Mon compte
    Le Reptile
    Note moyenne
    4,0
    427 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Reptile ?

    57 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    21 critiques
    3
    18 critiques
    2
    3 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mai 2008
    Bonjour, je me présente, je m'appelle Aleveque (sans accent, lol). C'est ma première critique sur allociné, le site référence du cinématographe. Ne soyez pas trop méchant avec moi, soyez indulgent SVP (S'il vous plait).
    Alors le reptile, qu'est-ce que c'est que ce truc là. La première chose qui me soit passée par la tête, c'est la prédominance du roux (d'après les dires, Mankiewicz aurait coucher avec un roux dans les fifties) qui, dans ce début de film, donne un côté pop art à l'oeuvre.
    Je préfère vous le dire tout de suite, çà s'est dégradé. On ne sait pourquoi mais Mankiexicz a atteint le sommet du pittoresque en plaçant quatre pingouins sur une banquise (non, je déconne un peu!!!).
    Pour en revenir à notre sujet, ce n'est pas tant la critique de ce film désabusé (qui dit buse à buser??????) qui m'intéresse ici, mais davantage l'aspect loft story de nos sept prisonniers filmés 24h/24, et à l'épaule punaise (j'applaudis le chef op).
    Donc, la foi du réalisateur est moins tenue en bonne et due forme conviendra t'il de dire: la scène du réfectoire nous renvoie tt de suite malgré nous à l'art érotique flamand ( des femmes à niniches ça se respecte merde!!). On poussera la gueulante envers la mysoginie, c'est clair les zouzes ont bien droit à la dignité..quoique on pourra leur reprocher leur côté dessus de soutane.
    il me tient à coeur à saluer l'aspect ludique mais néanmoins spirituel de la musique de there was a crooked man..et il vécut heureux(c'est à la fin pas de pb si vs captez pas). Par ces motifs contrapuntiQues le compositeur zimbawéen nous rapelle que l'afrique a joué son role ds la conquete de l'esclavage. La figure du chinois évoque qt à elle une époque révolue: celle de l'homme muet, zut et oui nous parlons sans penser car le propre de l'ingratitude postmoderne est l'idéal de parole.
    En guise de derniers mots, à très bientôt et attention, le serpent est dans le sac!!!!!!!!!
    Aleveque, pour vous servir, un style propre au cinématographe bressonien
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2008
    Mankiewicz maîtrise ici parfaitement les codes du western ou donnant en plus une tonalité moderne de part le traitement qu'il donne dans sa direction d'acteurs. Fonda et Douglas innondent le film d'une aura complémentaire construite sur leur dualité. Les 2 personnages fonctionnent ensemble et non séparément. On se délecte de ce vieux cinéma, hélas perdu, où on savait encore filmé, écrire une histoire et diriger des acteurs.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 avril 2008
    Tandis que Sergio Leone achève sa fameuse saga sur le western-spaghetti, Joseph L. Mankiewicz réalise «There was a crooked man» (USA, 1970). Alors que certains des plus grands cinéastes de l’âge d’or américain réalisent leur ultime film (Howard Hawks, Raoul Walsh…), Mankiewicz réévalue son cinéma. A cette corrélation qui liait l’image de Mankiewicz à la parole, ce film-ci n’allie plus l’image qu’au brisement des codes. Le discours ne prévaut pas à son phénomène image, il est balisé pour laisser l’image se construire elle-même comme artifice. Zoom-avant et zoom-arrière, copiant docilement Leone, et pour filmer parfois des excréments de chevaux, Mankiewicz semble se corrompre L’élégance avec laquelle il eût pu relater les pistes alternatives de «The Barefoot contessa» se métamorphosent en vulgarité. Sont mis en exergue, lorsque Mankiewicz se libère des codes du classicisme, les changements du cinéma américain précipités par l’arrivée du «nouvel hollywood». De son propre aveu, Mankiewicz n’est pas à l’aise dans le western. Or la défaillance du film ne provient pas du western, c’est le désir de jeunesse qui fait défaut. Un cynisme poussif apparaît trop explicitement pour laisser penser que Mankiewicz a fait cela avec doigté. Les interprétations douces de Kirk Douglas et d’Henry Fonda laissent à penser une imagerie délicate. Or Mankiewicz leur oppose le nouveau régime d’jeuns donc dynamique qu’il impose à son œuvre. Il est patent que nous sommes à des centaines de lieux de la douceur de ses mélodrames. Même l’indicible difficulté dont eût souffert «Cleopatra» a plus d’élégance que cette pâle et triste imitation de Leone. Que reste-t-il quand l’œuvre d’un cinéaste s’altère par nécessité de s’adapter à son époque ? Des dégâts très certainement. Rappelons-nous pour exemple l’hécatombe qu’a provoquée chez les cinéastes le passage du muet au parlant. Le fardage dont Mankiewicz pare son cinéma est de moindre importance mais le résultat est aussi décevant.
    ygor parizel
    ygor parizel

    209 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2008
    superbe western et film de cachot, très bon mélange des deux genres, beaucoup d'humour, kirk douglas et henry fonda deux monstres sacré du cinéma présent au casting rien que pour ça faut voir le film, bonne mise en scène, et un scénario béton
    petithom
    petithom

    9 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2008
    Le Reptile est un western totalement originale et atypique.Fonda joue un shérif totalement dépassé(en tout cas au début)et Douglas un manipulateur complètement dénoué de scrupules.Le dénouement est assez extraordinaire.Un film à voir.
    jerry974
    jerry974

    13 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2008
    Mankiewicz, plus cynique que jamais, ne se leurre pas sur la nature humaine, et construit un film majeur sur ce thème. Un spectacle déroutant à cause du décalage entre la forme, western, et le fond, duperies, mensonges et trahison à la pelle. Etre capable du pire pour arriver à ses fins. Le ton est léger, la musique, guillerette. Mais on est embarqué dans une vaste mystification construite sur le thème du pouvoir de l'argent sur les valeurs humaines, en quelque sorte. On assiste ainsi à l'élaboration d'un plan machiavélique de ce prisonnier qui veut se faire la belle avec l'aide de ses compagnons de cellule. C'est une belle réussite, avec des seconds rôles assez comiques et pas trop caricaturaux. Une drôle de surprise sur un thème qui ne l'est pas.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 325 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2008
    Peu familier du genre et pour cause, il s’agit de son tout premier western, le réalisateur de Sleuth (1972) nous surprend par son approche très particulière du film de western. Le Reptile (1970) est une œuvre totalement atypique, qui ce soit par ses propos ou sa mise en scène. L’obsession manipulatrice est constamment exploitée à travers divers personnages qui se tirent entre les pattes. Des répliques et un humour très ciblé font de ce film, une grande surprise à la fois étonnante et déroutante.
    Un scénario brillant accompagné par des acteurs stupéfiants (qu’ils soit au premier comme au second plan). Une mise en scène (et en abyme) qui nous tient en haleine durant deux longues heures (que l’on ne voit absolument pas passer). A la fois d’une méchanceté impardonnable et d’un comique de situation très présent, Joseph L. Mankiewicz séduit et comble grâce à son tandem : Kirk Douglas & Henry Fonda. Un duel perpétuel qui nous offre un twist final renversant et auquel on ne s’attendait pas, une vraie réussite !
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    23 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2008
    Joseph Leo Manckiewicz est un trés grand cinéaste qui à réalisé de nombreuses oeuvres marquantes et avec "Le Reptile" il s'est accordé une petite pause détente. Film d'évasion comme ils étaient nombreux à l'époque. Si bien qu'ils sont devenues un genre à part entière, le réalisateur du Limier détournes donc les codes du genre pour en faire quelque chose de drôle tout simplement. Les personnages sont atypiques et l'ont découvres leur vrai nature au fur et à mesure que le film avance. D'ailleurs incroyable retournement de situation foncièrement cynique à la fin. Kirk Douglas semble bien s'amusé mais reste suffisament serieux pour que l'on croit à son rôle, de même pour Henri Fonda qui à la rare capacité pour un 1er rôle de se fondre derrière son personnage. Il y a une bonne ambiance, des idées sympas, une chaleur etouffante bien rendue mais le film se tire en longueur, il aurait pu être raccourcis d'une bonne demi-heure que ca ne lui aurait pas fait plus mal, au contraire. Le rythme est un peu trop lent pour rendre parfaitement le comique de beaucoup de scène et l'effet huis clos dans la prison passe pas trés bien au bout d'un certain temps. Un divertissement à l'ancienne pas mal, mais il a était fait meilleur à pareille époque pour le même genre.
    derel77
    derel77

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2008
    franchement l'un des derniers grand rôle de Kirk Douglas...une fin trés humaine et surprenante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2007
    Un vrai régal que ce faux western qui n'est en réalité pour Mankiewicz qu'une occasion de mystifier sans cesse le spectateur par un constant renversement des valeurs. Superbe composition de Kirk Douglas et de Henry Fonda dans ce film méconnu et des plus "venimeux" du grand cinéaste...
    selenie
    selenie

    5 572 abonnés 6 045 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2013
    Avant-dernier film de l'un des plus grands réalisateurs de sa génération, J.L. Mankiewicz ("Une aventure de Mme Muir", "Soudain l'été dernier" ou encore "La comtesse aux pieds nus") signe avec ce western un film particulièrement atypique. Emmené par un duo star qui fait des merveilles ce western ne ressemble à aucun autre. D'après un scénario de Robert Benton et David Newman ("Bonnie and Clyde" de Arthur Penn) on se retrouve au final plus dans une étude de moeurs, voir un thriller machiavélique non dénué d'un humour corrosif. Quasimment tous les protagonistes du film sont des salauds pour lesquels tous les moyens sont bons pour arriver à leur fin. Le personnage de Kirk Douglas (qui retrouve le réalisateur 21 ans après "Chaines conjugales") n'étant pas le dernier dans la vilenie. Ce western s'apparente donc plus à une fable extrêment cynique dont les personnages sont tous misanthropes d'une façon ou d'une autre. Mankiewicz brasse des tonnes de clichés (homosexualité, brute épaisse, manipulateur et même marijuana !) par la même occasion mais en transcendant le melting-pot carcéral dans un jeu savoureux entre le leader des prisonniers (Douglas) et le directeur-shérif (Henry Fonda). Un film unique dont la morale serait justement de ne pas en avoir (de morale !). Chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2007
    Western léger aux allures de comédie insolente.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top