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    Rio Bravo
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    landofshit0
    landofshit0

    249 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    L'ouverture de Rio bravo se fait par une scène muette qui met immédiatement ses personnages en situation. Le scénario reste classique dans le genre du western,les bons d'un coté les méchants de l'autre. L'élément essentiel du film réside dans le traitement fait par Hawks des personnages. Le ton est volontairement drôle et les personnages profondément humains. Il en fait un modèle du genre américain,car oui ce western et sans encontre l'un des meilleurs du genre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Après une superbe introduction, on suit un shérif solitaire d'une bourgade du Texas résiste avec courage, au nom de la loi, à un gang de desperados qui assiègent la ville, décidés à sortir de prison le frère de leur chef. Le shérif sera aidé par un poivrot, un jeune cow-boy ainsi que son vieil adjoint infirme. Avec "Rio Bravo", Howard Hawks nous livre un étonnant cocktail de genres, le western bien évidemment, mais aussi des moments de comédie, un peu d'idylle (grâce à la belle Angie Dickinson), de l'action et même une séquence musicale ! Le scénario en lui-même n'est pas forcément original, mais il s'avère bien efficace et la galerie de personnages proposés est intéressante, attachante et bien écrite. Le suspense et la tension sont aussi au rendez-vous dans ce quasi-huit-clos. "Rio Bravo" est dominé par un charismatique et excellent John Wayne, qui ne lasse jamais malgré des rôles parfois très similaire. Outre lui et Dickinson, les autres interprétations sont impeccable et notamment Dean Martin et Ricky Nelson. C'est une grande et belle œuvre qu'il nous livre, très humain et même plus complexe que ça derrière son apparence simple. La qualité de l'image est superbe, tout comme la photographie et la mise en scène de Hawks est sobre, impeccable et efficace. Il nous montre une fois de plus sa capacité à alterner différents genres cinématographique sans jamais que la qualité ne baisse, c'est un excellent et grand western qu'il nous offre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2021
    La perfection et l'intelligence de la mise en scène, le talent et la persuasion des interprètes font de "Rio Bravo" un western jamais ègalè. « El Deguello », la chanson du coupe-gorge, prouve ici qu'elle peut être à la fois sublime, fascinante et inoubliable. La quintessence du genre, le classique par excellence, le nec plus ultra du « Duke » . On n'a pas fait mieux depuis...
    MGM-ranger
    MGM-ranger

    134 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Étant très fan du duo légendaire qu'est John Wayne et John Ford il me fallait à tout pris le voir.
    Fortement encré dans la culture populaire ce western qui mélange plusieurs genre comme la comédie, la romance et l'action est sûrement un des piliers du genre avec "le train sifflera trois fois" et "la prisonnière du désert" toujours du même duo pour ce dernier.
    Les interprétations des acteurs très bonnes certes mais c'est le minimum à quoi s'attendre quand on voit un John Ford. Un film de référence que tout les mordus de western connaissent, on doit l'avoir vu au moins une fois dans ça vie.
    4/5.
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2018
    En matière de western, "Rio Bravo" est un grand classique du genre bien que, avouons-le, il ait pris un léger coup de vieux. Malgré tout, on lui reconnaîtra bien des qualités, et bien peu de défauts. Pour tout dire, question défauts, je n’en vois pas. Ou peu. Mais alors très peu. Vraiment très très peu. Et pourtant, comment lui donner la note maximale alors que d’autres films du genre ont été plus marquants encore ? Mais revenons si vous le voulez bien sur les qualités. D’abord l’entame : magnifiquement mise en scène, elle offre l’avantage de présenter les deux personnages principaux et de planter le décor que le moindre mot ne soit prononcé. En effet, les premières répliques ne font que verrouiller solidement tout ce qui va constituer le corps de l’intrigue. Après ce n’est que du tissage, mais quel tissage ! On pourra déceler une pointe d’humour, et ce qui est remarquable, c’est qu’il est tout en finesse. Et ça commence par le duo John Wayne/Dean Martin quand le second tente de saisir l'insaisissable bouteille tendue par le premier, simplement parce que le shérif est en grande discussion avec son adjoint. Dès lors, le trio est né et sera dénommé comme suit : « un shérif, un ivrogne et un vieil estropié ». A partir du moment où on a pris connaissance de ce trio, l’humour sera lié presque exclusivement à Stumpy, incarné par un certain Walter Brennan, décidément très en forme pour faire de son personnage un vieux de choc qui n’a pas sa langue dans sa poche. En ce qui me concerne, il constitue mon personnage préféré du film tant il a su faire preuve de naturel, de spontanéité spoiler: , allant jusqu’à sursauter de surprise quand il apprend où il se trouve lors de la fusillade finale
    . En somme, il en a fait un personnage résolument attachant. Et surtout on retient de lui une réplique que je considère culte et qui résume à elle seule la psychologie du personnage : « je vais pas réparer la porte […] je vais réparer la porte ». A cela on ajoute quelques savoureux dialogues de sourds et quelques pleurnicheries risibles. Pour tout dire, je serai même tenté de dire que Brennan vole presque la vedette à Dean Martin et John Wayne. Pour ce qui est de ces deux-là, John Wayne fait du John Wayne, impeccable comme à son habitude, avec une petite touche de gentleman-attitude doublée d'un côté un tantinet bourru maladroit devant la gente féminine. Il faut dire qu’Angie Dickinson apporte un peu de charme dans une intrigue où les femmes n’avaient pas vraiment leur place, tout en montrant un sacré caractère et une obstination quelque peu salvatrice. Par elle le trio se transforme en quatuor. Quant à Dean Martin, son jeu peut paraître parfois un peu trop théâtral, un poil trop démonstratif. C’est peut-être là que pourrait se trouver le seul reproche concernant le jeu d’acteur. Seulement voilà : au gré des événements, le quatuor va s’enrichir d’un cinquième larron en la personne de Colorado, interprété par le jeune Ricky Nelson. Ce dernier, excelle dans le jeu du jeune qui sait que rien ne peut lui arriver sans pour autant se mêler des affaires des autres, tout en apportant une vision des choses quelque peu nouvelle et qui va permettre à notre groupe de se sortir d’une situation très compromise (ah ben oui, on sait plus ou moins comment tout ça va se terminer). Pour ce qui est de cette situation, on aurait pu (dû ?) sentir davantage de tension. De ce point de vue-là, elle s’est faite beaucoup plus sentir dans "Le train sifflera trois fois" grâce aux plans sur une horloge égrenant inlassablement les secondes les unes après les autres. Pourquoi cette tension aurait-elle pu être plus importante, à défaut d'être insoutenable ? Difficile à dire, il y a tant de bonnes choses dans ce film. Mais peut-être est-ce dû à un méchant sous exploité. Car quoi qu’on en dise, le fameux Nathan Burdette (John Russell)… eh bien on ne le voit que très peu à l’écran ! Normal me direz-vous puisqu’il se cache derrière les primes mirobolantes distribuées à ses hommes. Alors certes, on sent cette tension, mais j’en attendais plus. A tort ou à raison ? Ma foi je serai bien incapable de répondre à cette question. Mais ce que je peux dire en revanche, c’est que j’attendais davantage de tension par rapport à la population locale qui attendait discrètement l’affrontement annoncé, et c’est justement un point supplémentaire qui illustre tout le génie du scénario : montrer au grand jour la curiosité malsaine et morbide de gens sans cesse en quête de sensationnalisme, pour la bonne et simple raison que ça change de leur quotidien. Et puis ensuite il y a cette musique, notamment la chanson mexicaine jouée pour donner une dimension inquiétante au siège de la prison, siège qui n’en est pas vraiment un d’ailleurs, du moins pas au sens strict du terme. Mais c’est là un petit clin d’œil fait au siège de Fort Alamo, sujet sur lequel John Wayne va se pencher rapidement. Pour résumer, "Rio Bravo" est un excellent western fait dans les règles de l’art de l’époque, avec une technologie technicolor qui a vite fait de replonger le spectateur dans le charme suranné du cinéma des années 50/60.
    Guimzy
    Guimzy

    160 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2013
    Howard Hawks a toujours affirmé s’intéresser plus aux relations entre les personnages qu’à la progression dramatique de cette intrigue proprement dite d’ailleurs assez conventionnelle. Et c'est ainsi que marche Rio Bravo, western devenu un symbole du genre et on sait pourquoi. Le film ne saurait se résumer à cette simple histoire de duel opposant le petit groupe conduit par le shérif contre les innombrables mercenaires. Bien d’autres thèmes seront abordés en cours de route dont le principal est un leitmotiv chez le réalisateur : la chaude amitié virile exaltée par la tâche qu’il y a à accomplir en commun, mais aussi les difficiles relations hommes/femmes, la vie d’une petite ville frontalière, le sauvetage moral de Dude, etc. Rio Bravo fonctionne donc comme un film à multiples tâches, sans qu'aucune d'entre elles n'aient une fausse note. En effet, Rio Bravo fait partie des films les plus parfaits sortis des studios hollywoodiens, Hawks jouant du classicisme avec splendeur et décontraction. L’intrigue de son film n’a rien de bien originale, sa mise en scène pourrait paraître en apparence banale et pourtant, le réalisateur parvient à créer quelque chose qui frôle la perfection. Tous les éléments de l’histoire et la présentation des protagonistes sont effectués dès les 10 premières minutes du film qui va désormais se dérouler, dans sa majeure partie, en intérieur. Cette claustration d’un genre habituellement dévolu aux grands espaces et chevauchées ne pouvait donner un résultat passionnant que si les acteurs choisis entraient parfaitement dans la peau des personnages qu’ils avaient à jouer (et dont les noms possèdent tous une signification les décrivant) puisque leurs caractérisations et leurs dialogues devaient être ici plus importants que l’action, le décor et les paysages, quasi-absents. Rio Bravo repose donc en major-partie sur les épaules des acteurs, après nous avoir clairement montré qu'en matière de mise en scène, malgré quelques longueurs, il était juste, fort et réaliste. Et quelle surprise de voir cette brochette spectaculaire d'acteurs aussi doués les uns que les autres. inoubliable John Wayne qui trouve ici l’un de ses plus beaux rôles : le personnage qui restera et qui donne l’image la plus juste de ce que John Wayne aura voulu montrer tout au long de sa carrière : l’homme droit, valeureux, professionnel, d’apparence dure mais en réalité proche et affectueux avec ses hommes, maladroit et pataud avec les femmes, celui aussi qui par son charisme cimente un groupe. Tout est parfait dans le jeu de John Wayne et ceci dans ses moindres faits, poses et gestes : sa façon de s’habiller, d’arpenter une rue, de tenir son fusil, de mettre son couvre chef, tout est une création de l’acteur. Dean Martin est quant à lui incroyable. Son ‘sauvetage moral’, sa réhabilitation qui l’amènera à retrouver sa fierté, est l’un des thèmes principaux du film. Le talent de l’acteur éclate aussi bien dans ses moments de détresse et de doute (émouvante scène de déprime après qu’il s’est fait bêtement assommer) que dans ceux où on le voit émerger de l’enfer dans lequel il s’était enfoncé. Walter Brennan dans ce rôle de vieil homme bourru, cabochard, grincheux et truculent mais au cœur ‘gros comme ça ne peut nous empêcher de sortir quelques petits rires tant son personnage est attachant et drôle. Et enfin la ravissante Angie Dickinson qui éclate de talent et de sensualité. Son personnage qui tient la dragée haute à celui joué par John Wayne est à la fois celui d’une femme, au charme provocant, qui n’a pas froid aux yeux, qui sait ce qu’elle veut mais qui possède, elle aussi, des qualités humaines véritables. Au niveau de la mise en scène, il est clair qu'elle peut paraître transparente fait douter certains quant à ses qualités. Mais elle reste pourtant très forte, très juste et donne au film un certain réalisme qu'on ne peut nier. Ainsi, Rio Bravo est le symbole d’un cinéma dans le même temps classique et moderne. Situations classiques, évolution lente mais certaine de personnages à la caractérisation fortement typée, aucune prétention à renouveler un genre bien codifié, scénario bétonné, interprétation au diapason, le mélange de tous ces éléments nous donnant un très bon western à l'image sublime qui n'est pas prêt de se faire oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Avec "Le train sifflera trois fois" et "Il était une fois dans l'ouest", "Rio Bravo" fait partie des plus grands chefs-d’œuvre du genre western. La mise en scène, l'utilisation de la couleur et d'un format large, le 1,37/1, donne une ampleur exceptionnelle aux séquences du film. La lumière y est très travaillée tandis que les personnages sont soignés dans leur construction et leur interprétation. Une touche d'humour bienvenue ainsi que la belle Angie Dickinson apportent de la fraîcheur dans les scènes d'action très tendues. Il y a aussi ce qui ne s'explique pas et qui fait qu'un film est extraordinaire sans que personne, y compris le réalisateur ne puisse l'expliquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Un western de légende comme on en fait plus. L'un des meilleurs de John Wayne, le spécialiste du genre avec un grand Dean Martin et des seconds rôles parfaitement valorisés : le vieux Stumpy (Walter Brennan, ronchon et humoristique, Ricky Nelson (chanteur de rock-country) dans une composition originale, le vieux Ward Bond, un habitué des seconds rôles et vieux complice de John Wayne, et enfin, la belle Angie Dickinson. Le tout est orchestré par Howard Hawks, un des maîtres de la catégorie. Ce film est un pur chef-d'oeuvre qui fait partie de mon top 100.
    Roy Batty
    Roy Batty

    133 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    "Rio Bravo" est un des plus grands westerns qui soit et un parangon pour bon nombre de films. D'une histoire somme toute classique, où une poignée d'hommes de loi doivent affronter une armée de tueurs redoutables, Howard Hawks a fait une oeuvre intelligente et captivante, tant sur le plan de la mise en scène que dans le rendu du scénario, qui s'avère plus profond qu'il n'y paraît. Une question essentielle est en effet posée de manière sous-jacente : le respect de la loi doit-il se faire aux dépens de la vie ? Toutefois, Hawks n'oublie pas d'apporter un peu d'humour à son récit, ce qui le démarque clairement de la plupart des autres réalisateurs de westerns. La distribution est parfaite : John Wayne, dans le rôle d'un shérif qui n'en mène pas large devant la gente féminine, est plus touchant qu'à l'accoutumée ; Dean Martin, en alcoolique en instance de repentance, y trouve sans doute son meilleur rôle ; Walter Brennan, en viellard boiteux et trop prolixe, est excellent ; quant à Angie Dickinson, elle apporte un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes. Enfin, la musique du grand Dimitri Tiomkin est très mémorable.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Non Rio Bravo n'est pas le plus grand western de tout les temps… Ceux qui affirment ça n'ont sans doute jamais vu Johnny Guitar (Nicholas Ray, 1953) ni l'Homme de l'Ouest (Anthony Mann 1958) ni l'homme aux colts d'or (Edward Dmytryk, 1959) ni Vera Cruz (Robert Aldrich 1954) mais on pourrait en citer cinquante ! Alors pourquoi ? Et bien la nouvelle vague (encore elle), avait décrété que Hawks était l'un des géants du cinéma américain, ses westerns ne pouvaient donc être que les meilleurs. En fait Hawks était plus un excellent technicien qu'un réalisateur au sens où on l'entend aujourd'hui, n'a-t-il pas déclaré par exemple qu'il avait dirigé le tournage du Grand Sommeil (The Big Sleep 1946), sans en comprendre le scénario (c'est vrai que Verdi avait fait la même chose avec le Trouvère, mais comparer Hawks à Verdi n'est pas gentil pour Verdi), et puis il n'est que de regarder Red line 2000 (1966) pour comprendre que pour faire aussi mauvais, on ne peut être dans les meilleurs. Et le film ? Il est lent, inintéressant (il ne se passe pas grand chose), tout est prévisible, convenu et truffé de facilités de scénario gros comme des maisons spoiler: (le sang dans le verre)
    . L'interprétation va du convenu (Wayne) au ridicule (Brennan, le patron de l'hôtel) Quand au coup de foudre de la belle Angie Dickinson pour John Wayne, on tombe carrément dans la gérontophilie (ce qui est son droit le plus absolu, mais ça fait un peu tache dans un western aussi moralisateur.)
    Mr-Orange
    Mr-Orange

    20 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2013
    En fait, je suis déçu pour les mêmes raisons que les fans de Rio Bravo encensent.
    Nous sommes dans une petite ville, non sans un certain charme et attachement, Rio Bravo comme le titre l'indique, qui est encerclée par une petite "armée" d'hommes de main d'un riche propriétaire terrien qui veut faire délivrer son frère, condamné pour un meurtre. Ce qui créera des problèmes au vaillant shérif interprété par John Wayne, son adjoint bon garçon mais alcoolique campé par un Dean Martin qui n'a pas la même prestance que dans ses shows et un vieux gâteux du nom de Stumpy qui geint, geint, geint.
    L'assiègement de la ville aurait pu créer une tension intéressante, à la manière d'Hitchcock avec Les Oiseaux, mais non Howard Hawks préfère n'en faire qu'un prétexte pour privilégier le thème de l'amitié entre cette petite équipe de justiciers, c'est un choix. Le problème, c'est que cette amitié ne fait vibrer aucune émotion, nous ressentons rarement les sentiments entre les personnages, à part pour le personnage resplendissant d'Angie Dickinson, les autres sont des clichés (bon Wayne est un cliché du brave shériff la plupart du temps donc bon) surtout Ricky Nelson qui se prend pour Elvis mais manque de charisme.
    Le film manque donc clairement d'enjeux, Dude se fait capturer, aller on prend pépère deux fusils et on fait une fusillade (une fusillade bien fade d'ailleurs), un ami de Wayne se fait tuer, on a juste le droit à un "dommage, j'avais pas beaucoup d'amis comme lui" et puis c'est tout ça s'arrête là, j'ai vraiment été déçu par le manque dramatique et l'ambiance "films à sketches" du film.
    Bon bien sûr, j'insiste lourdement sur les défauts, le film n'est pas vraiment mauvais et a des qualités, une trame prometteuse mais mal exploitée (pour ma part bien sûr) , ça fait plaisir de voir Dean Martin, on voyage dans une ville plutôt attachante et Howard Hawks n'est pas un manchot.
    Mais quand on entend depuis son enfance que Rio Bravo est un mythe du Cinéma, eh bien j'ai envie de dire : en effet ça reste un mythe, une légende, quelque chose de sûrement faux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 avril 2015
    Rio bravo est le premier western avec John Wayne que je vois. Avant cela j'étais plutôt habitué aux westerns spaghetti de Leone, mais j'avais vu scarface, d'Howard Hawks, le réalisateur du film. Rio bravo, pourtant, se démarque des westerns de Leone par l'image de l'ouest américain complètement différente qu'il renvoie. Tandis que les personnages des westerns de Leone sont des ordures finies ( même les héros ), les héros de Rio bravo sont attachants, sympathiques et surpassent toujours leurs problèmes. Contrairement aux westerns spaghetti et leur côté dramatique, les westerns comme Rio bravo sont plutôt familiaux, avec quelques moments comiques. Enfin, là où l'égoïsme règne dans les westerns de Leone, le courage et la solidarité s'impose dans Rio bravo. Bien sûr le film a des défauts : les méchants ( vous avez dit manichéen ? ) ne savent pas viser et ne tuent jamais les héros lorsqu'il faut qu'ils le fassent, et du coup ils se font avoir comme des bleus. Ensuite certains acteurs sont légèrement dans le surjeu ( les mimiques ), et ça donne une tonalité plus enfantine au western. Le scénario n'est pas recherché, mais les personnages, bien que stéréotypés, sont bien approfondis. Le film a également quelques peu vieilli. Au vu de la réputation de macho de John Wayne, je m'attendais à ce que cela se reflète dans le film, mais c'est le contraire : la femme domine par sa sympathie le héros bougon et finit par le changer. Le film délivre également plusieurs morales : les liens de l'amitié sont plus forts que tout, la justice gagne toujours, l'alcool n'est pas un échappatoire ou encore on a toujours besoins de l'aide des autres. John Wayne, qui n'est pourtant pas un acteur que j'apprécie, joue plutôt bien et Dean Martin est bon aussi. Je ne vais pas citer le reste de la distribution, mais elle est plutôt bonne. Les fusillades sont sympa et l'ouest est magnifié.
    Bref, Rio bravo est un western sympa, qui même si, de mon avis, il n'atteint pas le niveau de ceux de Leone, reste plutôt bon.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Le cinéaste s'est attardé sur un film majeur, à savoir "Le Train sifflera trois fois" (1952) de Fred Zinnemann, dont Hawks n'arrivait pas à comprendre le succès. Hawks décide donc de réaliser un western en réponse de ce western. "Rio Bravo" s'avère être l'anti-thèse parfaite au film "Le Train Sifflera trois Fois" avec un shérif qui refuse l'aide de ses citoyens, par professionnalisme car c'est de sa responsabilité de protéger les habitants. La magie du film réside essentiellement dans ces échanges constants au sein du petit groupe autour du shérif où chacun pousse les uns et les autres à s'améliorer et à évoluer.
    Site : Selenie
    Nicothrash
    Nicothrash

    292 abonnés 2 921 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Gratifié du titre de plus grand western de tous les temps, ma déception fut à la hauteur de l'illustre renommée de "Rio Bravo". Si les décors et l'ambiance grand ouest sont à la hauteur, j'ai pris de plein fouet le ravin qui sépare les westerns classiques américains et les spaghettis italiens, ici l'atmosphère est légère, les enjeux faiblards et l'on perd un temps insensé en dialogues futiles et interminables. On a simplement l'impression que le grand Howard Hawks s'est ici entièrement reposé sur les épaules de John Wayne, spécialiste du genre. Pour autant, ça ne suffira pas, Wayne semblant usé et étant en terme de charisme assez loin des Clint Eastwood et Lee Van Cleef pour ne citer qu'eux. L'ensemble parait en outre très désuet et très gentillet pour un western, on attend pendant deux heures que ça décolle en supportant difficilement la romance à l'eau de rose et les costumes laissant clairement à désirer. Quand on sait que "Assaut" de Carpenter est un remake officieux de ce "Rio Bravo" on était en droit d'en attendre autre chose car même l'aspect huit-clos n'apporte aucunement la tension qui devrait être à son paroxysme ici. Donc en effet, si ce métrage représente ce qui est le fleuron du western classique, je vais simplement me dire que ce genre n'est pas fait pour moi ...
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    149 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Même si ça reste une excellent western magnifiquement interprété par John Wayne, je lui trouve une petite longueur, et l'absence d'un grand méchant avec du charisme. Le film demeure captivant et est brillamment réalisé.
    Les meilleurs films de tous les temps
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