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Olivier Grignard
22 abonnés
11 critiques
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0,5
Publiée le 19 juin 2015
Film ennuyeux et prétentieux. Degré zéro de l'imagination, le scénario qui tiendrait sur une feuille de papier toilette contient tous les clichés du film post-apocalyptiques. Pas d'enjeux, les personnages sont creux, la fin risible. Il ne manque que le Chrysler Voyager avec la famille modèle sur la plagespoiler: ! Mais ils ont osé le toutou post-apocalyptique ! On dirait un sketch des inconnus, sauf que c'est au premier degré. On est dans le fin fond de la "philosophie " de comptoir. Passez votre chemin !
Non pas sans une certaine envie d'avoir de nouveau affaire à une nouvelle fin du monde,aux yeux de John Hillcoat cette fois ci, La Route ne nous permet pas d'etre assez séduit afin de le caractériser d'originale et d'inovant.Il n'en reste qu'un simple film dépourvu de scénario dont l'infime force se révèle etre la présence de Viggo Mortensen,brillant aux yeux de tous, mais sa seule prestation n'est pas suffisante pour remplir ellle meme ce film fantastique. Il nous sera donc regrétable que le réalisateur est fait impasse sur la véritable force qu'est celle de surprendre et d'interesser. Vraie décéption en perspective,qui remet la capacité du réalisateur au rang de simple usurpateur d'idées non pas fraichement nouvelles mais belle et bien répetées trop souvent au cour du temps.
Film qui est bien réalisé, des décors post apocalyptiques plus vrais que nature et des prestations d'acteurs parfaites mais c'est très ennuyeux et surtout extrêmement déprimant (il ne faut pas être déjà en dépression avant de regarder ce film) et puis pourquoi est-ce l'homme aurait survécu alors que les insectes et petits animaux non ???...
Avis personnel. Brrr... A ne pas regarder un jour où l'on est déprimé. Dur, sombre, dramatique, désespérant, difficile de trouver les qualificatifs pour décrire ce récit dystopique situé dans un futur qui a vu le monde des vivants pratiquement disparaître et la nature avec lui. La réalisation nous fige par sa lenteur et sa lumière interminablement grise. Les images, sans plonger dans la démonstration des horreurs suggérées, nous montrent l'errance des rares lambeaux humains qui tentent de survivre par TOUS les moyens et laisse peu de doute sur ce que serait effectivement la réalité si la Terre en arrivait là. Perdus dans ce drame, un père et son fils vivent leur propre drame à leur manière: ils sont restés des gentils qui marchent obstinément vers un Sud sans cesse évoqué comme une très hypothétique Terre Promise. Le froid, la faim, la fatigue, la maladie, la responsabilité du père, les angoisses vécues, les atrocités rencontrées, tout cela est décrit sans excès de dramatisation et nous propose finalement une allégorie assez hallucinante. Le jeu tout en sobriété de Viggo Mortensen/l'homme et Kodi Smit-McPhee/le garçon est remarquable, comme sont remarquables les décors et les effets spéciaux. spoiler: Une note d'espoir pour la fin.
Petite déception pour "La Route" dont le speech de départ avait tout pour me plaire. Le scénario emprunte le chemin de la facilité mais ce qui fait le plus défaut au film c'est l'absence d'une quelconque ambiance appropriée (oppressante, déprimante, froide,...). Bref; c'est un peu trop plat pour un tel sujet mais bon tout de même.
Impressionnant de réalisme froid et gris, l'apocalypse humaine suinte à l'écran. Les acteurs sont au diapason. Moins puissant que le livre toutefois. Dépressifs s'abstenir...
John Hillcoat, à qui l'on doit le dérangeant Ghosts ... of the Civil Dead (1990), adapte le roman éponyme (Prix Pulitzer 2007) de Cormac McCarthy (les frères Coen avaient quant à eux adapté un autre de ses romans, à savoir : No Country for Old Men - 2008). La Route (2009) nous plonge en pleine apocalypse, le monde est réduit en cendres, peu de survivants sont à signaler, quelques bandes armées tentent de survivre par le biais du cannibalisme. On suit les mésaventures d'un père et de son fils tentant de rejoindre le sud du pays, se frayant un chemin parmi les charognards près à tout pour subsister. Tout le film étant basé sur la relation entre le père et son fils (ce dernier est né après le cataclysme, imaginez donc sa surprise à la vue d'une canette de soda). Une relation faite d'amour et de tensions, entre un père incapable de transmettre quoi que ce soit à son film dans cet univers où la loi du plus fort prédomine. Ou encore la notion de partage qui les divise tant. Une remarquable adaptation, à la qualité photo soutenue et visuellement très belle. Les interprètes sont quant à eux très convaincants (Viggo Mortensen & Kodi Smit-McPhee) aux côtés de quelques seconds rôles qui ne nous sont pas inconnus (Guy Pearce, Charlize Theron & Robert Duvall).
Sans parler de l'adaptation, je n'ai pas lu le livre et je ne m'intéresse qu'au ciné ! Déception pour un film surestimé... Points forts : décors apocalyptiques et costumes-maquillages (Robert Duvall ouah !)... Points faibles : scénario convenu parsemés de clichés et de flashbacks que le montage ne met pas en valeur. Clichés car l'accumulation de "miracles" (se sauvent toujours facilement, bouffes faciles ou du moins la faim n'a pas l'air d'être une difficulté) crée l'invraisemblance et surtout le soi-disant dilemne (infanticide ou non) n'est jamais transcendé, on y croit jamais et donc la dimension tragique ainsi que le suspense ne sont jamais ressentis. L'action est tout aussi absente... Il s'agit ni plus ni moins qu'un road movie post-apocalyptique avec une pincée de méta-physique où il ne se passe pas grand chose malgré un Viggo Mortensen qui y croit à fond... Dommage.
En fait le film s'avère comme je le craignais c'est à dire beau mais monotone après avoir lu le roman de Cormac McCarthy j'étais impatient de découvrir son adaptation cinématographique mais là ou le calme était la force du livre cela devient de la monotonie au cinéma. Certes on reste impressionné par ses paysages d'un monde dévasté et certaines scènes de La Route sont prenantes mais à chaque fois peu exploitées. Au niveau de l'interprétation Viggo Mortensen nous touche par contre le gamin m'a moins ému que dans le roman.
La vie vaut-elle encore la peine d'être vécu, lorsqu'il ne reste plus rien? C'est en substance la question qui traverse, La Route. Dans un futur proche et apocalyptique, un père et son fils tentent de survivre au milieu d'un monde hostile et sans espoir. De belles choses, mais des longueurs.