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    La Route
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    3,8
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    1 503 critiques spectateurs

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    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Un drame, adapté du roman de Cormac McCarthy, qui nous immerge dans un monde dévasté, un univers post-apocalyptique. Une réalisation juste et réaliste, qui s’avère être surtout psychologique. L’atmosphère lourde et angoissante qui s'inscrit au milieu des paysages gris, désolés et sans vie, constitue le point fort du film. La qualité des interprétations, en particulier celle de Viggo Mortensen, est également à retenir. Malheureusement, l’histoire, agrémentée de flashbacks pas toujours très utiles, reste assez peu passionnante. Le rythme lent, ajouté à une photographie ultra sombre, ne rehausse pas davantage l’intérêt du film. Le "No Country for Old Men" des frères Coen, lui aussi inspiré de l’écrivain américain, reste largement meilleur !
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2010
    Saluons la performance d’acteur de Viggo Mortensen proprement hallucinante et l’ambiance particulièrement glauque et sans espoir de cet univers dévasté par l’apocalypse. Cette route s’avère un peu trop longue et l’ultime lueur d’espoir est gâchée par un sponsor trop lourd pour une malheureuse canette. Dommage ! Un film prenant néanmoins...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2009
    Oui, c'est vrai que c'est beau, c'est vrai que c'est épuré, c'est vrai que ce cher Viggo est une fois de plus totalement impeccable... Mais c'est quand même bien chiant en fin de compte. Effectivement, c'est encore une fois dans une optique de film-instant que s'inscrit cette "Route", c'est-à-dire que les dix premières minutes servent à poser les personnages et leur dynamique... et que le reste n’est que simple contemplation complaisante sur cet état figé des choses. Et je dors ici, et je chasse là, et je manque de me tirer une balle à ce moment-ci... Et le film se répète ainsi tout du long : je dors, je mange, j'ai peur, je manque de me mettre une balle, etc... Alors certes, on n'est pas vraiment animé d'antipathie contre cette "Route" quand on sort de la salle, mais on est tout de même en droit de se dire qu'au final, le film n'aura pas raconté grand-chose et n'aura pas vraiment transmis quoi que ce soit de véritablement transcendant... Encore un film qui dure près de deux heures par pure convention, mais dont on aurait pu aisément retirer les deux tiers pour obtenir le même effet... Bref, un spectacle léthargique...
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Adapter le livre "La Route" de Cormac McCarthy n'était pas une mince affaire, c'était même plutôt un défi difficile à relever. En effet, ce roman est très réaliste, il décrit le monde tel qu'il pourrait être après l'apocalypse. On y suit un père et son film, marchant vers le Sud dans l'espoir de trouver sur leur chemin de quoi manger. Le problème de cette histoire est qu'il ne se passe finalement pas grand chose. L'adapter était donc un pari risqué. John Hillcoat a tenter de faire de ce roman un film, il a choisi pour cela d'être le plus fidèle au livre possible, ce qui n'était pas forcément la meilleur option quand on sait que le livre est assez mou. Mais étonnamment, le film parvient à être plus intéressant que le livre alors qu'il lui est hyper fidèle. Peut-être que cela est du au fait que le film nous montre les rêves du père, quitte à en inventer, ou bien parce que le jeu d'acteur de Viggo Mortensen et de Kodi Smit-McPhee (le père et son fils) est plus convaincant que l'écriture de Cormac McCarthy. Quoiqu'il en soit, le film parvient à surprendre (même ceux qui connaisse l'histoire) et il parvient également à bien retranscrire sur écran la violence et la psychologie abordées dans le roman.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2013
    "The Road" est un film poignant , magnifique dans son interprétation , et très émouvant .
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2015
    Il y a quelque chose qui cloche avec "La route". Malgré l'interprétation de Viggo Mortensen, malgré l'esthétisme apocalyptique saisissant, malgré cette relation de la dernière chance entre un père et son fils, le film ne convainc pas. Ne vous laissez pas entraîner par la bande-annonce, l'action n'est pas le fer de lance de l'intrigue. Ne vous laissez pas berner par la distribution, Robert Duvall, Charlize Theron et Guy Pierce (aussi bons soient-ils) n'ont que des rôles de faire-valoir. Bref, c'est une grosse déception que cette histoire qui semblait avoir tout pour séduire. "La route" n'est pas un mauvais film, c'est un film moyen dont j'attendais beaucoup plus surtout après avoir lu le roman lui si captivant grâce au lien puissant mal retranscrit dans le film qui uni ce père à son enfant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2017
    Une expérience inoubliable. John Hillcoat est un réalisateur atypique qui prend son temps pour réaliser ses films. On lui attribue seulement quatre films réalisés entre 1988 et 2012 et dont le dernier film en date, Des Hommes Sans Loi, à fait pratiquement l'unanimité auprès de la critique. La Route est une adaptation à l'écran d'un roman écrit par Cormac McCarthy (auteur aussi d'un certain roman intitulé No Country for Old Men). Salué par les critiques, ce drame post-apocalyptique vaut-il vraiment tous ses éloges ? Oui, sans l'ombre d'un doute.

    L'histoire nous plonge dans un univers post-apocalyptique rongé par la misère et le désespoir. Alors que la planète se meurt, on suit un homme et son enfant déambuler sur les routes qui ne sont plus que l'ombre de ce qui fut la civilisation humaine. Nous sommes, de nos jours, tous hantés par le fantôme d'une éventuelle catastrophe mondiale. Ce film cristallise toutes ses craintes en nous les montrant à vif, au plus près de la tragédie. Cependant, l'espoir est encore permis dans cet apocalypse puisqu'un père continue le combat avec et pour son fils. Malgré la catastrophe, il s'efforce de lui donner une éducation, des valeurs et une enfance même si l'enfant est confronté à la dure réalité du monde. Ici, Viggo Mortensen est très impliqué, voire même transcendant dans son rôle de père protecteur dont son fils est la seule touche de bonheur dans une société déshumanisante où la quête de nourriture est poussée à son extrême le plus barbare (cannibalisme, réserves d'humains...). Toutes les inquiétudes du père sont poussées à leurs paroxysmes dans un monde où règne la solitude et l'incertitude : comment va faire l'enfant lorsqu'il ne sera plus là ? Que faire s'il est attrapé par les cannibales ? Qui va assurer sa protection ? Où doit-il aller ? Tant de questions que s'est posé Viggo Mortensen avant de préparer son rôle. Le film tient en haleine jusqu'au bout, le spectateur est sans cesse dans le doute quant au dénouement de cette mésaventure : vont-ils y arriver ? Que vont-ils trouver sur les côtes ? Que ce passera-t-il si l'un d'eux vient à mourir ? Autant de questions qui suscite autant de réponses lors d'une conclusion, certes rapide et expéditive, mais logique au vu du rythme et des éléments développés dans le film.

    La Route, c'est aussi des acteurs incroyables qui ont su retranscrire cette histoire tragique. Le père est joué par un Viggo Mortensen (la trilogie Seigneur des Anneaux) véritablement touchant et le fils est interprété par le jeune Kodi Smit-McPhee (Romulus, My father, Laisse-moi Entrer). La relation père-fils est très bien développée dans ce film, si bien qu'elle devient le seul côté touchant dans cet apocalypse. Dans celui de la mère nous avons la ravissante Charlize Theron (L'Associé du diable, Monster, The Yards) qui est criante de réalisme dans son rôle qui représente le désespoir et la fin du combat, la volonté de ne plus lutter et de s'abandonner à la mort. Aucun des personnages n'a de nom, ce qui montre bien que l'on peut facilement s'identifier à eux. Les autres acteurs sont tous très bons, même si je regrette qu'il n'y ait pas plus de personnages rencontrés par nos deux voyageurs.

    La réalisation est solide est très propre. Tourné dans la Nouvelle Orléans suite au passage de l'ouragan Katrina, puis au volcan Mount St. Helens dans l'état de Washington ainsi que dans des zones minières de la Pennsylvanie et autour de Pittsburgh, on a bien ce sentiment de désolation et de catastrophe mondiale. La civilisation humaine n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, la nature se meurt et laisse place à un paysage désolant sous une inspiration très première guerre mondialesque. La bande son joue un très grand rôle dans cette histoire dramatique. Les diverses compositions s'appuient sur la sensibilité du spectateur en proposant des partitions mélancoliques et touchantes à l'image du thème principal, intitulé The Road, qui est tout simplement magnifique.
    Chaque utilisation est là pour montrer l'ampleur de la catastrophe dont on ne perçoit pas l'ombre d'espoir même si le père continue à se battre pour son fils.

    ____________________________________________________

    Les + : la relation père-fils très touchante, les acteurs impliqués, la réalisation quasi parfaite (notamment les décors !), l'histoire post-apocalyptique sur fond de film dramatique, les musiques qui appuient chaque séquences

    Les - : un rythme assez lent, une conclusion rapide

    John Hillcoat a su adapter une histoire originale en nous montrant les aspects touchants et dramatiques de la situation vécue par les personnages. L'identité de l'homme se perd à mesure que la nature se meurt, mais pourtant on a une touche de joie à travers les yeux d'un enfant qui découvre un monde inhospitalier où règne le chaos et le désespoir. Son père va tout faire pour inculquer des valeurs morales à son fils (dont discerner le bien et le mal), et dans ce rôle on découvre un Viggo Mortensen transcendant et investie par son rôle de père protecteur. La relation père-fils est omniprésente dans un monde sombre à l'atmosphère pesante. La musique joue véritablement sur chaque séquences afin de souligner le côté tragique ou poétique de la scène. Cette relation si complexe ajoute une touche de tendresse et de poésie à chaque instant partagés entre l'enfant et son père. Véritablement touchant et bouleversant.
    Nicano
    Nicano

    63 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Excellent film ... Si le rythme est lent et qu'on a, au début, bien du mal à véritablement rentrer dans le film, on constate qu'une fois dedans, on a plus envie de lacher prise. Le casting est vraiment parfait : Viggo Mortensen, Smit-McPhee et Guy Pearce sont incroyables, impressionants meme. La mise en scène quand à elle est une vraie réussite : les décors sont vraiment réalistes, et la bande son, en plus d'être appropriée, est de qualité.
    Et surtout quelle émotion, du début à la fin ...
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2014
    La Route : Un film vraiment poignant remplit de sentiment et de valeur car c’est un beau film mais il est aussi triste, un film remplit de désespoir mais d’espoir aussi. Il y a chaque fois les deux opposés et il y a aussi une magnifique histoire entre un père et son fils mais j’en reparlerai après. Ce film c’est est sobre : loin des gros films poste apocalyptique hollywoodiens avec plein d’action... Mais la, on suit juste un père et son enfant après une apocalypse indéterminé. Et on les suit dans leur survie, on les suit dans le dur moment mais ce qui a de merveilleux, c’est que malgré le chaos : ils ont de très bon moment. Grâce au feu qui les animes : d’ailleurs magnifique relation qu’il y a entre eux que je vous laisse le soin de découvert car on s’attache vraiment aux personnages et on est avec eux pendant tous le film. On ne décroche pas une seul seconde car on est absorbé par le film et on a envie de savoir comment ça ce finit malgré que le monde n'a pu rien a donné. D’ailleurs, j’ai adoré le coté survit/thriller du film et pour conclure sur le scénario. Il est vraiment prenant et on n’essaye pas d’expliquer l’apocalypse et tout, on veut juste montrer la survit : chose très bien faite qui devint la force du film. Parlons de la réalisation très simple du film, pas d'effets spéciaux, ni d’effets mirobolant. Juste une réalisation travaillée, soignée dans sa mise en scène. Pour nous présenté un monde éteint avec des paysages chaotiques magnifiquement bien montrés qui accentue l’atmosphère. De plus, les acteurs sont très convaincants, crédibles et donc justes dans leur interprétation. Surtout Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee : magnifique duo car il dégage vrai émotion : bravo a eux deux. Voila, il faut par regarder quand ont être déprimé mais franchement, c'est une perle ce film. PS : Si vous avez aimer le jeu : The Last of us, c'est surement le film qui a inspiré le jeu et qui le représente a la perfection.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 février 2015
    Sans effets spéciaux inutiles, on ne voit même pas la catastrophe qui fait flamber la biosphère ce qui aurait été inutile et surtout irréaliste dans tous les cas de figure, "la route" est un chef-d’œuvre qui pose la seule et unique question de la vie de parent (dans ce cas précis du père) : j'ai eu la stupidité de faire un moutard dans ce monde de ... , enfin vous voyez ce que je veux dire, hein, et on se retrouve au milieu d'une catastrophe avec la Vieille qui préfère se faire la cerise plutôt que de faire face à ses responsabilités, qu'est-ce que je choisis ? Ben oui, que le problème soit le chômage sans aucun autre revenu dans un pays géré par l'économie de marché, ou bien, la fin du monde, on est à peu près au même niveau de gravité des évènements. Alors, on peut finir tout de suite par un coup de flingue dans la tronche du mouflet et dans la sienne, pour éviter trop de souffrance, soit, partir à la recherche d'autre chose : ce qu'on pouvait avant mais qu'on a jamais osé faire. "La route" choisit la seconde solution et pas pour le désespoir contrairement à ce que peuvent penser les spectateurs du film adeptes de la lecture en diagonal (comment comprendre les œuvres complètes de Kant en vous limitant aux titres des paragraphes). Le film baigne d'abord dans une noirceur glauque. Pas mal d'erreurs sont commises par le père, (voulues par l'auteur), pour entretenir l'idée que l'être humain, aujourd'hui, est au-dessous de sa vraie tâche : en bon américain, il se ballade dans un monde d'anthropophages avec un 38 SW 6 coups dont les deux dernières cartouches ont certainement perdu 40% de leur vélocité en 10 ans, au lieu de s'être fabriqué un bon arc à poulie avec des boucliers de bagnoles découpés et collés sur plusieurs épaisseurs avant de quitter sa bicoque, il butte deux types dans tout le film et il y a un innocent parce-qu’il n'a même pas cherché à comprendre. Pourtant il suit sa route, même sans y croire vraiment. Puis cahin-caha une lueur non visible mais palpable, par les graines vivantes qu'ils retrouvent parfois, un insecte qui s'échappe d'une boite, un vieillard philosophe qui marche sans peur vers sa mort et la fin, que certains n'ont visiblement pas digérée car elle manque de CGI et de coups de flingue dans des méchants pleins de puces, fait que on peut estimer que tout ne va pas si mal que cela dans ce film. Chapeau pour l'interprétation et la mise en scène...
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    17 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2012
    Rarement un film secoue et prend aux tripes comme celui-là. Notant que "La Route" est l'adaptation cinématographique d'un roman éponyme de Cormarc McCarthy, comme l'était "No country for old men" des frères Coen (tellement dur que je n'ai jamais pu aller au bout), je me dis que l'auteur américain doit être spécialisé dans les oeuvres coup de poing, brutales, qui fichent un cafard monstre. Nécessité, donc, de se blinder le coeur avant visionnage. Me voilà avertie pour une éventuelle prochaine autre adaptation... Ici, nous sommes dans un monde post-apocalyptique gris et froid, noyé sous une poussière délétère, hérissé d'arbres fantômatiques intégralement défoliés, où toute trace de vie animale a disparu. Pourtant, avant ce jour funeste où les pendules se sont arrêtées à 1 H 17, les lauriers roses s'épanouissaient insolemment à côté des glycines à grappes jaunes. Images odorantes et colorées d'un bonheur à jamais perdu, sur lesquelles s'ouvre le film, et qui se sont transformées en cauchemar/flash back dans la tête du héros. La photographie, superbe, quasi monochrome, traduit en hypnotiques dégradés de bruns et gris une dévastation de fin du monde, de désespoir poisseux, insondable, et rien que pour ce magnifique travail, Javier Aguirresarobe mériterait qu'on retienne son nom. Aucune explication précise ne renseigne le spectateur sur ce qui s'est passé. On comprend simplement que la Terre nourricière a connu il y a plusieurs années une destruction cataclysmique massive, s'insinuant en filigrane l'idée que l'homme en est certainement le responsable. Que faire dès lors que la civilisation a laissé place au chaos et qu'il n'y a plus rien à manger ou presque ? Marcher, avancer à la recherche de nourriture et souvent aussi courir pour la survie. C'est ce que font les deux protagonistes de "La Route". On ne connaît pas leur nom, juste qu'ils sont, en un fort symbolisme, "Le Père" et "Le Fils". Tout au long de cette quête initiatique aux limites de l'humain, traînant jusqu'à l'épuisement un caddie de supermarché, le père n'aura de cesse de protéger son fils d'un environnement abominablement hostile, dominé par la bestialité des gangs armés, où le cannibalisme a repris ses droits. Et quand le petit, la voix tremblante d'une terreur diffuse, demande à son père "On mangera jamais personne, hein ? Même si on a très, très faim, même si on meurt de faim ?", la réponse fuse : "On meurt déjà de faim". L'espoir de trouver de la nourriture renaît à chaque fois qu'ils visitent une maison abandonnée. Souvent soldé par une cruelle déception. La moindre cannette de Coca Cola se transforme en un inestimable trésor. Un jour, ils tombent sur une trappe d'accès à une cave, fermée par un cadenas. "Si c'est fermé, c'est qu'il y a une raison". Remplis d'espoir, ils s'arment d'une tige métallique pour faire levier... en effet, il y avait une raison... Comment survit-on au plus noir du plus noir, quand il n'y a pas d'issue. A quoi bon ? La performance de Viggo Morternsen est époustanflante. Amaigri jusqu'au décharnement, on le voit tenir pour son fils et tout endurer avec dignité et la plus totale abnégation. Dans ce monde distillant une angoisse viscérale, on les sent tous deux éperdus, assoiffés de chaleur humaine, de la plus petite once d'humanité. On sent combien le contact physique devient vital. Toucher les cheveux, les joues, la main, la peau... Jonh Hillcoat a réalisé une oeuvre magnifique, intense, qui marque l'esprit au fer rouge. Le propos est dur et certaines scènes très difficiles... attention.
    landofshit0
    landofshit0

    249 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2012
    La route possède une image ainsi qu'une atmosphère pesante et angoissante,très réussit car chacune des actions de ces 2 protagonistes fait naitre une véritable angoisse.Si ces scènes sont très réussit l'histoire quant a elle n'est pas des plus passionnante.Et surtout il y a des flashbacks pas très utiles,et de vilaines incohérences,qui malheureusement font que le film n'est pas a la hauteur de ses scènes d'angoisse,dommage.
    Tendercrisp
    Tendercrisp

    17 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2014
    Palpitant, émouvant, stressant, original et qui porte à réflexion ne sont que des exemples de qualificatifs de ce film très bien réalisé. L'ambiance terne et maussade qui règne du début à la fin, le questionnement sur le bien et le mal de l'humanité, les dilemmes entre survie et partage vont transporter le spectateur dans un monde futuriste et le pousser à une réflexion sur l'essence même de l'être humain. Attention ce film ne laisse pas indifférent !
    Arnaud L.
    Arnaud L.

    39 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Au final, ce film n'est pas très intéressant (pas vraiment de but, pas d'explication sur le pourquoi du comment, pas de nom à mettre sur les visages des personnages...) mais c'est d'une intensité assez rare ! Même si l'atmosphère générale reste celle de la tristesse et du désespoir, on est complètement bouleversé par certaines scènes.
    Marc L
    Marc L

    305 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Film qui est bien réalisé, des décors post apocalyptiques plus vrais que nature et des prestations d'acteurs parfaites mais c'est très ennuyeux et surtout extrêmement déprimant... 9/20
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