Avis : Le Nouveau protocole - Page 5

"Le nouveau protocole" rappelle ces anciens films français où tout un chacun lutte contre une conspiration plus ou moins secrète. Ici, c'est le monde peut-être inquiétant des essais cliniques qui est sur la sellette. Le déroulement de l'histoire de ce père de famille sans histoire emporté malgré lui dans une spirale infernale de violence semble un brin surréaliste. C'est cependant un bon prétexte à des scènes d'action et d'adrénaline assez efficaces. Parce que Clovis Cornillac, il se laisse pas faire, hein ! Fallait pas le provoquer aussi. Ce film est aussi l'occasion de retrouver Gilles Cohen qui, après "Les ambitieux", montre qu'il a décidément beaucoup de charisme. C'est plutôt un bon bilan, non ?

Thriller rythmé avec pas mal de suspens et un scénario bien bati sur un théme orignal et peu abordé au cinéma mais cependant trés a propos.
On peut souligner la bonne interprétation du duo principal.
Cependant,il semble que ce film manque d'un véritable engagement et reste ,dans l'ensemble, inégal.
Parfois incohérent et caricatural, il laisse une impression d'inachevé d'autant que le final est assez confus entre complot et paranoia, voir les 2.
Mitigé

Je suis content car j'ai vu le thriller que j'attendais.Nerveux et intelligent à la fois,en imitant les modèles américains.S'attaquer aux industries pharmaceutiques est un vaste sujet,mais le film a l'intelligence de faire passer un message simple et quelques images chocs(première et dernière séquence).Thomas Vincent est assez doué pour filmer les poursuites et la paranoia ambiante.Dommage que le pamphlet manque un peu d'ampleur,car le rythme y est.Tout le mérite revient à un excellent duo d'acteurs:Clovis Cornillac à la douleur animale,et Marie-Josée Crose en lobbyiste acharnée.Leur douleur les fais sortir de leur simple condition.Un bon moment donc que "Le nouveau protocole".

Un thriller obsessionnel efficace et un scénario correct et cohérent. Un bûcheron apprend la mort de son fils, Disparu dans un accident de voiture dans des circonstances pour le moins étranges. Ce bûcheron rencontre, alors, une mystérieuse femme, devenu folle depuis la mort de son mari, qui était soumis à un nouveau protocole. Ce nouveau protocole consistait à faire essayer de nouveaux médicaments, qui, seraient dangereux pour la santé par leur effet secondaire, sur des personnes volontaires ou non. Le bûcheron (Clovis Cornillac) apprend alors que son fils était aussi soumis à ce nouveau protocole et décide de collaborer avec cette femme. Ils vont s'allier pour tenter de dénoncer cette nouvelle manie qui s'avère très dangereuse et le couple va aller bien plus loin que l'on puisse le penser... Le film comporte de grandes qualités de réalisation, un style de caméras adaptées ainsi qu'une bande sonore performante. "Le Nouveau protocole" reste un film très répétitif et semble, par ce fait, être très court alors qu 'il affiche une durée normale. De plus le spectateur attend une explication finale qui finalement n'arrive jamais. Clovis Cornillac est plutôt correct tout au long du film, mais réalise une belle prestation finale qui vient accompagner une conclusion intéressante, mais trop scandalisé pour justifier le caractère du bûcheron que l'on a vu bien réservé jusqu’ici et peu colérique durant le long du visionnage. Bref une bonne réalisation située à la limite du trois étoiles.

S'attaquant à un sujet sensible et délicat, Le nouveau protocole manque cruellement d'inventivité au niveau de la réalisation et souffre d'un scénario peu développé et qui arrive assez vite à son terme. La prestation de C.Cornillac est convaincante sans pour autant friser l'excellence.

Ce thriller politique sur l'industrie pharmaceutique ne fonctionne pas du tout. Le film ne démarre jamais, il est toujours dans un faux rythme. Marie José Croze en militante est tout sauf convaincante et exaspère parfois. Bref on y croit pas un instant.

Le Nouveau protocole est un sujet à réflexion sur le pouvoir des laboratoires pharmaceutiques. Dommage que le scénario ne soit pas aussi intéressant cependant Clovis Cornillac est excellent. Je pense que c'est vraiment un problème de société qui doit être traité avec plus de justesse.

Un Clovis Cornillac efficace malgré un suspense on ne peut plus mou...

Très bon thriller français abordant un thème oublié mais pourtant si concret et d'actualité : les affaire frauduleuses des empires pharmaceutiques. Si le rythme du film peine à trouver un juste milieu, l'interprétation est très bonne, le scénario haletant, la musique vraiment magnifique (j'en ai été agréablement surpris)... Mais le film reste bien sûr un film français donc ne vous attendez pas à une caméra frénétique ni des fusillades bourrines ni des combats mano a mano élaborés : les plans sont fades et la lumière digne d'un TVfilm. Cependant, ces broutilles passées, on passe un très très bon moment, du début dramatique à cette fin totalement nihiliste.

Un scénario pas très bien écrit. De temps en temps on ressent une tension, la première demi heure est assez mauvaise heureusement, les dernières minutes sont plus réussies.

Sensations mitigées pour ce film, en effet le début et la fin sont pour ma part ce qu'il y a de plus interressant, plus prenant et surtout une sensation de réalisme qui pourrait faire peur. Le rôle de M.J.Croze m'a dérangé et me semblait trop excessif et allait à l'encontre de ce que voulait nous faire comprendre le réalisateur car trop surréaliste, ce qui faisait tourner le film au thriller conventionnel sans intérèt. Dommage car C.Cornillac est parfait et ce film nous fait réfléchir, ce qui en soit n'est pas négligeable.

Clovis Cornillac et Marie-Josée Croze habitent leurs personnages avec conviction et talent dans ce thriller à la française, où la réflexion prime sur l’action. Pas de camera parkinsonnienne ni de fusillades stalonnienne dans ce combat d’un petit patron de scierie authentique et entier contre une multinationale pharmaceutique suspecte et amorale. Le scénario garde le meilleur pour une fin pas du tout attendue.

On ne peut pas reprocher au film une certaine lenteur mais encore faudrait-il accorcher le spectateur pour ne pas le perdre. Içi, exemple flagrant où le rythme du film plonge dans l'ennui et le désarroi. Sur une base de thriller bavard, lent et plutôt morose, on peine à s'intéresser à cette histoire de laboratoire et ses produits cause de mortalité ou non. Le scénario est plutôt confus et à vouloir entretenir le suspens (le personnage féminin n'étant pas si clair que ça), il se perd en rythme. Donc une nouvelle fois, un film français décevant qui nous tient absolument pas en haleine.

un superbe thriller noir, ou tout y est! enquètes, suspence, soupçon et twist final,...chapeau bas pour la performance de Clovis Cornillac, magistral et très vrai :)

Il est des réalités qu'il vaut mieux ne pas pénétrer. Raoul Kraft, lui, n'est pourtant pas du genre à laisser la procédure conclure à un simple accident de la route à propos de son fils décédé, alors qu'une jeune femme vient de lui révéler d'intrigants secrets pharmaceutiques qui pourraient être intimement liés à l'activité du fils en question, provoquant des effets secondaires inaltérables probablement en cause du fameux accident... en partant d'un postulat de départ alléchant et invitant forcément à un haut degré de réflexion, Thomas Vincent tire un film brut, soigné, très peu stylisé par des effets outranciers, et assez lucide, on s'en doute, face aux problèmes que posent les industries pharmaceutiques, leurs essais sur des populations déjà ravagées par la famine et la misère. A ce sujet, l'ouverture et la conclusion font froid dans le dos. Entre temps, c'est une course-poursuite grise, moyennement rythmée, très bien interprétée, qui perce l'horreur de certains systèmes et parvient souvent à nous faire regarder en face ce que l'on a l'habitude de nous cacher ; dans un élan salutaire, les lobbys pharmaceutiques, derrière l'aspect de 'sauveurs du monde' qu'une majorité de gens se font, puisque l'on sait très bien à quoi servent les médicaments, se métamorphosent sous le capitalisme en vendeurs de morts, en machines à chiffres qui ne comptent que leurs gains, enterrant (dans les deux sens du terme) leurs injustes victimes. Il y a donc un certain courage dans "Le nouveau protocole", concernant un sujet malheureusement toujours d'actualité, à souligner au marqueur rouge les démarches vomitives de certains groupes au profit de l'argent, encore et toujours. Le film a même l'idée d'émettre une autre hypothèse (que l'on ne révélera pas tant elle créée la surprise), innocentant astucieusement le réalisateur pour lui permettre de mieux s'attaquer à son désir de destruction massive. Il y a peut-être une volonté trop affichée pour se donner conscience que le mal ne rôde pas p