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    Dans la brume électrique
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    3,0
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    709 critiques spectateurs

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    Incertitudes
    Incertitudes

    170 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2019
    Bertrand Tavernier est un grand cinéphile et un amoureux du cinéma américain. Je n'ai pas été surpris qu'il aille tourner un film là-bas. Je me demande plus pourquoi il n'a pas sauté le pas avant. Tout n'a pas été simple notamment ses relations avec une star de l'ampleur de Tommy Lee Jones, des problèmes de montage aussi mais enfin Dans la brume électrique n'a a pas pâti des égos des uns et des autres. C'est une bonne nouvelle. Si l'enquête policière en vaut bien une autre (des prostituées retrouvées sauvagement assassinées et un vieux shérif porté sur la bibine qui enquête), je l'ai trouvé un brin confuse. En vérité, ce n'est pas là le plus important. C'est dans l'atmosphère de dingue de ce polar que l'on devine rien qu'en lisant le titre. Plongé au fin fond de la Louisiane, dans ces petites villes ravagées par les catastrophes naturelles, ces marais ont vraiment quelque chose de spécial. Comme s'ils avaient gardé en eux les tragédies des décennies précédentes. D'où une impression de malaise auquel participe Robicheaux, flic qui en a connu des vertes et des pas mûres, et qui se met à voir des morts et même à leur parler. Parce qu'en dehors de cette ambiance entre rêve et réalité, ce sont les vices des hommes qui remontent à la surface : chantage, alcoolisme, racisme. Ça, ça n'a rien de surnaturel. Les bayous ont beau avoir l'air tranquille comme leurs habitants qui passent leur temps à aller à la pêche, à boire un coup ou à rêver assis devant leur maison , il faut se méfier de l'eau qui dort.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 mai 2011
    Qu'est ce que c'est looooong, ennuyeux, plat et j'en passe. On finit par se foutre complétement de l'enquête. Scenes inutiles, personnages inutiles, digressions inutiles... En gros c'est le film entier qui devient inutile. On prie pour que ca finisse vite
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2009
    Très bon film à l'américaine d'un Bertrand Tavernier surprenant. Un français qui a le mérite de ne pas s'être fourvoyé sur l'autel hollywoodien. Malgré un scénario trop cousu de fil blanc et à la fois une recherche de facilité qui plombe l'effet thriller du film. Le film retranscrit une ambiance mystérieuse et envoûtante d'un Louisiane dévastée. Tommy Lee Jones est fidèle à lui-même mais sans plus. C'est donc une très bonne surprise sans pour autant cautionner les critiques dithyrambiques d'une presse déjà acquise Tavernier.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Une très bonne enquête policière mené par Tommy Lee Jones. Un très bon film policier américain réalisé par le cinéaste Bertrand Tavernier .
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Bertrand Tavernier qui fait tourner Tommy Lee Jones et John Goodman ? Nom de dieu, faut pas louper ça. Bon je dois être sincère et dire que cette « Brume électrique », je l'ai notée large. Si j'avais voulu être juste avec moi même, j'aurais mis une étoile de moins. Tout simplement parce que Tavernier nous propose là une histoire décousue dont on est pas sûr de comprendre le dénouement. De plus, son film manque de tension et de rythme. Ouais mais pourquoi 2 étoiles alors me demanderez-vous ? Tout simplement parce que dans ce film, y a une ambiance que j'aime bien. C'est crade et humide. Ça pue le bayou et la crasse à plein nez tout le long. Et puis y a deux acteurs quoi. Tommy Lee Jones, plus déterminé que jamais porte l'ensemble sur ses épaules sans flancher. Et il est super bien secondé par un John Goodman toujours aussi imposant. Il est clair que ce film ne marquera jamais les esprits, mais il s'apprécie le temps d'un visionnage. Et c'est déjà pas si mal.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 novembre 2012
    Des décors naturels américains bien filmés mais le budget était visiblement français, par moment ça sent la scène fait à la bonne franquette. Ces impressions auraient sans doute pu être gommées si le scénario avait été bétonné seulement ici aussi il y a du coulage.
    Enfin Tommy Lee Jones n'est pas toujours bien secondé par les autres acteurs, la palme pour Peter Sarsgaard dans un rôle de star de cinéma alors qu'il n'a aucun talent.
    Un film un peu manqué alors qu'en resserrant tout ça il y avait matière à faire un bon truc.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2012
    Grand connaisseur du cinéma français, particulièrement celui des années 40, Bertrand Tavernier possède aussi une grande culture du cinéma américain, puisqu'il a notamment coécrit un dictionnaire de référence sur le cinéma US. C'est la deuxième fois qu'il tourne aux Etats-Unis, 25 ans après "Mississippi blues", le documentaire qu'il avait signé avec Robert Parrish. Cette connaissance du système hollywoodien ne l'a pas empêché de connaître le même sort que de nombreux réalisateurs européens dans sa collaboration avec les producteurs locaux, et "Dans la brume éléctrique" ne sort qu'en DVD aux Etats-Unis, et dans une version tronquée, et il n'a pas pu dédicacé le film à Philippe Noiret qui partageait son amour du roman, la DGA (Director's Guild of America) et WGA (Writers Guild of America) lui ayant signifié que s'il faisait cela, cela diminuait les statuts du metteur en scène et des scénaristes...

    On comprend ce qui a pu attirer Tavernier dans le roman de James Lee Burke : l'ambiance bien particulière de cette Louisiane profonde où les habitants s'appellent Robicheaux, Girard, Patin ou Doucet, l'importance accordée aux particularités des personnages au détriment de la linéarité de l'intrigue, le soupçon de fantastique introduit par les appartition du général boîteux, et sans doute aussi l'idée de glisser Tommy Lee Jones dans la peau de Dave Robicheaux.

    Pourtant, malgré une bonne histoire, une distribution prometteuse et un réalisateur talentueux et chevronné, le film ne réussit jamais à se dégager d'une certaine forme de brume même pas électrique. Les choix de réalisation (cadrages, mouvements, photographie) ne sont pas vraiment en cause, puisqu'ils semblent adaptés au propos. Cette impression de nébulosité repose d'abord sur l'histoire elle même, faite de fausses pistes, d'enjeux parallèles, de ruptures de rythme qui finissent par dérouter le spectateur le mieux intentionné.

    La dimension chimérique du roman, autour des apparitions du général sudiste, présentait un des aspects les plus casse-gueule d'une adaptation. Sans tomber dans le ridicule, les scènes où interviennent les confédéré srestent plaquées sur le récit, et ce n'est pas le pompage éhonté de la fin de "The Shining" qui parvient à les crédibiliser.

    Ensuite, l'adoption du point de vue américain amène à présenter sans recul critique, voire à justifier, un personnage qui tabasse allègrement témoins et suspects, et qui n'hésite pas à placer un flingue dans les mains d'un type abattu par les policiers alors qu'il sortait des toilettes avec une revue. Etrangement, ce qui paraît naturel chez Clint Eastwood ou Tommy Lee Jones quand il réalise "Trois enterrements" semble déplacé devant la caméra de l'auteur de "L'Appât". Tommy Lee Jones, acteur, est présent dans presque tous les plans, tout en semblant bizarrement peu investi, oscillant entre un surjeu autocaricatural et une atonie à contretemps. Heureusement, il y a John "Lebovski" Goodman dans le rôle d'un superbe salaud, arrogant et brutal.

    A avoir voulu réaliser un film trop américain, Bertrand Tavernier a perdu sur les deux tableaux : celui du film d'action, et celui du film d'auteur ; il ne parvient pas à trouver la tension et le sens du rythme d'un film d'Eastwood auquel ce récit crépusculaire fait forcément penser, et il ne parvient pas à imposer sa patte de réalisateur européen dans un film qui ne se démarque pas du commun de la production américaine.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    Un film qui se lie comme un livre. Sur la douceur de la Louisiane aussi froid et humide, Tommy Lee Jones se dresse en tant que chérif, charismatique et toujours excellent entouré d'une pléiade de second rôle plutot excellent aussi, on peut noter Peter Sarsgaard, John Goodman, Pruitt Taylor Vince, Ned Beatty et Mary Steenburgen. Une enquête sur le meurtre d'une jeune fille prostituée étrangement lié à la guerre de sécession se confonde dans le temps, entre rêve et réalité. Le réalisateur français, Bertrand Tavernier, a tout compris à l'Amérique, l'atmosphere, la musique. Une histoire très intéressante, captivante même et qui se termine avec une question plutôt surnaturelle.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2011
    Cinq ans après Holy Lola (2004), Bertrand Tavernier fait à nouveau parler de lui en adaptant le roman de James Lee Burke : In the Electric Mist. L’histoire nous envois à New Iberia, en Louisiane, où un détective enquête sur des meurtres de prostitués avant de déterrer un corps, celui d’un homme noir qui, quarante ans plus tôt, aurait subit un lynchage.
    Ce polar flirtant avec le fantastique nous plonge dans un bayou de la Nouvelle Orléans, où le passé de la Guerre de Sécession et l’esclavage resurgissent au fil de l’enquête.
    Si le film se focalise pendant un temps sur cette dernière, en réalité, Dans la brume électrique s’intéresse davantage à l’atmosphère qui règne dans cet état, comme si, au fil des années, rien n’avait changé (on s’en rend compte très rapidement).
    Bertrand Tavernier nous offre des images sublimes, où l’obscurité se marie à l’atmosphère pesante et menaçante du bayou.
    Tommy Lee Jones & John Goodman quant à eux confirment leurs talents, excellent tous deux chacun dans leur rôle, l’un en tant que détective, l’autre en tant que mafieux.
    A noter aussi l’excellente utilisation de la voice over et du personnage énigmatique de l’officier confédéré (incarné par Levon Helm).
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2009
    Loin d'être mauvais, ce film arrive grâce à sa relative lenteur à installer une atmosphère pesante (mais jamais trop). Et une intrigue intéressante. Une réalisation pas mauvaise du tout avec quelques beaux plans sur le brouillard (on était venu pour ça), un Jones en pleine forme, arrogant et teigneux comme à son habitude.
    jmbenard
    jmbenard

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2009
    Ce film, c'est un peu comme les fausses Rolex que les mecs essaient de te fourguer à la sauvette : vu de loin, ça ressemble vraiment à l'original. Quand tu te rapproches, tu commences à avoir un doute. Et dès que tu l'as dans les mains, tu sais que tu t'es fait avoir.
    Là, c'est un faux film américain. Vu de loin, ça y ressemble vraiment : casting de rêve, scénario tiré d'un bon auteur bien de là-bas, décor qui sent bon l'Amérique profonde. Mais quand ça démarre, tu cherches tes repères, et tu les trouves pas. Tu t'accroches, tu espères, tu fais fonctionner tes méninges. Et puis, au bout d'une demi-heure, t'es bien obligé de te rendre compte que tu t'emmerdes, que tu comprends rien, et pire, que tu t'en fous. Et à partir de là, mon pote, t'es parti pour une heure et demie d'exaspération ("pourquoi je pige rien ?"), de révolte ("le gâchis !") et de rage ("m'apprendra à me faire avoir par l'affiche !"). Allez, salut les gars, et bon courage.
    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Le genre d'histoire vue et revue, le genre de dénouement que je laisse couler sans véritablement comprendre toutes les révélations, le genre de décor cliché pour cette ambiance de meurtres...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2010
    " Un film d’une richesse qui n’a d’égale que le talent de ses participants émérites."

    la fin qui n'en est pas une ; est une fin ouverte des plus fermes .

    si vous n'aimez pas les polars Americains
    si vous n'aimez pas les polars Francais
    si vous n'aimez pas les polars franco-americains
    si vous n'aimez pas les polars
    allez vous faire foutre?!

    un mélange des genres, un film qui vacille entre du classique cinephille et une modernité ancré dans son époque, je crois qu'on ne peut qu'apprécier, voir et écouter et se taire ...
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2013
    CA VOUS PREND AUX TRIPPES la musique du bayou, l’accordéon et la voix haut perchée des criailleries cajuns, le blues des pauvres et des maisons de bois dévastées par Catherina canté par Buddy Guy !
    Ca se passe aux environs de New Iberia au cœur du delta de l’Atchafalaya.
    La moiteur vous colle à la peau. La moiteur de la mangrove, des palétuviers d’où descendent en larmes les lianes rejoignant l’eau menaçante…
    On pénètre ces bars louches où le tabac et la sueur opacifient l’air ambiant…
    L’Humain, ici, se pare des langueurs acres de la boue originelle.
    Et tandis que les grenouilles coassent, que la brume s’étend, surgissent les fantômes convoqués par Dave Robicheau (le héro récurrent des polars de James Lee Burke).
    Robicheau traîne sa carcasse nonchalante. Il est vieux, fatigué, ravagé par l’alcool… Il aime sa femme ! Un ringard !
    Mais qu’elle est belle la poésie dite en voix off de ce monde à l’écart vivant au cœur des eaux boueuses et troubles du sud de la Louisiane…

    VOICI UN FILM FORT ET GENEREUX.

    Bertrand Tavernier, le jazz et la moiteur de la Louisiane c’est son truc ! Tout comme sa manière si personnelle, humaine, pudique, réservée de porter un regard sur les délaissés, les exclus, les mis au ban (cf son reportage dans le 9-3 à Montreuil).

    Le réalisateur fait corps avec son sujet, tout comme Tonny Lee Jones, magnifique d’amertume désabusée, qui écrivit, dit-on, certaines scènes du film…

    C’est magnifiquement réalisé… Tout est réussi : cadrages, photographie, BO, jeux des acteurs…
    Et l’histoire tient en haleine le spectateur d’un bout à l’autre de cette enquête étrange et fantastique… D’un bout à l’autre si celui-ci sait se laisser porter par l’extravagance du sujet..
    C’EST BEAU…
    BEAU COMME UN FILM DE BERTRAND TAVERNIER !
    Cronenberg
    Cronenberg

    211 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    Je ne comprends pas vraiment le succès de l’œuvre. Un thriller banal, une enquête policière bourrés d’incohérences et mise en scène désastreuse. Lee Jones meilleur en tant qu’acteur. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
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