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    Hondo, l'homme du désert
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    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    « Hondo, l’homme du désert », (titre orignal plus sobre : « Hondo »), est honnête western bien fichu construit autour et pour John Wayne, du sur-mesure. Le début du film commence pour une longue séquence « intimiste » et l’on comprend vite la direction que va prendre l’histoire. Hondo, métisse au sang indien, homme de principe et de valeur, tout comme son vis-à-vis Indien, Vittorio. John Wayne/Hondo, va au fil du film adopter plusieurs postures : le protecteur, l’ami, l’éducateur, l’amant, le sauveur… Geraldine Page en femme/maîtresse de maison/mère est parfaite. Et oui à cette époque (Far West et années 50), il fallait élever son enfant à la dure pour qu’il devienne une « homme ». La psychologie des personnages est assez basique avec une pseudo situation Œdipienne qui est assez vite évacuée (et qui deviendra certainement un « secret de famille »). Beaucoup de plaisir à revoir Lee Aaker, le petit Rusty, que j’ai découvert enfant dans les années 60 avec le chien Rintintin. « Hondo » est un film plaisant, bien rythmé et qui va à l’essentiel.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Hondo est intéressant pour son traitement des Indiens, plutôt moins caricatural que la moyenne des westerns des années cinquante, en partie grâce au personnage de John Wayne qui est un métis et qui explique régulièrement des éléments de la culture indienne.
    John Wayne est acteur principal et producteur, il s'agit donc d'un véhicule au service de sa propre mythologie: toute l'échelle des plans est utilisée depuis le plan large jusqu'au gros plan. Nous avons envie de dire que Hondo Lane est John Wayne.
    L'histoire est nominale: il est solitaire et arrive de nulle part (le désert) et tombe sur une femme seule avec son petit garçon qui vivent en territoire Apache et que ceux-ci viennent de déterrer la hache de guerre. John Wayne le solitaire va s'amouracher d'elle et de son fils.
    Le film est daté par sa direction d'acteur, très lourde et pas du tout naturelle. Geraldine Page est à la limite du supportable (voix originale de canard assez difficile à supporter). John Wayne est nominal.
    Le film est connu pour avoir été en partie réalisé par John Wayne lui-même et selon certaines sources un coup de main de John Ford aurait été donné pour le tournage de la séquence des assauts des Indiens à la fin. Curieusement le montage de cette séquence de charges multiples des Indiens manque cruellement de lisibilité. Elle est censée être le clou du spectacle, mais elle est confuse.
    Le film étant tourné en 3D, nous avons droit à de multitudes choses qui avancent vers nous, flèches, objet jeté, John Wayne lui-même, tout ceci par moment la limite du ridicule étant franchie.
    Néanmoins, au total le film garde un potentiel de sympathie. Dans l'échelle du western John Wayne, il est dans la moyenne haute.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2022
    « Hondo » est le quatrième western réalisé par John Farrow, plutôt connu pour ses films noirs. Avec le scénariste James Edward Grant ils adaptent très librement le roman de Louis Lamour "The Gift of Cochise" le film dont ils tentent d’en garder l’esprit. A savoir, des apaches moins sauvages que dans les autres western de cette époque. Droit et justes, ils respectent les traités, eux. Mais plusieurs problèmes se posent : Cochise est remplacé par Victorio (appelé ici Vittorio) qui monte avec une selle (sous une couverture) et surtout les apaches scalpent ! Cette mystification historique fâcha quelque peu John Ford, appelé en remplacement de John Farrow parti sur un autre projet. Il refusa de filmer la bataille finale (ce qu’il fera finalement, cédant aux demandes répétées de John Wayne). Pour lui, John Wayne et Michael Pate, qui bien qu’australien fut un grand amateur et connaisseur de l’histoire du western, il était impensable de s’échapper du piège apache, qui en grands tacticiens n’auraient jamais laissé un cercle ouvert. Ford trouva donc une astuce qui visuellement rappelle la poursuite finale de « Stagecoach » (qu’il réalisa en 1939) en ne renversant pas les chariots. Certes, c’est spectaculaire mais aussi peu crédible que des apaches qui scalpent. Le génial réalisateur s’en sort en ne montrant pas vraiment le comment, mais simplement en l’escamotant. Avant d’en arriver à ce happy end bidon, le récit se déroule paresseusement avec quelques points qui valent le détour. John Wayne joue un métis, mi blanc, mi apache qui dira à la fin que vivre parmi les apaches « c’était une belle vie ». Pour ce prototype du red neck c’est un contre emploi unique dans la sa filmographie. Au crédit également une intéressante prestation de Geraldine Page qui change des héroïnes potiches et sexy des westerns de l’époque, ceux de Ford et Walsh, exceptés, si bien que dans les scènes entre Wayne et Page l’influence de John Ford est clairement présente. Les personnages féminins évolueront définitivement six ans plus tard avec Angie Dickinson dans « Rio Bravo » d’Howard Hawks et Virginia Mayo et Karen Steele dans le « Le courrier de l’or » de Bud Boetticher. Malheureusement les autres dialogues, exceptés ceux avec Vittorio, souffrent d’une platitude insigne. Question casting Wayne est plutôt bon dans ce semi contre emploi, Pate est excellent en Vittorio et Geraldine Page est excellente, même si elle ne supportait par l’exposition au soleil (il faisait parfois 52° à l’ombre), plus habituée à New York (elle joua quarante ans à Broadway). Cette chaleur explique aussi l’apathie du chien (dont Lassie fut son rôle le plus célèbre à l’écran). Malgré une impression globale de bidonnage (les indiens, l’absence d’hémoglobine, les dialogues qui sentent parfois le remplissage, la mort gratuite du chien, la fin peu crédible) le film se laisse voir, surtout pour ceux qui ne sont pas des amateurs invétérés de western. Deux étoiles (j’en ai retiré une pour le scalp !).
    Piermath
    Piermath

    2 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Ce western assez court est bourré d'idées originales.
    John Wayne apparait comme un éclaireur de l'armée ayant des origines indiennes et vécu des années parmi les Apaches.
    Sa rencontre avec une femme abandonnée avec son fils en territoire en guerre va bouleversé sa vie.
    Des personnages secondaires forts viennent compléter le plaisir que l'on a suivre cette histoire remplie d'action, d'humour et parfois de cruauté assez peu courante pour l'époque (torture, spoiler: assassinat du chien meilleur ami du héros
    ).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mars 2021
    J'ai bien aimé ce western où les indiens ne sont pas des sauvages sanguinaires et les femmes des pauvres créatures priées d'être jolies et de se taire. Et puis la démarche de John Wayne, ça le fait !
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Hondo, l'homme du désert est assez spécial pour sa tentative technique dont l'expérimentation est à la mode à l'époque: la 3D. N'ayant pu le voir qu'en 2D, je ne peux certifier à 100% si son utilisation est pertinente dans ce western, mais, et c'est peut-être une bien meilleure qualité, se tient largement en tant que western standard dont John Wayne est la tête d'affiche (mieux vaut ça qu'un film qui se sert du relief n'importe comment, ce qui en retire tout l'intérêt une fois privé de cet outil). Et curieusement, Hondo, l'homme du désert est encore plus singulier sur son parti-pris qui ne diabolise aucun camp mais prenant tout de même le risque de les représenter sous un jour respectueux. John Wayne incarnant un métis servant l'armée blanche mais restant néanmoins neutre et éclairé sur les tribus Indiennes qu'il combat, le chef Indien rendant service à la famille incrustée dans la vallée selon leurs coutumes (même si elle est forcée, il les protège et veille à leurs bien être de son point de vu) et terminant même le film sur une phrase douce-amère mais réaliste et macabre pour les natifs. Quant à John Wayne, au-delà de son identité dans le film, doit constamment vivre de dilemmes, tuer ou pas, révéler ou garder un secret douloureux, ou aider ou combattre au nom d'un drapeau ou d'une terre. Le film aurait pu tirer le meilleur de tout ce bagage avec un meilleur metteur-en-scène pouvant en tirer la sève (John Ford ayant apparemment participé, son apport étant non-crédité) mais Hondo, l'homme du désert est légèrement intrigant pour tout ce qui l'entoure, assez pour avoir eu sa propre série télé et inspirer un personnage secondaire de Star Wars en tout cas.
    Gregory S
    Gregory S

    16 abonnés 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Hondo est un western assez classique dans sa forme, même si les Indiens n'ont pas forcément le mauvais rôle.
    À noter que ce western a été tourné en 3D mais lors de sa sortie le procédé était déjà à bout d souffle aurores du public.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Très bon John Wayne. Le scénario est simple mais efficace. De plus quelques phrases font réfléchir sur le massacre des indiens d'Amérique. À voir.
    videoman29
    videoman29

    204 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2015
    Western complètement oublié de nos jours, « Hondo, l'homme du désert » ne manque pourtant pas de qualités. L'histoire agréable à suivre est portée à bout de bras par le charismatique John Wayne toujours aussi monolithique et solide. Il incarne un ancien militaire courageux et bourré de principes qui écume les territoires indiens à la recherche d'aventure. C'est là qu'il rencontre une femme attachante et courageuse qui vit seule avec son enfant dans un vieux ranch isolé. Ce scénario étonnant donne lieu à quelques scènes d'affrontement bien classiques entre cavalerie US et guerriers Apaches. Le réalisateur John Farrow (surtout connu pour être le papa de Mia) n'oublie pas d'y glisser une intéressante critique de la politique indienne des Etats Unis. Un film rare et divertissant que je suis bien content d'avoir ajouté à ma collection.
    NeoLain
    NeoLain

    4 238 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    John Wayne joue un éclaireur de l'armée américaine surveillant les apaches sur leur territoire. On suit le tout sans ennui, un western bien sauvage et de qualité correct.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2014
    "Hondo, l'homme du désert" est un western bien mené, avec un John Wayne une fois de plus en forme et un scénario solide ne reculant jamais devant la complexité. Pourtant, on ne sent que trop rarement les personnages en danger. Cela est dû à un manque de tension dans une réalisation élégante et appliquée mais du coup un peu trop sage. Aussi, l'utilisation trop fréquente de la musique qui conduit au surlignage de la nature des différents moments est regrettable. L'ensemble, qui allie plutôt bien humour et action, n'est pas pour autant désagréable.
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Sans doute l'un des moins bon western de John Wayne, tant les enjeux sont néants dans cette histoire sans grande saveur ! Avec en prime des dialogues incroyable, du genre : "...il est mort " "Hé oui, nous sommes tous mortels, sont heure était venus !" A oublier...
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2014
    L'art du western constitue l'une des spècialitès essentielles du cinèma amèricain! il est donc normal que la grande majoritè des metteurs en scène de ce pays se soient affrontès un jour ou l'autre à ce genre! il est impossible de signaler tous les rèalisateurs qui, un jour ou l'autre, se sont essayès à la « western story » . Par exemple, doit-on retenir le nom de John Farrow, qui rèalisa plusieurs bons westerns dans les annèes 40-50 ? Ce metteur en scène serait bien oubliè aujourd'hui, s'il n'ètait le père de l'actrice Mia Farrow! En 1953, il tourna cependant un film à grand succès, "Hondo", une histoire en pleine vague pro-indienne (voir une apologie de la famille rurale comme l'ètait "Shane"), interprètè par le grand John Wayne! Un peu oubliè aujourd'hui, c'est pourtant un western plein de poussière qui sort sans problème du lot et constitue une très divertissante dècouverte où gronde la rèvolte apache! A noter l'utilisation du relief qui se fait sentir dans certaines bagarres mouvementées...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Hondo est peu connu et surtout il n’est quasiment jamais mis à l’honneur. Pourtant il le mérite car il contient quelques séquences absolument magnifiques. Passionnant de bout en bout, chaque personnage étant bien défini. L’héroïne est intéressante faute d’être très attirante et un des méchant, Léo Gordon, est convaincant. On retrouvera dans d’autres westerns. Selon les goûts, les dialogues paraitront riches de sens et intelligents ou trop longs et conventionnels. Par contre, connaitre les mœurs apaches est toujours un enrichissement personnel. Leur chef Vittorio doit beaucoup à l’acteur australien Michaël Pate dont la présence est essentielle, sa personnalité est supérieure à celle de John Wayne qui est ici trop inconstant pour être attachant. Quelques petits détails empêchent d’adhérer pleinement à l’histoire comme les positions géographiques floues, la situation exacte des apaches peu claire, le massacre inutile du chien, l’ellipse sur la mort de Vittorio. D’autres sont enthousiasmant, John Farrow disposait de cavaliers et de chevaux exceptionnels. La séquence de la poursuite de Hondo est admirable, le petit garçon est très bon, l’inévitable Ward Bond qui se cache derrière une énorme barbe apporte un peu d’humour. Hondo est véritablement un western à découvrir, il est évident qu’il aurait pu être cité comme un chef d’oeuvre du genre avec davantage d’exigence dans le déroulement de son scrip. L’influence de John Ford se voit nettement dans la qualité des rapports entre le couple. Enfin sur le plan philosophique l’attitude de Hondo et de Angie sur le mensonge apporte énormément de valeurs aux sentiments humains.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    17 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Western peu connu, qui permet à John Wayne de développer son personnage de cow-boy solitaire, courageux et droit dans ses bottes. Quelques jolies scènes (la scène d'ouverture en particulier), de bonnes intentions (les Indiens méritent qu'on les respecte), mais, globalement (à cause de dialogues insipides), une oeuvre naïve, voire niaise dans son traitement.
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