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Kill-Django
34 abonnés
319 critiques
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5,0
Publiée le 13 février 2013
Alors que Sergio Leone avait "enterré" les westerns classique américain avec sa "Trilogie du Dollars", Sam Peckinpah le réinvente, et en beauté ! "La Horde Sauvage", sortie en 1969 est un chef d'oeuvre intemporel du grand réalisateur qu'est Peckinpah ! Plus violent, plus sanglant que les westerns vu auparavant, ce film est un classique que tout fan de western devrait aimer. La scène d'ouverture nous plante le décors d'un univers violent à la "Django" ( Sergio Corbucci ) et cette univers n'a de cesse de bout en bout ! Les paysages sont magnifiques et la mise en scène est tout simplement exemplaire. "La Horde sauvage", ( The Wild Bunch ) est un classique du septième art. Une claque, un véritable film coup de poing encore aujourd'hui étonnant pour sa violence. Il est l'un de mes film préféré.
Pendant 2h25 on suit une bande de gringos, attachés à leur train train composé de braquages, dalcools et de femmes. Si tout le long de leur vie, cette débauche leur aura value de largent mais des ennuis, Peckinpah les laissera en repos après une bonne douche dhonneur et dhéroisme. Le réalisateur fait dans la diversité, il filme ses fusillades ( ce quil fait le mieux) avec audace mais en même temps éparpille sa caméra pour mieux nous laisser perplexe qui est mort et qui ne lest pas ? Mais il filme également lancienne vie de ces gringos, leur caractère, bien que frôlé par le cinéaste. Car si il tente quelques incursions dans la psychologie des personnages ce nest finalement que la virilité qui en ressort, de part ces images. Et Peckinpah noublie pas de nous rappeler la vie décadente des bandits, autres que celle des personnages principaux, qui serait sex, drugs et rock and roll de nos jours mais qui se transforme en sex, tequila and latino musica pour lépoque. Au demeurant très classique, La Horde Sauvage est une uvre lumineuse, poussive quand le réalisateur traîne et rajoute de linutilité mais dune violence purificatrice .
En 1969, complétement empêtrés dans la guerre du Viet Nam, les Américains découvrent ce western de Sam Peckinpah qui fait grandement écho au conflit militaire en cours. L’histoire relate les derniers jours d'une bande de hors-la-loi tentant de rejoindre le Mexique. Entre violence gratuite, tuerie et immoralité, le dogme du Bien et du Mal en prend un sacré coup derrière la tête. Cette vision pessimiste de la société est portée par l’excellent William Holden, endossant ici l’habit d’un truand qui malgré la certitude d’une issue fatale refuse de faire marche arrière. Notons également la mise en scène très déroutante pour l’époque avec de nombreux plans et angles de vue variés. Bref, une œuvre majeure du cinéma bien éloignée des standards d’Hollywood.
Un western fascinant, mélancolique, désabusé, et vraiment poignant. Refusant tout manichéisme, représentant froidement la violence, Peckinpah parle de valeurs et d'impossible rédemption, pour une épopée magnifique.
Le film commence par un long générique où la tension monte et qui fait penser à celui d’ « Il était une fois dans l’Ouest », sorti d’ailleurs quelques semaines avant. On y trouve des gros bras du western comme Robert Ryan, Ernest Borgnigne ou William Holden dans une photographie sublime et des paysages grandioses. Sam Peckinpah est un habitué de la violence (Les chiens de paille) et il transmet dans sa réalisation des mouvements de caméras, zooms et ralentis pour sublimer les actions. Il ne s’aventure cependant pas trop loin, comme Sergio Leone qui lui a allègrement sauté le pas, et les codes traditionnels du western restent très présents, avec de la musique mexicaine, rires, chants, et danses qui nous donnent l’impression que c’est la fête permanente. Les interactions entre 2 bandes rivales, généraux et révolutionnaires rallongent inutilement le film qui aurait pu durent une demie heure de moins.
Pour un soit disant classique du Western c'est vraiment très très moyen. Les grandes lignes du scénario tiennent la route sans être original par contre que de longueurs ! Il y a quelques tentatives par moment de travailler la psychologie de certains personnages mais malheureusement cela est à mon sens bâclé et surtout entaché d'incohérences dans les réactions, les choix et les comportements de ceux-ci. Certain dénouements sont totalement improbables aussi ! Le montage décousu n'aide pas et n'étant pas un grand fan des interminables séquences de fusillade (les giclées de sang ne font pas un film pour moi), celui-ci en deviens limite lassant. Une étoile et demi dans ma grande mansuétude !
Au delà d'être un western de très bonne facture, "La Horde sauvage" est avant tout un film sur la violence, cette violence démente qui sommeille en chacun et qui se déploie d'une manière terrible dans les fusillades d'enfer qui ponctuent le début et la fin du film (on pense instinctivement à Tarantino et on comprend mieux le culte que celui voue au film). En outre, Peckinpah fait preuve d'une maîtrise totale dans sa mise en scène et il a la chance pour ce film d'être entouré d'immenses acteurs à commencer par William Holden, antithèse parfait du hors la loi romantique comme le magnifiait à la même époque Leone avec son personnage de Blondin. Et pourtant, il manque quelque chose à cette "Horde Sauvage" pour pouvoir rivaliser avec le western spaghetti de Sergio Leone ou encore celui de l'immense John Ford. L'approche psychologique des personnages n'est qu'effleuré, il n'en ressort qu'une forme de virilité et ce sentiment d'être inadapté au monde moderne qui arrive à grand pas (voir l'épisode de la voiture). Dommage, le chef d'oeuvre n'était pas loin !
« Crépusculaire » est un terme qui a souvent été employé pour qualifier ce western. A juste titre : il s’agit de la fin de l’aventure d’un groupe de hors-la-loi « à l’ancienne », dans un vieux monde -celui du western, et des grandes épopées- qui disparaît, dépassé par la modernité, ses innovations (la voiture) et ses pouvoirs (celui des entrepreneurs). Le pressentiment de la mort est constant, et la violence et la cruauté semblent inhérentes à la nature humaine (à ce titre les images des enfants s’amusant du supplice des scorpions dans la mémorable première scène, ou jouant sur le corps du supplicié trainé derrière la voiture, sont édifiantes). Dans cette impression générale marquante, les personnages sont insuffisamment fouillés, Peckinpah ayant fait l’impasse sur leur psychologie, et l’émotion ne nait d’aucune situation individuelle. Formellement, il a fait le choix contestable d’un étirement des séquences, visible dès la première scène du guet-apens, et parfois pénible, notamment lors des scènes libidino-éthyliques de repos des guerriers. La mise en scène vise à donner une certaine grandeur à cet opéra funèbre, alternant zooms appuyés, plans de coupe brefs et ralentis sanguinolents.
C'est le premier western de Peckinpah que je vois, et j'ai été surpris par la violence omniprésente qui règne dans "La horde sauvage" pour un film de cette époque. Le film se distingue également des autres westerns par une mise en scène particulièrement dynamique. Quelques flash back inutiles mais une excellente distribution, avec notamment Ernest Borgnine qu'on revu récemment dans le genre avec "Blueberry".
La Horde Sauvage est un bon western qui se démarque par sa grande violence. A l'instar du Il était une fois la révolution de Leone, le film ce déroule au début du 20ème siècle avec tout ce que cela sous-entend : la fin de "l'ouest sauvage", l'apparition des armes automatiques ou encore des voitures. William Holden et Ernest Borgnine exercent leur charisme et leurs talents d'acteurs à merveille et les seconds rôles sont solides. Les paysages ou autres lieux sont superbes comme la plaine de l'attaque du train ou encore le canyon, ils marquent l'œil du spectateur. Venons en mettant aux points négatifs, pour moi le principal défaut du film vient de la réalisation des scènes d'actions. Bien sûr ça dépend des goûts de chacun mais moi Peckinpah, j'adhère pas... Les zoom avant/ralentis/changement de plan ultras rapides ça ne me plaît pas... L'autre gros défaut du film, c'est sa bande originale... On est très loin de Morricone, et je parle de qualité, je ne dis pas qu'il faut faire la même chose que ce dernier. La Horde Sauvage est donc un bon western, à voir absolument pour tout les fan de ce genre du cinéma.
Dans ce western culte et violent, Sam Peckinpah dépeint non sans désespoir la virée d'une bande de renégats dans les États-Unis et le Mexique du début du XXème siècle. Le cinéaste s'emploie surtout à montrer le côté sombre et irrécupérable de l'âme humaine. Ici, aucun personnage ne vient sauver l'autre dans sa perfidie et les enfants n'attendent que de prendre la relève des adultes dans leur ignominie.
Peckinpah réalise ici le symbole du western crépusculaire. Le film est vidé de morale, avec des détrousseurs de cadavres qui sont en fait les représentants de la justice, des brigands avides et cruels, des "soldats" mexicains sans foi ni loi... Plus aucun code ne régit la vie ici (on voit avec une voiture, la venue du modernisme). Mais ceci conduit à une accumulation de violence qui se déverse dans la scène finale, où cette fois-ci, contrairement à avant, le désir de sauver sa peau est plus faible que celui de liquider tous ces "enfoirés", dégoût porté essentiellement par deux cowboys à l'ancienne, qui n'arrivent pas à se sortir de cette vie. Cette violence, Peckinpay prend le temps de nous la faire ressentir. Les personnages sont des salauds crédibles, donc assez complexes. Dans son ensemble, le film nous crache à la figure le mépris de la vie humaine de cette époque à ceux que les westerns auraient tendance à rendre nostalgiques. Pas aussi passionnant que The searchers ou Rio bravo, mais un des westerns phares.
Ce film a surement beaucoup de choses à revendre mais je pense q'il demande un guide ou une certaine forme d'éducation ou d'enseignement. C'est un peu comme une oeuvre d'art: si cette dernière nous est expliquée on prendre beaucoup plus de plaisir à la regarder car on aura compris certains codes. C'est un peu la même chose avec ce film et il est facile de passer à côté je pense. Il a énormément vieilli et malgré une mise en scène travaillée et des effets novateurs pour l'époque on sent le poids des années. La violence est là c'est indéniable mais elle est présentée d'une manière différente. Notamment si on compare ça avec du Tarantino. Comparé aux films de Leone, le film de Peckinpah est aussi très différent et plus difficile d'accès.