Mon compte
    Suspiria
    Note moyenne
    3,7
    3975 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Suspiria ?

    277 critiques spectateurs

    5
    84 critiques
    4
    85 critiques
    3
    50 critiques
    2
    26 critiques
    1
    20 critiques
    0
    12 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Kalie
    Kalie

    53 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Pour moi, il s’agit du plus beau film de la grande époque du cinéma d’horreur italien. Esthétiquement, la qualité de la photographie, de l’éclairage et des couleurs est un plaisir pour les yeux. A condition, cependant, de voir ce film dans sa version restaurée en Technicolor d'origine. Sur le fond, la BO flippante contribue autant que les scènes gore crûment mais magnifiquement filmées à susciter la peur. Et bien sûr, l’actrice Jessica Harper (« Phantom of the Paradise ») aussi fragile (ses grands yeux) que déterminée est sublime. Voilà un classique horrifique de haute volée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mars 2015
    ce film laisse vraiment un gout d'inachevé. Dés que Jessica harper arrive à l'aéroport et que ses portes automatiques s'ouvrent, on entre de plein pied dans l'univers baroque de Dario Argento et les scènes d'introduction sont vraiment les meilleures du film Mais dès que le décor est planté et après une première scène d'horreur drolatique, les recherches formelles prennent trop le pas sur le scénario très sommaire et les scènes d'horreur suivantes deviennent sur le plan de l'imagination assez basiques. Bien sûr, il y a une progression narrative qui maintient l'attention du spectateur mais la découverte finale qui clôt le film est déceptive et bâclée et l'esthétique baroque du film en devient grandiloquente. Peut être est ce le prix à payer, le metteur en scène étant plus intéressé par ses obsessions formelles que par l'histoire proprement dit qui nous dévoile au final un monde des sorcières pas très original et simpliste.
    Maxime S
    Maxime S

    13 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Si vous ne supportez pas le charme des effets spéciaux des années 70, passez votre chemin.
    "Suspiria" est une sorte de Walt Disney pour adultes: les yeux qui terrifient Blanche-Neige dans la forêt deviennent des chuchotements oppressants, le labyrinthe d'Alice au pays des Merveilles prend la forme d'une école de danse ornée de nombreux symboles ésotériques.

    Certains éléments peuvent toutefois déstabiliser. En effet, tout est poussé à son paroxysme: les couleurs sont criardes, la musique entêtante et angoissante des Goblins est parfois jouée si fort qu'elle devient un leitmotiv insupportable, spoiler: l'apogée du film en matière d'angoisse et d'horreur survient dans les premières minutes,
    ... Les élèves de l'école paraissent très naïves pour leur âge (c'est normal, dans le script original, elles n'ont qu'une dizaine d'années mais Dario Argento s'est vu refuser d'engager des actrices aussi jeunes). Naïveté que Suzy Banner perd lors de sa quête des sorcières, qui devient une sorte de rite initiatique vers une renaissance à l'âge adulte, spoiler: lorsqu'elle est prise d'un rire énigmatique après être sortie de l'école en flammes
    .

    Un film qu'on peut adorer, détester, trouver ridicule mais qui en aucun cas ne laisse indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Raté. Nul. Mal vieillit. Soporifique. Ridicule. Mou. Lent. Pas d'action. Scénario inintéressant. Histoire simpliste. Acteurs plus que mauvais. Suspiria de Dario Argento, ou comment dormir devant un film très flippant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2015
    C'est lors d'une nuit sombre, pluvieuse et orageuse que Suzy, jeune étudiante américaine, débarque à Fribourg dans le but d'y intégrer l'une des meilleures académies de danse au monde. Or peu à peu, et ce dès son arrivée, plusieurs éléments étranges ont lieu...

    Pour son sixième film, Dario Argento rentre assez vite dans le vif du sujet et, au fur et à mesure, n'hésite pas à emmener son personnage principal dans la tragédie, la psychologie et la violence, notamment psychologique et retranscrit ses enjeux via une ambiance adéquate. Cette ambiance est d'abord ambiguë, puis peu à peu envoûtante et angoissante. On est happé et hypnotisé du début à la fin avec des sommets de tensions et d'intensités lors des moments forts.

    C'est tout de même dommage que "Suspira" pèche dans certains points d'écritures, notamment dans l'entourage de Suzy et la deuxième partie de l'histoire où le scénario est moins convaincant et l'ambiance légèrement moins forte (sans pour autant tomber dans l'ennui, loin de là). Si Jessica Harper est impeccable et retranscrit à merveille les doutes de son personnage, ce n'est pas forcément le cas des interprètes l'entourant, tombant par moments dans un sur-jeu excessif.

    Mais la grande réussite de "Suspira", c'est la façon dont Argento joue avec les couleurs et crée une véritable osmose entre son image, sublimé par une superbe photographie et le son qui ici se mêle de très belle manière à l'image. Le cadre du récit est bien exploité, notamment à l'aide d'impressionnants décors et chaque plan est bien trouvée et bénéficiant de l'inventivité d'Argento.

    Si l'ensemble n'est pas exempt de tout reproche, j'en sors tout de même hypnotisé de cette première expérience avec le cinéma de Dario Argento. Sublimant son récit à travers un inventif et habile jeu sur l'image et le son, il arrive à créer une atmosphère tout le long envoûtante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Suspiria est un film d'horreur italien réalisé par Dario Argento, qui constitue le premier volet de la Trilogie des Enfers (ou Les Trois Mères), précédant Inferno (1980) et La Troisième Mère (2007), coécrit par Daria Nicolodi (une actrice et scénariste italienne, compagne du cinéaste (a cette periode) et la mère d'Asia Argento qui avait joué auparavant dans Les Frissons de l'angoisse (Profondo rosso) le chef d'oeuvre du cinéaste) ou on trouve l'actrice Américaine Jessica Harper (Phantom of the Paradise de Brian De Palma) qui joue Suzy Banyon, une jeune étudiante américaine, qui atterrit à Fribourg pour intégrer l'une des meilleures académies de danse au monde... ou elle va se retrouver dans une histoire très macabre de sorcellerie... A noter qu'on trouve parmi les actrices de grandes gloires du cinéma comme Joan Bennett (La Femme au portrait et Le Secret derrière la porte de Fritz Lang) et Alida Valli (Le Troisième homme de Carol Reed, Senso de Luchino Visconti et Les Yeux sans visage de Georges Franju) et des jeunes acteurs comme Miguel Bosé (Talons aiguilles de Pedro Almodóvar et La Reine Margot de Patrice Chéreau) et Udo Kier qui joue Dr. Frank Mandel... Que Suspiria possède une esthétique caractéristique très particulière (C'est l'un des derniers films à avoir été tourné en Technicolor) que Dario Argento a déjà lui-même qualifiée de « baroque » dans le but de pouvoir réaliser un travail minutieux sur les couleurs primaires qui contribuent en grande partie à créer l'ambiance du film... Que la musique (devenue culte) est des Goblin... Et que le film s'inspire d'un passage du livre Suspiria de Profundis du britannique Thomas De Quincey dans lequel l'auteur évoque un rêve fait au sujet de trois sœurs funestes : Mater Suspirorium, Mater Lachrimarum et Mater Tenebrarum.... et du travail de Mario Bava (Un grand cinéaste de genre (Giallo et films d'horreur) Italien pour la photographie.... Attention ce film n'est pas un Giallo (comme beaucoup le pense), mais un grand film d'horreur Italien a voir absolument comme tel.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Sorti en 1977 "Suspiria" est aujourd'hui le film le plus connu de Dario Argento. A la base il devait se dérouler dans un pensionnat avec des enfants entre 8 et 12 ans mais le père du réalisateur Salvador Argento refuse le projet croyant que les distributeurs refuseraient de projeter un film d'épouvante avec des acteurs aussi jeunes. Le réalisateur italien à donc dut sélectionner des acteurs plus âgés mais à catégoriquement refusé de changer le script ce qui explique ainsi les dialogues parfois enfantins.

    "Suspiria" se trouve entre un compte Disney et un célèbre film de William Friedkin, le réalisateur avoue ses sources d'inspirations de "Blanche Neige et les sept nains" à "L'Exorciste" et on reconnait quelque par ces films dans "Suspiria". Tout d'abord pour ce coté féérique et enfantin tournant autour des héros naïfs et surnaturels inspiré du giallo, un mouvement cinématographique italien à la frontière entre l'horreur, le policier et l'ésotérisme très influent dans les années 60. Mais Argento dit surtout s'être inspiré de ses cauchemars ce qui explique cette atmosphère irréelle et le fait que son film ait une cohérence limitée.

    Directement immergé dans l'ambiance par la somptueuse musique du groupe de rock progressif Goblin j'avoue avoir été émerveillé tout le long du film. Directement accueilli dans des couleurs vives on se laisse prendre par une délicieuse ambiance inquiétante et cauchemardesque, Argento nous entraine dans un monde irréel de fantasme et d'inquiétude, entre rêve et réalité ces couleurs vives et cette maitrise total sur son oeuvre donne au résultat une atmosphère grand guignol prenante et onirique marqué par l'élégance des ces personnages principalement féminins. Frôlant la perfection dans sa cinématographie le film distille des scènes de meurtres filmées avec une dimension très inquiétante et inégalable (la scène ou le pianiste se fait égorgé par son propre chien est franchement marquante), "Suspiria" qui d'ailleurs va plus inquiété que faire peur, ces personnages enfantins enfermés dans le fantastiques à huit clos, ces plans suspects, la façon de cadrer... c'est du papier à musique millimétré et ultra maitrisé qui en devient carrément ludique. Le plus fascinant reste les éclairages, dans des dégradés parfois métaphoriques (la scène du dortoir éclairée en rouge sang) Argento nous propulse dans cette école de danse comme en enfer, au rythme et au fil que son film avance nous fait savourer un plaisir certain. Le réalisateur fait également l'excellent choix d'inscrire les personnages dans des décors trop grands pour eux, comme je le disais plus haut le film était prévu pour des enfants c'est ainsi que l'on va trouver des poignées de portes trop hautes donnant aux décors cet aspect enfantin oppressant pour notre héroïne.

    Je ne vais pas me retenir plus longtemps "Suspiria" est mon film d'épouvante préféré, rarement un film ne m'aura émerveillé comme ça, rendant hommage aux films de mon enfance et me procurant un stresse terrible.
    Jeo Jo
    Jeo Jo

    9 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    On a dit que Suspiria était la rencontre d'Alice aux pays des merveilles et de l'Exorciste. C'est assez bien vu. Mais au de là de cette comparaison, c'est définitivement une claque visuelle, un tableau d'hallucinations, de trompe l'oeil, d'ombres, de lumières, de couleurs vraiment fabuleux. On est ému qu'une telle authenticité traversant le film soit si bien accomplie. Côté casting, rien à redire, l'école de danse héberge une belle galerie de personnages, tous aussi étranges les un(es) que les autres. Tout le délire baroque d'Argento est magistralement servi par la partition expérimentale et rock des Goblin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Suspiria est décevant pour quelqu'un qui le regarde aujourd'hui, le jeu d'acteur est très mauvais, le maquillage est horrible, l'angoisse ne nous submerge pas et la musique répétitive nous fait mal à la tête nous apportant toutefois un coté mythique et mystique à la réalisation. J'avais trouvé Carrie vieillot mais celui-ci est bien pire encore. Je n'avais pas pour autant aimé le remake de Carrie, mais je regarderai aussi le remake de Suspiria par curiosité. Si vous êtes adepte des films anciens alors foncé, mais pour ma part, il n'y avait aucun intérêt dans cette version 1977.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    j'adhère à cent pour cent à la critique de toubotouneuk:

    la (très bonne) réputation de ce film est incompréhensible ...
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    En 1977, Dario Argento atteint un sommet dans sa carrière avec "Suspiria", premier volet de la trilogie qui comptera "Inferno" et plus récemment "La Troisième Mère". Franche réussite, ce film culte demeure assurément son plus beau chef-d'oeuvre, sorte de mélange savoureux entre Walt Disney et "L'Exorciste". Un effet qui serait moindre sans deux éléments qui sont en soi deux personnages du film : la photographie et la musique. Par ces effets baroques, cette prédominance du rouge et l'usage du Technicolor, Argento s'impose comme l'un des maîtres du Giallo, à l'instar de son modèle Mario Bava. Et que dire de cette bande-originale anxiogène composée par le groupe Goblin que le cinéaste sur le tournage de façon à mettre les acteurs dans un état de transe. Une expérience unique à vivre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Une œuvre sensitive et sensorielle, organique et viscérale, charnelle et intime, qui véhicule tout par l'image, et pense violemment son rapport émotionnel avec le spectateur en le confrontant à ses peurs primitives. Si le cinéma de genre permet de métriser et questionner nos émotions, alors Suspiria est le film de genre parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Il s'agit d'une expérience visuelle et sonore assez bluffante pour l'époque ! Dario Argento pose les bases de son univers fantastique à travers cette histoire lugubre de sorcellerie. Dès les premières minutes du film, on ressent un travail pointilleux fait sur les décors et la couleur. En effet, le rouge est omniprésent dans le film. Il se manifeste par la lumière, le vin, les couloirs... et bien évidemment le sang !
    Maintenant, en 2014, les trucages et artifices faits pour provoquer l'angoisse et le dégout, peuvent faire sourire certains. Mais avec du recul, et si l'on se laisse bien emporter par la magie du cinéma d'Argento, on peut y trouver bon goût et trouver l'ensemble de l'oeuvre bien gore !
    Pour ce qui est du montage, c'est très, voir trop approximatif ! Les plans et les mouvements de caméra manquent cruellement de vitalité, et on sent que le découpage est haché !
    Heureusement, la faiblesse du montage est rattrapée par un scénario simple, mais efficace. Les acteurs italiens font le minimum syndical, et c'est déjà très bien. Le dénouement est bien mis en scène et réserve des moments inoubliables de frissons !
    Dernier hic : la musique frissonnante du groupe Goblin et les nombreux bruitages doivent être vécus en "Mono"...
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Le chef d’œuvre baroque de Dario Argento n’a rien perdu de son pouvoir de fascination. Superbe conte horrifique qui convoque autant l’expressionnisme allemand que Bruno Bettelheim, le film est un parfait récit initiatique, celui d’une innocente jeune fille qui découvre l’altérité du monde et les abîmes du désir et de la sexualité (son insatiable curiosité, l’univers utérin de la pension, la symbolique phallique des meurtres, les râles de plaisir qui irriguent la bande sonore, etc). Mais c’est surtout un film qui retrouve la puissance d’évocation du cinéma des origines, et c’est à la fois émerveillé et glacé d’effroi qu’on se plonge dans ce voyage mental aux cœurs de nos peurs ancestrales. Argento trouve ici l’équilibre parfait entre enchantement narratif et expérimentation visuelle, signant son meilleur film.
    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Depuis le temps que j en entend parler j ai enfin vu Suspiria de Dario Argento. Ce dernier se trouve être un film d ambiance plus qu un film d horreur pur. Le jeu sur les décors oppressants, sur les différentes couleurs d éclairage et la musique réussissent à créer une ambiance troublante et angoissante. Sans rien dévoiler, la fin du film en est le parfait exemple en réussissant à faire monter la tension à son maximum. Le film souffre tout de même de certains effets ratés (la scène de l attaque du chien gâche vraiment cette partie du film).
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top