point de vue unilatérale et manichéisme un film qui sert juste à justifier l'injustifiable de ses amis 'un moment.

Sorte de petit frère de La Haine sorti un an plus tot, le talent de la mise en scène en moins. On a l'impression d'assister à un documentaire, on s'ennuie un peu à écouter les dialogues car tout est construit comme un documentaire donc il n'y a pas de scénario ni de vrai jeu d'acteurs et comme dit plus haut aucune mise en scène. Aussi le montage est ridicule (les apparitions de Virginie Ledoyen n'ont absolument aucun intérêt...). Pour les points positifs le film dépeint de façon réaliste la vie dans les cités et la fracture sociale entre les forces de l'ordre et les jeunes. Sur fond de bande sonore de rap français (mais pas que) de bonne qualité, Richet parvient à nous faire ressentir ce malaise et force est de constater que c'est encore d'actualité au vue des actualités, ce qui est assez effrayant car les choses n'évoluent pas beaucoup en bientôt 20 ans. Au final le message du film est la rébellion, sorte d'incitation à la violence mal à propos quant on sait que les émeutes dans les banlieues françaises qui arriveront quelques années plus tard n'ont d'une part rien arrangé mais d'autre part ont laissé d'importants dégats. Réaction mitigée, un documentaire aurait été de la sorte un meilleur support.

ATTENTION FILM INTELLECTUELLEMENT TRES DANGEREUX!!
J'ai du mal à trouver les mots pour dire à quel point ce film pue la merde!Exposant un concentré immonde de discours pseudo anarchiste sans aucun recul,demago,cumulant des situations plus grotesques les unes que les (des mecs qui se font serrés par la bac avec un grenaille et qui repartent tranquillement,la fusillade à la fin)le tout servi par un discours gerbant sur la soit disant legitimité des exactions d'une certaine categorie de jeunes (quoi de plus normal que de bruler la bagnole que tu viens de voler parce que tu t'es fait recalé de boite par un vigil lucide).La seule sequence qui aurait pu contre balancer l'abberation d'un tel propos est reduite à zero par sa conclusion tout simplement fantaisiste (la scene ou richet drague la meuf qui le recale en le mettant face à ses responsabilités avant de lui tomber dans les bras!!)
On passera la propagande anti flic destiné à conforter la racaille dans sa connerie (la replique ultime censé susciter l'emphatie du publique "vous avez pas honte de nous braquer on est juste des enfants!" du delinquant face aux policiers,crois moi mon pote,moi je t'en aurais mis deux dans la gueule!)jusqu'au final pathetique avec le scooter qui force le barrage et le plaidoyer sur la revolution en marche (avec ledoyen et son kalach qu'elle a troqué depuis longtemps pour du maquillage l'oreal!)Bref,film de merde avec un discours de merde,pour un publique de merde!Et qu'on ne vienne pas me parler des emeutes de 2005 car entre ce film bidon et la realité des inegalités sociales chez certains,il y a un grrrrand fossé que des mecs comme richet et stomy bugsy ont largement exploité pour se faire la belle sous des cieux meilleurs!Et je sais de quoi je parle!!

Encore une critique censuré par l'opérateur! Peut être habite t-il dans la cité??? ------Août 2011------

Film coup de poing, mis au ban par le milieu du cinéma français et quasi-bani des réseaux de distributions, méritait-il autant d'ecoeurement ? Je pense que oui pour certains points, et ce même si je l'apprecie énormement, car le réalisateur pousse très loin son parti-pris pour les jeunes de banlieues (peut-on l'excuser, ayant lui-même grandi dans une cité de Meaux ?) et sa haine contre une certaine police. Mais malgré ça, son deuxième film est surtout un concentré d'énergie visuel, de dialogues certes crus mais tellement vrais, d'acteurs amateurs dans leur élément et d'une bande originale rap explosive faisant de "Ma 6-T va crack-er" un des films les plus réalistes méttant en scène les cités et devenant un pamphlet révolutionnaire quasi-documentaire.

On dit souvent que film polémique va avec film grandiose, et bien grâce à Ma 6-T Va crack-er , je sais que c'est totalement faux !
Après l'énorme succès de La Haine, le film référence sur la banlieue, Ma 6-T Va crack-er se positionne comme un film du même calibre, mais beaucoup plus violent, et c'est un échec cuisant.
Car contrairement à La Haine, qui est idéologiquement un peu douteux, le film est compensé par une réalisation éblouissante de Kassovitz et d'un trio d'acteurs époustouflant. Or dans Ma 6-T Va crack-er , tout est mauvais !
La Morale du film montre des jeunes de banlieue sauvage, bestiaux (pourquoi le réalisateur ne montre pas les réussites de nos banlieues ? ) et puis certaines scènes sont tout simplement absurde spoiler: Celle du vigile au supermarché, et la voiture brulé parce les jeunes sont énervés d'avoir été recalé en boite (WTF?!)
On note aussi la très mauvaise image donné de la Police (certes il y'a de mauvais flic, mais il y'en a aussi qui font correctement leur travail) Les acteurs sont mauvais, et la réalisation est absolument nul. ( le budget de la haine n'était ''que" de 3 millions d'euro, et la réalisation était bien meilleur )
Enfin bref, Ma 6-T Va crack-er était un film polémique, à tel point que le réalisateur en a oublié son premier but, faire un film agréable !

à éviter à tout prix !

Bah rien de sensationnel! On assiste à un spectacle de haine censer représenter la jeunesse des quartiers où il faudrait les plaindre.Ce film risque de renforcer les idées de certains et ne risque en aucun cas de faire rentrer tout le monde dans le droit chemin.Pour faire court, allez dans le quartier pres de chez vous et vous pourrez faire un remake de ce film. Concrètement rien de réellement interessant, au contraire la réalisation de ce film est je pense pour beaucoup rendre honneur à cette pseudo jeunesse "pauvre et malheureuse" des quartiers. Pour progresser il faut s'en donner la peine!

HONTEUX !! Comme l'a dit un internaute marocain lors d'une de ses critiques (je ne me rapelle plus de son nom ! désolé !) ce film DONNE ENVIE D'ETRE RACISTE !! On y voit le quotidien filmé sans concession, comme un documentaire, de jeunes d'une banlieue très chaude de Paris. Et voila de quoi est fait ce quotidien : vols, bagarres, affrontements entre gangs rivaux, insultes, actes antisocials, racisme anti-blanc et anti-flic, sexisme, irrespect, et bien d'autres encore... Le film se veut choc et coup de poing mais surtout très réaliste. Et malheureusement, il est très réaliste. Ayant moins même grandi dans une cité HLM, j'en sais quelque chose. Ces jeunes se disent rejetés par le système et ne peuvent s'intégrer. A aucun moment on en voit un chercher du taf, essayer de s'en sortir, je sais pas moi. Non. Par contre ça sort des insultes contre les flics sans raisonnements, le film est un concentré de haine anti-police. Je ne suis pas un partisan des forces de l'ordre, mais quand je vois ça je préfére me ranger de leur côté. Ce film pour moi n'incite qu'a une chose : la haine et la violence. Les persos du film ne vivent que pour leur cité, que pour leur codes d'honneur machiste à la con, que pour foutre le bordel, tout casser, sans chercher de solution, par contre ils savent se plaindrent et savent mettrent la faute sur le dos des autres. Ben oui parce qu'en plus c'est de la faute de la france et de la police si ils en sont là ces pauvres brebis innocentes. La moral et la logique du film sont très sectaires et limités. Et les apparitions pitoyables de Ledoyen et Stomy Bugsy. RI-DI-CULE ! Encore un film que les gauchistes-bourgeois-intellos-cinéphiles-cultivés classent d'oeuvres cultes et intelligentes. Moi je trouve ce film honteux, dérisoire, malsain, incitant à la haine et à la violence et très mal interprété (sans parlé de la réalisation plate et sommaire). Bref encore un mauvais film français !

Une production Actes Prolétariens distribuée par TF1... Remerciements à Karl Marx et Jean-François Copé, à Lénine et Dieu... De contradictions, "Ma 6-T va crack-er" en est rempli. Mis en scène en 1997 dans des conditions très délicates (quelques soucis avec la censure) par un Jean-François Richet se voulant dénonciateur (marrant de le voir tenir des propos pareils sachant qu'il a depuis retourné sa veste en devenant réalisateur pour les grosses pontes d'Hollywood) mais surtout caricatural. Pour lui, la banlieue n'abrite que des règlements de comptes entre bandes rivales, des affrontements de petites frappes cognant sans réfléchir, parlant en "niktareum" mais aimant quand même les filles qu'ils traitent tous plus ou moins comme des tasses-pé. En fait, on a l'impression en regardant ce film de voir défiler les mêmes âneries que dans le rap made in Skyrock : en gros, on est là pour tout péter quoiqu'il arrive. Le gros problème, c'est que Richet ne démontre pas ici une maturité supérieure à celle d'un gamin de 13 ans se croyant dans un clip : la preuve, c'est qu'il alimente sa mise en scène de larges mouvements de caméra inutiles, de coupes incessantes au point d'en devenir stressantes, d'extraits d'instrus hip-hop n'ayant aucun rapport avec le sujet et qu'il manifeste une véritable complaisance voire adoration de la violence dans tous ses états. Si les jeunes cassent tout, c'est parce que la société les manipule : pourquoi pas, si seulement la réflexion était un minimum poussée et ne s'en tenait pas à d'affligeantes banalités. Enfin, clichés à tous les étages avec cette bande de petits loubards que ne renierait pas Jean-Pierre Pernaut (dans son objectivité) face à des flics tous méchants tous racistes (voyez, manichéisme des deux camps, c'est beau l'analyse sociale !). Ca ne vaut pas un rond, le souffle révolutionnaire est absent (malgré la citation d'Eisenstein au générique) et Virgine Ledoyen est risible (il y a eu changement de bord depuis !). Douteux et mauvais.

Deuxième long-métrage de Jean-François Richet, alors âgé de 30 ans, Ma 6-T va crack-er est un semi-documentaire sur la banlieue de Meaux, près de Paris, avec ses innombrables embrouilles, ses trafics, ses agressions, ses émeutes… Le film suit une bande de jeunes désillusionnés luttant chaque jour contre la police, la monotonie de leur, les problèmes à l’école, etc… Si le film est assez violent et certainement réaliste, il n’est hélas qu’un petit pamphlet personnel contre la vie sociale, sans vraiment donner de justificatifs convaincants, mais aussi pour montrer le quotidien des jeunes des cités à travers une petite histoire mince mais sympathique. La réalisation nerveuse de l’acteur/metteur en scène est surtout le point fort du film, tant la fiction côtoie la réalité.