Avis : Brüno - Page 9

J'y suis allée car j'aime bien Sasha Baron Cohen de Sweeney Todd, mais sans savoir vraiment ce que ça serait et la je reste quand même perplexe.C'est très vulgaire (a petite dose ça va mais la c'est la base principale du film) et avec des scènes limites du porno,qui me font penser que le moins de 12 ans est un peu léger.Apres il y a bien une ou deux séquences que j'ai trouvées drôles c'est vrai mais c'est trop peu pour une étoile.

Sasha Baron Coen nous livre un 2e film/docu dans le même style que son excellent Borat en prenant cette fois-ci pour thème l'homosexualité. C'est gros, c'est trash, et moi personnellement je me suis tapé une barre énorme, un pied total. Il a cette facilité a rentrer dans la peau de ses personnages, totalement décomplexé, et c'est juste tordant. Des situations pas possibles, avec une vulgarité sans limite, mais totalement maitrisées et assumées au final pour une bonne heure 30 de pure rigolade.

Sacha Baron Cohen est vraiment un comique hors normes qui sait créer des personnages drôles et des films malins. La scène avec les pro-hétéros est excellente même si elle témoigne d'une certaine réalité américaine et d'une classe de la population pour le coup qui a des idées choquantes. Je m'attendais personnellement à plus "trash" et plus dérangeant, ceci dit, on est pas mal servi. Vraiment sympa.

"Borat" avait posé les limites du pamphlet, ou plutôt les avait repoussées grâce à l'audace extrême de Sacha Baron Cohen. Mettons-nous bien d'accord, "Borat", tout comme "Brüno", ne constitue en aucun cas une oeuvre d'art, mais utilise plutôt la salle de cinéma comme le moyen de transmettre des opinions, et de faire une proposition poussée aux spectateurs sur le Monde qui l'entoure. Ici, aucun cliché, puisque rien n'appartient à l'ordre des choses ; "Brüno", sous son aspect 'vrai' (auquel on ne croit plus trop, l'effet de surprise étant annihilé par la bombe "Borat"), qui en fait n'est que du toc, tend quand même un immense miroir à l'Amérique. Les situations, extrêmes, certes pour la plupart jouées et astucieusement filmées comme un reportage réel, apportent au final une glaciale énumération de la connerie humaine, que Baron Cohen pointe du doigt en s'y intégrant astucieusement. C'est avec des conneries que l'on dénonce la connerie! Plaidoyer pour l'humanité, "Brüno" cache pourtant des idées louches dans un second degré un peu trop facile : à force de jouer au trublion et à l'agitateur avec le politiquement correct, certaines séquences finissent pas être acceptées en tant que dérapage comique alors qu'elles cachent, en vérité, peut-être une autre approche. Comme dans "Borat", il est ici question de lancer un énorme 'Fuck!' à l'Amérique bien-pensante (et qui se révèle mal-pensante), tout en égratignant tous les sujets tabous qui se forment autour ; arabes, juifs, noirs, gays, christianisme, peoples, sexe. On finit par en rigoler, en se demandant aussi si tout cela est bien nécessaire. L'attaque, virulente, paraît facile ; toucher l'Amérique dans un final dingue (la scène de catch, qui fait froid dans le dos) alors que tout le reste du film se dirige ailleurs, dans une méchanceté dont on se demande souvent si elle n'est que le fruit d'une invention comique ou bien la perversion idéologique d'une Star qui a trouvé son fond de commerce au point d'en devenir partisan. S

Borat, The dictator et je finis par Brüno.... Conclusion: tous aussi barjot les uns que les autres! j'ai adoré les trois! Je me demande comment on peut encore le laisser faire de telles conneries! j'ai beaucoup aimé ce mélange entre réactions rélles et fiction pour en faire une histoire certes improbable mais qui fait bien marrer par son excentricité. C'est du grand n'importe quoi mais pour se poiler, je pense qu'on puisse faire mieux tellement c'est vulgaire, crade et renvoie parfois à des réalités du genre humain qui font réfléchir sur ce que le monde est devenu: un grand n'importe quoi!

J'ai vu un film... qui suscite des sentiments partagés... Certes "vulgaire" qualifie bien ce film, mais avec qq moments parfois réussis... Trop de cul, trop peu de finesse, pas assez de densité, et des moments inégaux...

Ce film représente des clichés grotesques et sa version VF n'améliore pas la situation. Je m'attendais à mieux mais le meilleur reste dans la bande annonce.

Bruno en rajoute dans le potache et le vulgaire tout en étant plus sage que Borat dans ce qu'il veut dénoncer. Un film au final politiquement correct.

Sacha Baron Cohen nous présente quelques scènes hilarantes (la discussion avec le prêtre, l'imposture dans Médium, etc...) mais l'ensemble est décevant. A défaut d'avoir un scénario, il va toujours plus loin dans la vulgarité et la provocation, sans que le succès l'accompagne à chaque fois. C'est toute la différence avec Borat, où sa conquête de l'Ouest et des plus étranges américains constitués son fil directeur. Ici, comme dans "Ali G In Da House", les scènes se succèdent, tantôt drôles, tantôt sans intéret.

Âmes à l'humour sensible s'abstenir!! Trois meufs se sont barrées de la salle assez rapidement : trop de teubs! Ce Sacha Baron cohen est fou. Il va super loin. Mais c'est devenu tellement rare les comiques qui n'ont peur de rien et qui vont jusqu'au bout que moi, ça m'a fait du bien!! J'avais déjà écrit pour Borat que je trouvais drôle que les critiques adorent ce film-là alors qu'ils avaient détesté Ali-G. Sur Borat et aujourd'hui Brüno, le comédien est avec des vrais gens et se fout surtout des américains (on aime bien ça nous) mais l'humour de Borat/Brüno est exactement le même que celui d'Ali-G. Moi dans les deux cas de figure, ça me fait rire. Pour Brüno, je trouve qu'il est allé encore plus loin. Je m'étais un tout petit peu ennuyé pour Borat. Pas là! Alors bien sûr l'effet de surprise a disparu et on a compris le mécanisme. Cohen interview des vrais gens (enfin la plupart du temps) et leur fait dire des choses dingues. Et à côté de ça, il se met en scène dans des moments plus "fictions". Mais à plusieurs reprises j'étais vraiment mort de rire et chose incroyable, ma copine aussi. Que ce soit sur l'homosexualité, l'homophobie, les religions, les bébés, le sexe,... le gars explose les frontières du politiquement correct. Le doublage français est pas trop dégueu. Et Sacha Baron Cohen est un excellent comédien. C'est rare de voir un gars autant dans le personnage. Tout le temps! Plusieurs scènes risquent de devenir cultes... En tout cas pour moi. Si vous n'avez pas peur de voir des teubs, du cul, de la sodomie, de la vulgarité, des vannes abusées et surtout, que vous connaissez l'humour du gars, vous pouvez y aller sans problème!

Tout simplement NAVRANT, je n'ai pu tenir que 10 minutes.

Ce film là, bien plus trash que ne l'était "Borat" deux ans plus tôt, est une nouvelle apogée de la provocation dénonciatrice. Malgré l’inégalité de ses gags, il fera fuir les homophobes et de puritains mais il fera surtout rire tant de monde qu'il deviendra vite un nouveau monument de cet humour déjanté qui dérange. En pointant du doigt sur un ton mordant des thèmes tels que la sexualité, le voyeurisme télévisuel ou le star-system, Sacha Baron-Cohen fait mouche et nous ouvre les yeux sur la stupidité humaine en filmant à leur insu des américains moyens plus ridicules que le personnage.

Un film philosophique, hilarant, grave, mordant, superbe, dérangeant... Larry Charles est un grand satire.

Ce mec est über-fou ! Dans la provoc, c’est indéniable. Il est fort… Mais finalement, je me demande si ce film a rempli son objectif de départ. Je lis partout des critiques sur la gay-itude de ce film que ce soit pour ou contre… Mais finalement, j’ai été choqué par les propos des deux prêtres, pasteurs… (Mes souvenirs sont confus et je ne voudrais froisser personne…) sur ce qui est gay ou pas… de voir leur vision de la femme… De voir une mère accepté sans sourciller de faire perdre 4 kilos à son enfant pour une poignée de dollar… De voir une assemblée réuni simplement par la haine de l’homosexualité et au nom de la toute puissance hétéro… Je ne suis pas gay et j’avoue que ces comportements m’ont mis mal à l’aise. De voir que finalement, on peut faire ce qu’on veut des ouvriers mexicains… Bref ! Il ne s’agit pas seulement de Brüno mais d’être confronté à la connerie des gens, à l’intolérance des soi-disant tolérants. Après, j’ai trouvé des longueurs au film. Des situations qui tombaient à plat mais que j’avais également retrouvées dans Borat.

Tout comme pour Borat, on aime ou pas Sacha Baron Cohen. Mais ici il n'y a aucune structure dans le film. On passe d'une scène à l'autre sans lien, c'est encore moins drôle que Borat et on s'ennuie ferme. Bref film à oublier.