Avis : Mensonges d'Etat - Page 8

Le rythme mise plus sur le réalisme du travail de terrain du renseignement que sur une démonstration de blockbuster; c'est louable, mais au minimum un peu long parfois ou au pire un peu austère. Travail sérieux, Léonardo Di Caprio toujours impeccable -Russell Crowe au physique bouffi regardant sous ses lunettes m'a, lui, agacé- mais ni spécialement original ni mémorable.

On l'avait présenté ce film comme un excellent long-métrage mais quelle déception venant du grand Ridley Scott. Même dans le casting, qui se compose pourtant de très grands noms du cinéma on ne retient que la performance de Russel Crowe qui se détache un peu des mauvaises performances de ses collègues. Et franchement Leonardo DiCaprio au plus mal de sa forme et c'est indéniable, il fait nerveux et mal à l'aise avec son personnage. Le seul point fort est vraiment les décors car le Moyen-Orient se trouve être un fond non seulement logique mais aussi splendide pour le long-métrage. Par contre pour ce qui est de la musique, on se demande s'il y en a, soit elle passe inaperçu ce qui est vraiment mauvais soit quand on l'entend, elle arrive comme un cheveu sur la soupe et casse toute l'ambiance qui venait de se construire. Le scénario, ah bah parlons en du scénario, il présageait des bonnes scènes pleines de suspens et au final on regarde le film sans rien ressentir et on s'ennuie trop, beaucoup trop. La caméra de Ridley Scott est utilisé à mauvais escient et ne centre jamais ce que l'on aimerait voir, de plus elle est trop tremblante. Mensonges d'Etat est un film que je ne recommande sous aucun prétexte compte tenu de sa qualité vraiment mauvaise.

George Lucas termine sa sage avec un film grandiose car il montre le dénouement de la plus grande saga au monde. Avec des scènes d’action époustouflante. Mr Lucas rend une copie parfaite et le spectateur se rappellera toujours de cette épopée magique.

Même si le scénario tend plus à brouiller les pistes qu'à ne donner de solutions, Mensonges d'Etat reste un thriller d'espionnage très suprenant et d'actualité. Ridley Scott nous fait un tour du monde et nous montre que le danger du terrorisme est là, omniprésent, où que l'on soit. Di Caprio et Crowe sont totalement impliqués et nous offrent une prestation remarquable. Un film à ne pas manquer.

Excellent film d'espionnage qui ne laisse pas une seconde de répit au spectateur. Un pur moment de fiction sur une réalité pas si éloignée de la notre.

Un excellant thriller d'espionnage, très dense, très prenant qui contient beaucoup d'atouts. L'intrigue est actuelle, moderne, porte sur un sujet souvent traité dans le cinéma des années 2000 ( la lutte contre le terrorisme ) mais tire son épingle du jeu par la pertinence de son propos et son réalisme dans les différents thèmes abordés. Le scénario de William Monahan est très solide, assez complexe car faisant succéder une suite d'intrigues et d'objectifs tout en gardant une bonne ligne conductrice. Les personnages sont très intéressants. Leonardo Dicaprio est excellant dans le rôle principal, très investi et apporte beaucoup à son personnage de Ferris. Russell Crowe est également très bon dans un personnage qui est à la fois l'allié et l'antagonisme de Ferris et qui incarne par son aspect bureaucrate et ses méthodes moins orthodoxe le réalisme contestable et la raison d'Etat. Le face à face entre les 2 protagonistes est ainsi intéressant. Par ailleurs, le fait de montrer le quotidien des protagonistes et leur vie normale qui se révèle difficile ( voir impossible ) à concilier avec leur activité est astucieux et renforce la crédibilité de l'ensemble. Cela se retrouve aussi dans la subtilité de certains rapports entre les personnages. La mise en scène de Ridley Scott est efficace, rythmé et si elle manque parfois d'originalité qui constitue les très grands films, se révèle toutefois très réussie notamment dans les points clés du récit grâce à l'énorme expérience du cinéaste. On peut également relever un effort de neutralité et une prise de distance avec une approche pas du tout manichéenne. Les scènes d'action et les brusques montées d'intensité sont fulgurantes avec beaucoup de suspense. Même si l'histoire est moins compliqué qu'il n'y paraît, l'approche de la lutte anti-terroriste et les conceptions qu'elle oppose est très intéressante. Il en résulte un film passionnant et sans temps mort.

Body of Lies se saisit de la géopolitique comme d’un vaste jeu de pouvoirs entre des puissances qui se prennent, chacune à leur manière, pour des envoyés de Dieu voire des Créateurs à part entière. En ce sens, il occupe une place de choix dans la filmographie de Ridley Scott, cinéaste fasciné par l’obsession de l’individu à dépasser sa condition pour chercher une transcendance qui n’est, en réalité, que le reflet fantasmé de son impuissance. Ici, deux réalités supérieures cohabitent : l’islam d’une part, les images satellites d’autre part, qui traduit peut-être la religion de l’Occident, à savoir la surveillance paranoïaque et la peur. Toutes les deux viennent du ciel et changent ceux qui les vénèrent aveuglement en des bonimenteurs soucieux de déguiser leur soif d’autorité ; images ou versets sacrés, on y lit ce que l’on veut bien y lire, on interprète. Le long métrage, comme l’indique son titre, articule le corps physique et mortel au mensonge qui l’habite et le pare, suivant une opposition entre pureté et corruption qui est filée du début à la fin. Les personnages, chez Ridley Scott, sont en fuite d’eux-mêmes, à l’instar d’Ed Hoffman que l’oreillette le reliant aux missions secrètes de ses agents coupe de ses responsabilités paternelles : il semble là mais est en vérité ailleurs, il feint l’écoute mais n’entend pas. Au contraire de l’agent Ferris qui, lui, tombe amoureux du Moyen Orient par l’intermédiaire d’une femme, Aisha, infirmière dévouée à aider les autres. Body of Lies offre donc une porte de sortie à la destruction créatrice de pouvoir, d’argent et de souffrances : non pas le sacrifice de soi, notion religieuse qui témoigne d’un rapport de soumission à des chimères que Scott ne cesse de dénoncer, mais l’altruisme et l’empathie, qualités dont même les réplicants de Blade Runner (1982) paraissent pouvoir disposer. Nul hasard si la caméra ne nous fait pas entrer dans les lieux de soin où exerce Aisha, sinon pour amorcer l’intrigue amoureuse : ils se situent à la marge des intérêts transcendants des hommes, puisqu’ils conservent la vie de façon désintéressée et généreuse. Nul hasard également si la retraite annoncée de Ferris conduise Hoffman à mettre fin à la transmission : « il est tout seul maintenant », déclare-t-il avant que n’advienne le générique. Seul et pourtant raccordé à l’humain dans sa simplicité et son honnêteté fondamentales. Un grand film.

Un bon film d'espionnage ayant pour thème la lutte contre le terrorisme islamiste. La complexité des affaires et la traitrise dont sont capables les états pour arriver à leurs fins sont bien montrées. L'interprétation est de très grande qualité. Ridley Scott a du métier et cela se voit bien qu'il ne fasse pas particulièrement preuve d'originalité et d'innovation.
En résumé, les fans de films d'espionnage réalistes (pas question de cascades à la James Bond) devraient apprécier même si, comme souvent dans ce genre, on peut facilement perdre un peu le fil des différentes péripéties et même si ce métrage ne se démarque pas particulièrement des autres films autour de la guerre contre le terrorisme islamiste.

Depuis Blade Runner, Riddley Scott jalonne sa filmographie de petis chefs-d'oeuvres. Cette fois-ci, avec "Mensonges d'Etat", le réalisateur d'Alien et Gladiator plonge dans l'univers impitoyable et dangereux des services secrets. Une plongée en eaux troubles que Scott maîtrise de bout en bout, tant pour le casting, irréprochable, avec un duo Di Caprio-Russel Crowe exceptionnel de crédibilité et d'intensité, que pour la reconstitution, aux petits oignons encore une fois, on s'y croirait presque !, ou pour le scénario, fouillé mais jamais complexe, à rebondissement et d'une valeur psychologique indéniable. Ajoutez à cela un soin extrême apporté aux images, quasi magiques et assez époustouflantes quand elles proviennent des satellites, à la bande son et surtout aux répliques, qui font mouche à chaque fois. Du très très grand cinéma.

Ridley Scott réussi, une fois de plus, un film des plus prenants, en prenant une histoire réaliste (car sa filmographie se compose de films historiques ou fictifs) dans lequel Russell Crowe reste méconnaissable, scénario blindé, très bonne mise en scène. Un regret : quelques longueurs. Mais vu que c'es Ridley Scott, on l'excuse.

Ridley Scott envoie Leonardo DiCaprio et Russell Crowe traquaient un terroriste responsable d'une série d'attentats en Europe. Force de constater que l'un des atouts majeurs de ce thriller d'action repose sur la mise en scène dantesque de Ridley Scott, qui enchaîne les scènes d'action et d'explosion en proposant des effets spéciaux extrêmement réalistes et spectaculaires. Le casting assure également, en particulier DiCaprio évidemment, mais aussi Russell Crowe. Mark Strong livre sans doute la prestation la moins convaincante malgré sa froideur et son ombre dominante. Rythmé et prenant, le film ne perd jamais le spectateur et assure le spectacle. On regrettera au final un dénouement un peu prévisible et simpliste, et des scènes peut être un peu trop vite expédiées malgré une écriture soignée et crédible, qui n'a jamais autant fait écho à l'actualité de nos jours.

Finalement, Hollywood peut bénir le 11-Septembre et la guerre en Irak. Voilà en effet une souce d'inspiration inépuisable pour le cinéma et ce qui fait l'essence de ce "Mensonges d'Etat" qui est en quelque sorte une parabole sur l'attitude du gouvernement américain de ces dernières années. D'un côté, Russel Crowe et ses cheveux blancs qui représente un pouvoir manipulateur et veule. De l'autre, Leonardo DiCaprio et ses cheveux blonds qui incarne les victimes de ce pouvoir. Le tout est bien entendu enrobé d'un maximum d'action et de suspense, ce qui fait de ce film plus un bon divertissement qu'un réel pamphlet. Ca mêle en fait les deux, à l'instar de "Détention secrète" ou "Le royaume" qui sont dans la même veine. Joindre l'utile à l'agréable, on a finalement jamais trouvé mieux.

Je pense que je ne verrai plus les nouveaux films de Ridley Scott.Il est complètement tombé dans le pire des cinéma étasuniens et c'est sans espoir de retour. Celui ci est, en plus, un film de propagande qui se cache derrière le personnage cynique interprété ,fort bien d'ailleurs,par Russell Crowe son acteur fétiche. Que de clichés,que de redites ,que de déjà vu cent fois et qui n'apporte strictement rien ni à nos connaissances ni à notre culture...Il n'y a qu'un mot :désolant. Une petite flamme est apparue sous la forme d'une exquise jeune femme,Golshifteh Farahani dont nous n'aurons même pas le plaisir de partager la compagnie tellement son rôle a du apparaître sans intérêt au réalisateur. DiCaprio s'en sort bien, en excellent acteur qu'il est,et le voyage en extrême orient est visuellement réussi. C'est beaucoup trop peu pour autant d'argent dépensé.

En dehors du contexte politique discutable ce film est assez efficace. Tension palpable dans ce thriller , action et espionnage moderne. Scénario solide (pas mal de rebondissements et de surprises) mais thèmes et sujets très souvent abordé ces dernières années.

Un film d'espionnage/action sur fond de guerre contre le terrorisme. Malgré les sempiternels clichés américains et une impression de déjà vu le film est très réussi. Un mix de Spy game et du Royaume servit par des acteurs de choix. Réalisation impeccable, acteurs crédibles ( Di Caprio montre encore une fois l'étendue de son talent) photographie splendide. Un film imparfait mais efficace qui ravira les fans du genre.