Voilà un film qui se bonifie à force de le voir et de le revoir. Une force se dégage de cette histoire assez commune, mais dont les personnages donnent de l'ampleur et une envergure digne des plus grand chef d'œuvre.
Henry Fonda, campe un personnage persuasif, fort, sur de lui, enclin à la justice, vacillant, frôlant la folie du chagrin dans les dernières minutes.
La résurrection de Richard Widmark, homme perdu, qui trouvera le salut dans les bras d'une femme et la force de s'imposer.
La déchéance de Anthony Quinn, joueur dans l'âme, homme fier, mais meurtri dans sa chaire, et qui a besoin de reconnaissance et qui perdra à un jeu dont il avait créer les règles.
Les autres personnages, ces hommes et ces femmes de la ville de Warlock, sont faibles, enclin à céder, à vendre leurs âmes pour un peu de paix pour leur petite vie.
La bande de Cowboys, emmenée par un chef, lâche, qui préfère exécuter ses ennemis dans le dos, plutôt que de les affronter loyalement.
Voilà, le maitre mot est lâché: Loyal - voilà sur quoi repose les fondamentaux de ce western, dont beaucoup de points communs se retrouve bon grès ou mal grès dans les western de Clint Eastwood.