Avis : Et si on vivait tous ensemble? - Page 4

Un assez bon film sur la vieillesse et sur la place des seniors dans notre société.Il semblerait que se film soit assez réaliste .
Entre rire et émotions nul ne peut être insensible car c'est un sujet qui nous touche ou touchera de prés.
Malgré une mise en scène plutôt simple, le casting assez impressionnant nous fait oublier les quelques erreurs du scénario.Bref , un bon moment .

Pas mal, 'Et si on vivait tous ensemble ?' est une comédie qui se laisse facilement regarder. Le casting est sympa, surtout Jane Fonda qui est sublime comme à son habitude. Il y a de belles émotions, et une belle morale, et on déprime pas (malgré le sujet). Ce film donne une belle image de la vieillesse. Donc, malgré des longueurs et des passages pas forcément utiles, j'ai passé un bon petit moment devant ce long-métrage. Je le reverrais surement avec plaisir dans quelques années.

La fin de vie est un sujet très délicat à aborder, auquel les réalisateurs de cinéma ne se frottent pas souvent. Le vieillissement des populations occidentales lié aux difficultés économiques rend le problème de plus en plus préoccupant. Le patronyme pudique de dépendance a été attribué à ce problème auquel les politiques promettent toujours de s’attaquer sans jamais oser l’aborder de front. Stéphane Robelin jeune cinéaste propose d’observer le phénomène en l’abordant sous l’angle de la comédie légère. Le casting de haute volée qu’il a réussi à s’adjoindre lui garantissait d’emblée une qualité irréprochable au niveau de l’interprétation. C’est une solution innovante qu’il va sans doute falloir examinée avec un œil autre qu’amusé qui est au centre de son film. Puisqu’en vieillissant on est moins fort autant être malin en unissant les forces qui nous restent et nos économies affiche clairement le titre du film. Ce choix audacieux et pas toujours facile à prendre comme le montrent les hésitations de Géraldine Chaplin et de Pierre Richard, offre à coup sûr une alternative plus réjouissante que les maisons de retraite qui poussent comme des champignons sur tout le territoire, nourrissant les appétits féroces de financiers qui ont bien compris la manne providentielle qui leur tendait les bras. Le kidnapping de Claude Rich, par ses camarades pour lui éviter les courses de chaises roulantes dans les couloirs de la pourtant chique maison de retraite où l’a déposé son fils après sa crise cardiaque dans les bras d’une femme de compagnie, montre bien l’interrogation de Robelin sur le sort désormais réservé aux anciens dans une société minée par le jeunisme et internet. Une fois la communauté installée, on peut constater qu’au fond rien ne change dans la nature humaine que l’on soit vieux ou jeune, on reproduit les mêmes petites mesquineries. Le sujet pourrait être plombant car sur la bande des cinq, et un est atteint d’Alzheimer une autre quittera ce monde avant la fin du film, mais Robelin distille assez de scènes drôlatiques pour éviter à ceux de plus de cinquante ans de sortir du film complètement déprimés à la vision de leur avenir plus ou moins proches. Cette vie en communauté semble facilitée par l’appartenance de ses membres à la moyenne bourgeoisie, on peut penser que le petit peuple aux retraites de misères n’aura pas d’autre choix que de « se décomposer » comme le dit Claude Rich à un moment du film, dans ces mouroirs qui ne veulent pas dire leur nom. Les acteurs sont tous justes et surtout n’ont pas peur d’afficher clairement la couleur concernant leurs âges respectifs. Une prime à Claude Rich toujours aussi décalé qui après sa prestation iconoclaste dans « Cherchez Hortense » de Pascal Bonitzer se rappelle à nous comme un de nos plus grands acteurs. Guy Bedos est de son côté parfait en papy bougon au cœur tendre. Pierre Richard ne quitte pas son rôle de lunaire et l’Alzheimer lui va comme un gant. Quant à Jane Fonda sa beauté reste lumineuse même à 75 ans. Certains dédaigneux reprocheront la marque de fabrique téléfilm du projet, mais il faudra bien finir par admettre que la frontière entre les deux univers est de plus en plus ténue.

Le regretté Claude Rich a été ma motivation à voir ce film, et le moins qu'on puisse dire est qu'il se moque ici ouvertement du tombeau qui l'attendait presque. La vieillesse n'est pas une maladie, ou alors une maladie dont les concernés rient et dont les dialogues acerbes sur ce passage ingrat de la vie font tout autant rire les spectateurs. Une franche camaraderie se ressent ici, le casting international (Bedos, Fonda, Brühl...) est délicieux, et on ne se prend jamais la tête à essayer de suivre les péripéties de ces petits vieux. Seule la fin est un peu abrupte, et assez naïve dans son dénouement (il y aura bien un moment où il faudra annoncer de nouveau l'horrible nouvelle à Pierre Richard, le laisser gambader en hurlant et en l'encourageant ne l'aide pas vraiment indéfiniment). On n'explose pas de rire, mais on sourit souvent avec les répliques assassines sur la vieillesse de ces grincheux âgés. Amours, trahisons et (apocalyptiques !) cohabitations, voilà ce qui attend le spectateur qui a envie de se détendre en compagnie de monstres sacrés.

La colocation pour le 3è âge sous l’oeil attentif d’un étudiant allemand préparant sa thèse. Stéphane Robelin traite le sujet difficile de la vieillesse. La maladie, la solitude, la dépendance, le sexe, et tout ceci sans tabous …. Le sujet est traité avec pudeur et simplicité. Les situations sont prévisibles, l’humour là ou on l’attend, la touche sentimentale aussi ! Et puis la réalisation est plate, le film manque de rythme

La réussite de ce “petit” film tient au superbe casting. Le groupe de retraités est formé par Claude Rich (82 ans), Guy Bedos (78 ans), Pierre Richard (78 ans), Géraldine Chaplin (68 ans), et l’américaine Jane Fonda (74 ans) ! un casting drôle, émouvant, dynamique, naturel, poétique,énergique et plein de vie !

On y va pour le casting !

http://framboisemood.wordpress.com/

Bof Bof ! Une bonne idée à la base (la sexualité chez les vieux) mais au final seul Pierre Richard s'en sort, le reste sonne faux et l'ennui gagne

Un film français très bien construit, très lucide sur le devenir des personnes âgées et sur les défaillances dues à l'âge. En plus, un jeune ethnologue vient étudier cette tribu urbaine à la manière d'un ethnographe classique. De bons moments joués par des acteurs talentueux. L'affaiblissement, la libido, Alzheimer, les rapports de couple, les tromperies, etc. et la mort qui unie...

De bons comediens mais le film ne decolle jamais.Pas vraiment une comedie , hesitant entre sourire et moment un peu triste sur la vieillesse.Manque de liant, parfois caricatural.

Et dire que Stéphane Robelin a mis cinq ans pour réaliser ce film ! Au regard de sa jeunesse, les producteurs hésitaient à s'engager, d'autant qu'ils se demandaient quel accueil le public réserverait à un film consacré "aux vieux" !En réalité, malgré une pub très discrète et pas tellement de promo, le film a dépassé le demi-million d'entrées. Il est vrai que l'affiche des comédiens retenus pour le tournage était particulièrement alléchante. Chacun d'entre eux a apporté sa propre personnalité pour décliner le thème : comment bien vieillir sans aller dans "une maison de vieux" ? La vie en communauté est-elle la solution ?Stéphane Robelin a découvert l'extrême timidité des acteurs, et leur sensibilité : c'est ainsi que Bedos gommait le plus possible le côté vieux au profit d'une retrouvaille de bons copains...tandis que Claude Rich (superbe) n'avait aucun mal à exacerber sa passion pour les femmes. Et Géraldine Chaplin considérait ses rides comme un appât supplémentaire de séduction.La question reste posée : la communauté est-elle une solution pour mieux vivre sa vieillesse ?willycopresto

Erreur d'appréciation, ce formidable film n'est en rien une comédie, mais une comédie dramatique. Cette petite musique de fin de vie est d'une rare intelligence et sans céder à aucune facilité, aborde frontalement les themes de la sexualité, de la maladie, de la vie en communauté, sans complexe et parfois durement avec une lucidité cruelle. Mais les situations font mouches, les dialogues sont savoureux et la dernière scène est bouleversante. Un vrai beau film dont on ressort touché.

Je fais partie de ceux qui pensaient aller voir un film comique... donc ma surprise ne fut pas mince..... Toutefois, bien qu'il ne s'agisse pas du tout d'un film hilarant, j'ai passé un bon moment. Les acteurs sont magnifiques, avec une mention spéciale à mon goût pour Pierre Richard qui joue à merveille son rôle. Réflexions intéressantes sur la vieillesse et la mort. A voir .

Une comédie dramatique sympathique, sur un sujet rarement exploité au cinéma : la vieillesse ! Malheureusement mis en scène à la manière d' un téléfilm de France télévision, le casting 4 étoiles (Tous excellents) tire l'entreprise vers le haut et remporte l'adhésion d'un large public ! Un bon moment...

Comédie douce-amère, sur la vieillesse, la dépendance. Les acteurs tous avec un profil idéal , partagent cette tranche de vie et règlent ainsi ensemble les fractures, les entorses de leur jeunesse passée. Anticonformiste,incongru,drôle,émouvant..les adjectifs ne manquent pas. La fin qui semble un peu surréaliste, n'est que le reflet de notre quête profonde, notre identité profonde.Quand on meurt, c'est un peu comme une meute de loups...désemparée par la perte d'un des leurs....puis de nouveau sur les traces d'une reconquête...Un film à voir et méditer

Un film qui nous parle de la vie, et de sa fin à gérer. Mais le ton est enjoué, et les scènes assez réalistes nous parlent de ces dernières années qu'il nous faut apprendre à gérer, quelque soit nos ages. Vieux copain, amant ou fils, on sera un jour ou l'autre confronté à l'une de ces situations. Un bon moment, qui aborde aussi des sujets encore tabous dans notre société : la sexualité chez les personnes agées, la fin de vie.

Sans doute la dernière méthode pour faire un bon film à moindre coût, est-elle de réunir des vieux acteurs en fin de carrières, dans un pavillon de banlieue.
L'auteur met en contraste le morbide et le festif, en commençant par le choix des acteurs, eux-mêmes
exprimant leurs angoisses devant leur age.