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    L'Un contre l'autre
    Note moyenne
    2,8
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    34 critiques spectateurs

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    Captain fantastic
    Captain fantastic

    22 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2015
    Film assez spécial sur la violence conjugale !! Le début est très convaincant et assez gênant (voir cet homme soumis et battu par sa femme ne laisse pas indifférent) mais la fin devient un peu poussive et j'ai trouvé le revirement de situation un peu gros et agaçant !! Bon film tout de même !
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Présenté l'an dernier à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs, "L'Un contre l'autre" a obtenu un excellent accueil de la critique : pour les Inrocks, il "frappe par son audace, sa maturité et sa maîtrise."; Télérama célèbre Jan Bonny, "dont la maîtrise impressionne déjà, (et qui) a le don de la rendre passionnante."Le Monde, quant à lui, glorifie la "mise en scène, caméra à l'épaule, plans souvent sombres, (qui) procède d'un naturalisme cinématographique mis ici au service de la description d'un cas clinique de dérèglement familial. "

    Donnerwetter ! Dans la médiocrité ambiante des sorties printanières, impossible de passer à côté d'une oeuvre aussi prometteuse, et puis, ça la foutrait mal de rater un nouveau "La Vie des Autres". Donc, me voilà dans la grisaille d'une ville allemande, de nuit, à suivre caméra à l'épaule une patrouille qui a mal tourné puisqu'un forcené a pris en otage l'un des leurs, finalement libéré grâce au courage tranquille de Georg. Enfin, on croit le deviner, car la scène n'est pas éclairée, les dialogues sont elliptiques et le cadre pas toujours sûr.

    Puis on suit le même Georg, bon flic et bon époux, qui récupère femme et (grands) enfants pour aller chez les beaux-parents, où la distribution de chèques se paie au prix des sentences blessantes du patriarche. On ressent un malaise à tous les étages : entre Anne et Georg, entre Anne et son père tyrannique, entre les parents et leurs enfants. La caméra suit donc (ce n'est pas une figure de style, elle trottine en permanence derrière les personnages mal éclairés et mal cadrés, il paraît que c'est ça la modernité) Georg tête de turc trop bon trop con dans son commissariat, et Anne, institutrice d'application apprenant le métier à une normalienne.

    Jusqu'à une crise plus virulente qu'une autre, où Anne roue de coups Georg qui se love par terre et encaisse sans réagir : c'est donc cela le sujet, la violence domestique du fait de la femme, dont Jan Bonny dit qu'elle " est bien plus répandue qu'on l'imagine. (...) Ce qui m'a le plus intéressé à ce moment-là, c'était l'étrange disproportion entre l'importance de cette information et la taille du communiqué qui lui était consacré. (...) Cela montre bien que dans notre société, cette forme de violence n'est pas thématisée."

    Et à ce moment du film, premier d'une longue série de descriptions crues de la violence hystérique d'Anne, devant le sentiment de malaise mélangé d'ennui qui m'envahissait, je me suis interrogé sur l'intérêt d'aller voir un tel film. Va-t-on au cinéma pour prolonger une soirée Thema d'Arte croisée avec un Ca se discute ? L'intérêt pour le procédé narratif utilisé pour rapporter cette violence suffit-il à faire oublier l'insoutenable de ce qui est montré ?

    Progressivement, le sentiment de malaise se diffuse, se métastasant de la situation aux personnages, puis à la réalisation. La répétition des scènes de violence, d'humiliation, culminant avec la scène où Anne s'envoie en l'air avec le collègue de son mari sous les yeux de ce dernier qui mange assis à la table familiale, la rengaine des "entschuldigung" et des "es tut mir leid" deviennent insupportables, et si je n'avais pas eu ma mission de critique clunysien à remplir, je pense que j'aurais quitté la salle.

    "L'Un contre l'autre" est au film psychologique ce que "Derrick" est au film d'action, une version terne et angoissante. Comme les enquêtes du limier munichois, il frôle souvent le ridicule (la veste du beau-père en cadeau, la soirée des collègues de bureau qui trinquent en silence pour ne pas réveiller madame), et tout au long du film me revenait la voix de Camillo "Und ich frag mich : Warum ?"
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 décembre 2008
    L’Un contre l’autre traite de la violence conjugale mais pas comme il est habituel de le percevoir puisque le sujet aborde un type de relation moins fréquent que l’inverse, montrant la femme maltraiter l’homme. A travers l’autopsie de ce couple à la dérive, qui de l’extérieur a l’apparence d’être ordinaires, lui est policier et elle institutrice, alors que dans leur vie privée, le couple souffre énormément, nulle doute que le réalisateur interpelle en mettant en scène sans artifice une histoire peu commune mais faute pour le spectateur de ne pas pouvoir s’identifier aux personnages empiétés dans une situation complexe invraisemblable, ce film allemand même en décrivant les mécanismes d’une descente en enfer, ne donne vraiment pas l’impression au final d’apporter de réponses satisfaisantes par rapport aux questions qu’il soulève … Et face au constat d’échec du combat désespéré d’Anne pour être reconnue jusqu’ aux traces des violences conjugales, désormais impossibles à dissimuler, on se demande sans cesse tout au long du film jusqu’où un être humain peut se rabaisser par amour en supportant les coups de plus en plus violents portés par l’être aimé, que la description de la situation dans son exacerbation en arrive souvent à devenir grotesque ....Tandis que la fin du film laisse perplexe débouchant sur un presque contre sens où le mari finit finalement par taper sa femme après avoir enduré si longuement les humiliations et l’agressivité de sa compagne alors qu’il aurait pu la quitter depuis longtemps ou demander par amour des soins pour elle.
    Ghost_face
    Ghost_face

    56 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2008
    Les films d'origine germanique ont décidément de quoi faire trembler les concurrents européens! L'UN CONTRE L'AUTRE contient d'innombrables qualités à commencer par une mise en scène et une manière de filmer chaque scène comme un nouveau drame qui en succède un et en précède un autre. En nous plaçant comme spectateur dans la vie conjugale d'un couple qui se détruit et qui rend compte de la détresse d'un homme battu par sa femme, on ne peut que s‘interroger quant à la quantité de personne vivant une telle situation. Un problème de société souvent ignoré, cela en fait la force du film. Une femme en proie avec des problèmes psychologiques face à un homme fragile et victime du désastre qu'engendre les actes déplorable de sa femme nous émeut chaque instant, à chaque plan, chaque mot. A la fois glacial et fort, dure et révoltant (quant aux agissements) on reste sans voix face à ce calvaire conjugal aussi perturbant que réussi. Un petit bijou comme on en voit rarement.
    norman06
    norman06

    299 abonnés 1 602 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2008
    Digne et dérangeant, ce beau film qui n'est pas sans rappeler "Ne dis rien/Te doy mis ojos" possède un scénario minimaliste mais pas manichéen, contrairement à ce que son sujet, encore tabou, laissait présager. Il confirme la vitalité de la nouvelle vague allemande de ces dernières années, après l'excellent "Libre arbitre".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 juillet 2010
    Le film en soi est bon au niveau qualité, je lui mettrais volontiers une voire même deux étoiles pour la fin assez intéressante qui vient tout renverser et qui rend au film un côté rassurant. Mais ce film fait partie de cet ensemble assez rare et troublant des films "sans âmes" où les personnages vivent une vie trop différente de la nôtre avec des réactions et des situations qui paraissent réelles mais qu'on n'a soi même jamais rencontré et qu'on a du mal a imaginer dans le monde réel. En gros, ces gens ont l'air d'animaux, sans âmes, vivant des vies sans intérêt, l'emmerdement profond, le néant quoi. Ces films me foutent la trouille (surtout "el bonaerense", un peu moins "elephant" et beaucoup moins "dancer in the dark"). Mais bon, si vous ne voyez pas ce que j'essaye de décrire ou que ça ne vous fait pas peur, allez le voir c'est un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 juin 2008
    Malgré un démarrage plutôt réussi, le film enferme ses personnages dans des cases trop petites ; le mari porte toute la médiocrité du monde et sa femme souffre d'une dépression sans répit ou presque. Et quand le film pourrait s'éclairer, il choisit d'écraser les espoirs du couple, et livre un final d'une ambiguité douteuse qui efface l'intérêt initial du sujet. Un peu moins de coup, une peinture plus juste des sentiments, et le film aurait été bien plus fort.
    Guiciné
    Guiciné

    128 abonnés 1 207 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juin 2008
    Film malsain, je trouve le scénario sans véritable construction. Même si le réalisateur a voulu déranger en où plongeant dans un univers d'amour quasi obsessionnel mais sado masochiste, je n'ai pu ressentir que du voyeurisme en visionnant ce film. Il est vrai que la passivité du personnage masculin ma vraiment dérangée et méritait vraiment des claques. Décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 septembre 2008
    Thématique intéressante et bonnes idées. Les difficultés d'une femme qui l'entraine dans une spirale de violence et de névroses. Cependant la forme reste trop kitsch et dénuée d'émotionnelle. On ne reçoit jamais le film physiquement (si ce n'est à la fin) et les images font désuètes, ce qui nous fait virer un peu dans l'austérité et l'ennui. Mention spécial pour l'actrice.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2008
    Le cinéma outre-Rhin traverse en 2008 deux cours distincts. «L’école de Berlin», dont la renommé commence à se faire entendre, défend un certain académisme d’auteur pour le meilleur, «Ferien», ou le moins bon, «Sommer ’04 an der Schlei». A ce premier bord du cinéma allemand fait front un second pleinement basé sur la pure comédie, affrontant avec quelques maladresses l’Histoire de l’Allemagne («Mein Führer…») ou plongeant entièrement dans le vulgus pecus («Wo ist Fred ?»). En marge une production intéressante a lieu, tant dans les tranchées du documentaire (le sublime «Full Metal Village») que dans celles de la fiction. «Gegenüber» (Allemagne, 2007) de Jan Bonny est de ces films marginaux du fait de sa production hors-Berlin. Le réalisateur s’attèle au sujet complexe d’un homme, pourtant policier, battu dans l’intimité par sa femme. La charge émotive d’un tel thème disperse milles écueils sur les sentiers de la mise en scène. Bonny réussit à évincer la sensiblerie du sujet en développant l’intrigue selon un processus dynamique. Cette femme, aux accents dépressifs, roue de coups son mari dans la solitude du couple. L’assourdissement dans lequel s’effacent les poings sur le dos de Georg le mari indique l’incapacité du couple à s’aimer, à faire l’amour. La pénétration de l’acte sexuel étant rendu impossible, seuls les coups restent à la femme pour témoigner de l’amour qu’elle lui porte. Pendant les trois quarts du film, l’homme passe pour une victime passéiste, impassible sous la rouerie des poings. A l’avant-dernière bobine, Bonny réussit à réconcilier le couple en les faisant enfin faire l’amour avec affection. Cet instant se révèle le pivot de l’œuvre où la victime, libérée, se mue en bourreau. «Gengenüber» s’achève sur l’image d’un homme, victime qui se venge, battant sa femme. L’ambigu revirement auquel il est naturel de succomber, fait du rudoiement d’une femme le plaisir d’une vengeance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mai 2008
    Un film dérangeant et inconfortable, la faiblesse de l un amplifie l agressivité de l autre, parfaitement maîtrisé par le réalisateur, le tout avec très peut de moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 mai 2008
    D'un postulat de départ audacieux (la violence conjugale inversée), le réalisateur n'en fait rien .....jusqu'à la scène finale qui permet de lire le film d'une toute autre façon et qui aurait pu orienter le discours sur quelque chose de beaucoup plus intéressant que ce portrait assez caricatural de deux solitudes qui cohabitent. La laideur de la photo et la quasi-permanence de la caméra portée censées très certainement de faire "plus vrai" finissent de rendre ce film assez vain et ennuyeux.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2008
    L'éloignement au sein du couple, la difficulté à communiquer, la névrose ou la souffrance ont souvent été traités au cinéma : bergman et antonioni en sont les maîtres,et plus récemment Climats ou Le Banissement en faisaient de belles démonstrations, empreintes de poésie et de silences.Cette fois, on est dans le brut, le glauque, le violent. C estl'Europe de l est,le mal-être poisseux. La forme (austèrité,pauvreté de moyens éclairage insuffisante,son parfois inaudible,cadre étouffant)concourt au malaise autant que le fond:la désagrégation d'un couple, d'une famille sous les coups,sous le désespoir, la fuite ou la lâcheté. Quelques scenes avec "LE" père apportent un semblant d'explication à ce drame brutal ou tout n est pas dit pour autant, et on pense forcément, ne serait ce que par la belle et triste scene de la fête nocturne dans l apparteeent, à Cassevettes (ue femme sous influence) Belles influences, non ? Mais en revnache gare à vous, moment difficile, on en sort un peu hébété
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2008
    Sujet difficile mais film réussi. Acteurs convaincants. Scénario crédible malgré les risques. Un tabou rarement abordé. Film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mai 2008
    Eprouvante histoire d'un couple en plein déséquilibre, qui, pourtant, aurait pu éviter d'en arriver jusque-là. Mais les frustrations sont trop profondes (notamment le passé familial de la mère elle-même cassée par son propre père, son statut social, sa dépendante financière vis-à-vis de son père, etc.). La violence devient alors l'unique moyen d'expression de cette incommunicabilité et imcompréhension trop longtemps installées. Film poignant avec une caméra qui serre au plus près ses personnages, "L'un contre l'autre" est une réflexion sur le couple, ses failles et parfois ses névroses.
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