Avis : Red State - Page 3

Avec "Red State", Kevin Smith nous propose un thriller horrifique pour le moins radical mais surtout particulièrement jouissif à suivre. L'histoire possède une certaine puissance puisque cela raconte les mésaventures de trois ados qui partis retrouver une femme pour un plan sexe se retrouvent finalement dans un traquenard et sont kidnappés par une secte qui vont leurs réserver un bien mauvais sort. La mise en scène est en plus bien énergique (les séquences de fusillades valent clairement le coup-d'oeil) et le casting est très bon - avec une mention spéciale pour Michael Parks qui s'avère bien convaincant dans le rôle du révérend Cooper. Une oeuvre forte et sans concession que j'ai pris un certain plaisir à suivre.

se et une bonne surprise je m'attendais a pire mai pas du tout le scénario et très original les acteur joue bien la réalisation et correcte lse film a le mérite d’être original même si si il sai quelque défaut sai un film a voir.

Un film très moyen et médiocre dans son ensemble pâtissant de trop grandes simplicités scénaristiques.

Vain. Gratuit dans la violence. Prétentieux dans sa manière de vouloir mélanger les genre mais n'en maîtriser aucun. Un argument narratif qui tiendrait sur deux lignes ; bref à proscrire.

moyen

C'est d'une violence. Je ne m'y attendais pas. J'ai été décoiffé par l'action dense et dynamique. Le sujet est vraiment bon mais il manque un petit truc qui ferait de ce film un super rape movie. C'est dommage car il y a vraiment des scènes très originales et pêchues. La fin arrive sans qu'on s'y attende et on reste finalement sur notre faim.

Il s'agit d'un thriller, pas d'un film d'horreur, clairement. Les trois jeunes évoqués dans le synopsis ne sont qu'un prétexte pour amener au cœur de l'intrigue les personnages principaux, qui sont les extrémistes religieux. C'est un thriller, parfois violent, pas du tout une production graveleuse.
C'est correctement joué, et son point fort est qu'on ne voit pas venir l'évolution scénaristique, on ne sait pas ce sur quoi on va tomber ni comment les choses vont évoluer. Ceci dit, je ne suis pas un grand fan de ce genre de film. Je l'ai regardé par curiosité car j'apprécie Kevin Smith - que j'apprécie manifestement bien plus lorsqu'il fait des comédies...
Si j'avais vu "Tusk" après avec vu ce film, alors j'aurais pu avoir de gros doutes sur le genre de personnage qu'allait interpréter Michael Parks spoiler: qui a une tête idéale pour incarner les psychopathes de service
...
A noter que si la photo a bien un lien avec le film, elle ne présente pas un personnage principal.

Encore un bon film de Kevin Smith. Et bien plus sombre que tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent : Top Cops, Zack & Miri font un porno et Père et fille. Je ne m'attendais pas à un changement de style même si celui-ci n'intervient pas tout de suite. En effet, on a trois jeunes puceaux qui répondent à une MILF sur un tchat pour un plan d'un soir. Alors, excités comme des puces, ils se rendent au rendez-vous. Je sentais d'avance les gags bien gras qui allaient en sortir. S'ils avaient pu prévoir là où ils mettraient les pieds, j'en connais qui seraient bien sagement restés chez papa et maman à regarder la télévision. Car ce n'est pas dans la maison de Dieu qu'ils vont échouer. Mais bien dans celle du Diable. En fait, il n'y a ni dieu ni diable. Juste une bande de criminels complétement siphonnés, endoctrinés par leur gourou. Ça me fera toujours rire (jaune) ces extrémistes de tout poil prêts à interpréter n'importe comment leur religion pour justifier n'importe quoi. Et les gens comme des moutons suivent sans se poser la moindre petite question. Il faut dire que, dans Red State, le troupeau est entièrement constitué d'américains moyens sachant manier une arme. Ça oui. Mais pour ce qui est de lire des livres...On passe donc d'un teen-movie à un film d'horreur puis à un pur film d'action. Meurtres d'homosexuels, ravage des sectes, mensonges des autorités pour expliquer ce qu'il s'est réellement passé. Il s'en passe de bonnes dans l'Amérique profonde.

LES DETRAQUES. Les anges exterminateurs pensent à l'avenir. Hystériques, les employés modèles de l'église sortent leur venin. Vendeur mais brouillon

Mais que fait John Goodman dans ce film??
Habituellement on le voit dans des longs métrages qui tiennent la route mais la red state est un film sans intérêt avec un scénario qui nous fait rapidement décrocher au bout de quelques minutes.
Et c'est pas ce grand acteurs précité qui sauvera ce naufrage .

Merci à ce réalisateur de m'avoir fait perdre plus d'une heure de ma vie. Dans le genre film sans intérêt, mal filmé avec des scènes de monologues interminables ultra mal joué. La palme de la nullité.

Soyons honnête, le sujet de "Red State" - un poil trop ambitieux - (une secte catholique sur fond de morts-vivants) n'est pas très vendeur! Ce n'est ni un slasher, ni du « torture porn » , ni quoi que ce soit d'ailleurs! Le film de Kevin Smith, dèjà, part mal où on a l'impression de voir du sous "American Pie" avec trois ados dècèrèbrès du Midwest amèricain qui veulent juste se farcir une femme mûre! Malheureusement pour eux, les trois vont se retrouver dans une èglise chrètienne / extrèmiste qui vit en autarcie! Avec sa tronche à la Harvey Keitel, le charismatique Michael Parks joue un pasteur illuminè chtarbè du bocal! Sa performance n'est pas de tout repos mais l'entrain et l'abattage de son jeu èliminent souvent les scories d'un mauvais « faux » film d'horreur! D'ailleurs la seule scène qui surnage de ce "Red State" est son long (très long) monologue! Sans lui, le film serait totalement ratè! Les inconditionnels de l'immense (et pourtant très convaincante) Melissa Leo ("Frozen River") se demandent encore aujourd'hui ce qui a pu l'intèresser dans ce projet qui ne rime à rien...

Kevin Smith, plus habitué aux comédies (Clerks I & II - 1994/2006 , Dogma - 1999 & Zack et Miri font un porno - 2008) change radicalement de registre avec Red State (2011), une satire sociale, véritable pamphlet où, par le biais de trois parties bien distinctes, il y dépeint une Amérique que l’on voit rarement au cinéma. Démarrant tel un banal teen-movie, sans crier gare, il enchaîne ensuite avec un portrait au vitriol d’une secte d’extrémistes religieux comme on n’en voit qu’aux Etats-Unis (très fortement inspiré du révérend Fred Phelps, célèbre pour ses prises de positions extrêmement homophobes et racistes) avant d’y livrer un véritable assaut (clin d’œil volontaire au "siège de Waco " en 1993) tout en prenant soin d’y dénoncer entre autre le "Patriot Act", véritable reflet d’une Amérique prête à tout contre le terrorisme.
Budgété à seulement 4 millions de $, cette petite production nous prend aux tripes et ne relâche pas une seule fois notre attention, en grande partie grâce à la mise en scène efficace de Kevin Smith, mais (et surtout) grâce à la distribution où l’on retrouve dans les principaux rôles John Goodman, Michael Parks (magistral dans la peau d’un gourou fondamentalisme religieux ultra-homophobe qui aligne les sermons à rallonge) ou encore Melissa Leo (hélas sous-exploitée). Kevin Smith remonte dans notre estime après le pitoyable Top Cops (2010), en nous offrant un thriller qui dénonce et lève le voile sur des non-dits et en crachant volontairement à la gueule de tous ces extrémistes.

Kevin Smit crée la surprise en réalisant ce film bien éloigné de ses précédents films comme "Dogma", "Zack et Miri font un porno" ou "Top cops". Loin des comédies "Red State" est un film coup de poing qui n'est pas sans rappeler l'affaire de Waco (l'assaut du FBI dans un sanctuaire d'une secte) sauf qu'ici c'est l'ombre des lois anti-terroristes suite au 11/09/2001 qui plane... Démarrant comme un slasher le film fait froid dans le dos juste le temps d'une scène où un sermon monte doucement en puissance. La troisième partie est encore d'un autre genre, le réalisateur y instille une pincée d'humour (presque absurde mais toujours dans un réalisme troublant) et offre de l'action violente et brute avant un épilogue où le secret d'état rejoint le terrorisme sur bien des points. "Red State" est un film sans concession qui frappe fort sur l'Amérique puritaine et extrêmiste. Kevin Smith transforme l'essai avec efficacité et une certaine originalité sur des petits détails notamment sur le mélange des genres. Un très bon moent.

Goodman porte l'ensemble du film sur ses épaules, mais ça nous suffit de voir sa bouille dans ce petit film parodique des sectes qui entachent les USA. Assez bien rythmé, bardé d'une crise de conscience parfois et d'humour noir souvent bien senti, Red State se laisse aisément regarder même s'il est loin de révolutionner le genre.