Avis : Copie conforme - Page 8

C'es tout à fait surprenant de voir Juliette Binoche jouer en dessous de son niveau reel. De toute évidence ce film roublard et pretentieux de sa bêtise, empêche toute possibilité d y voir la magie du cinema. C'est assez etonant que des faux cineaste puisse pretendre aumétier de scenariste ou de realisateur quandleur culture visuelle est aussi fine qu'un feuille de cigarette...
Quand on ne sait pas faire de cinema, on n'en fait pas, ou alors on ne sort pas ses copie de film en salle car les gens payent leurs places donc on garde bien chez soit toute ses copies de son film tout raté et on fait un autre métier.

Juliette Binoche mérite à elle seule le déplacement, les dialogues ne sont pas en reste non plus, à voir sans détour, ce film est intelligent...enfin !

une étoile pour les images, sinon quel ennui... Juliette a été bien meilleure dans d'autres films, je ne comprends pas la palme.

Juliette Binoche est fidèle à elle-même, avec une interprétation toute en justesse, mais l'histoire ne présente absolument aucun intérêt ! Et il est regrettable de tourner dans cette belle région de Toscane sans en faire profiter le spectateur ! Quelques vues sur les paysages auraient permis des coupures bienfaitrices dans ces dialogues interminables...

Soporifique, rébarbatif, ultra chiant. Très très mal interprété. A fuir d'urgence.

Un bon film sur les relations sociales et du couple, une réflexion sur l'Art et son utilité dans le quotidien... Bravo, Abbas Kiarostami et Juliette Binoche...

Trainé de force à voir ce "film" je n'ai d'autre choix après l'avoir vu qu'à demander le divorce. J'ai attendu en vain les belles images de Toscane, seule point intéressant d'après les critiques lues ici et là.
Le navet du siècle !

Un navet soporifique, sans queue ni tête, une diaree verbale dépressive

Le film ne tient que par la qualité de l'image et l'interprétation de Juliette Binoche, excellente en femme amoureuse, déçue, frustrée ou je ne sais quoi encore - car ce n'est pas le scénario confus, impénétrable, embrouillé et embrouillant qui va me l'apprendre. Le film se termine et je n'ai toujours pas compris ce que veut démontrer le réalisateur - difficulté des rapports de couple, ennui de la vie conjugale, impossibilité à raccrocher les morceaux - ou n'a t-il rien voulu montrerd 'autre que le lumière de la Toscane ? En ce cas l'objectif est atteint, mais c'est bien le seul.

Ce film reste dans les sentiers battus de Kiarostami, voilà une affirmation que je récuserais pas. Cependant, cela sonne à mes oreilles comme un compliment. En effet, on retrouve la ballade en voiture, scène enchanteresse, des jeux habiles de caméras qui utilisent à satiété l'ambiguïté entre la réalité et son reflet, l'art et les différentes manières de le percevoir etc. Il faut également avouer que Juliette Binoche confère une véritable psychologie à son personnage, ce qui ne peut être préjudiciable. En réalité, je ne vois pas tellement ce qui fait défaut à Copie conforme, si ce n'est un rythme quasiment soporifique ( là encore, c'est assez caractéristique du cinéma de Kiarostami) et une impression de déjà-vu. Mais là où le paradoxe, pour moi, arrive c'est que je pourrais bien pester contre le conventionnalisme de la mise en scène, je suis certainement le premier à m'insurger contre les décors toscans qui sont bien piètre en comparaison avec les paysages iraniens dont Kiarostami a le secret.

Des moments très intéressants, d'autres beaucoup moins. La lourdeur serait plus tenable si le propos général était plus étonnant.

Un film qui respire, qui prend le temps ! Qui sent bon l'intelligence, l'Art, la magnifique nature toscane. Mais aussi, qui évoque les relations entre un homme et une femme avec toutes leurs difficultés à concilier l'évolution de leurs désirs et de leurs contradictions vis à vis l'un de l'autre.

Quelle déception ! Kiarostami s'est complètement fourvoyé dans ce film.
Lui qui montrait toujours de superbes paysages dans ses films, ne filme rien de l'Italie, et pourtant San Gimignano est un magnifique endroit.
Juliette BINOCHE surjoue la plupart du temps, je n'arrive pas à comprendre comment elle a pu être honorée du prix d'interprétation de la meilleure actrice pour ce rôle où elle est en permanence "à côté de la plaque".
J'irais revoir les films iraniens de Kiarostami afin d'oublier ce film "Européen" qui n'a ni âme, ni cachet...
Vraiment quelle déception !!!

La copie vaut-elle l'original, comme le pense Marie, la soeur du personnage interprèté par Juliette Binoche (désarmante et désarmée, vulnérable, profondément touchante)? A partir de cette question initiale, Kiarostami réalise une variation éblouissante sur le thème de l'art puis sur celui de l'amour et du couple. Parler d'art, cela coule de source pour un cinéaste dont les acteurs incarnent une galeriste et un écrivain, James Miller (William Shimell, baryton anglais dont ce premier rôle met en valeur l'élégance et la séduction) et qui a choisi pour décor les paysages de Toscane où même les cyprès qui bordent les routes semblent tout droit sortis du pinceau d'un maître florentin! D'ailleurs, Kiarostami utilise avec virtuosité des techniques picturales comme la mise en abyme, la profondeur de champ, l'action se situant souvent en arrière-plan, les reflets dans les miroirs ou les vitres, les images encadrées par les portes ou les fenêtres. Mais des questions artistiques, l'histoire glisse rapidement vers les problèmes amoureux. Où se situe l'amour "original" et ne devient-il pas très vite une "copie" pas toujours conforme d'ailleurs? Juliette Binoche entraîne James dans un jeu de rôle où leur couple devient le double de celui qu'elle forme avec un mari toujours absent et elle part avec lui pour quelques heures dans un pélerinage sentimental au bout duquel elle espère trouver des réponses. Elle les cherche avec angoisse et fébrilité auprès de ceux qui s'épousent aujourd'hui, dans un dialogue avec la serveuse d'un café de village, dans la vision d'un vieux couple ou dans la chambre d'hôtel qui abrita sa nuit de noce. James lui donne une réplique tantôt désabusée, tantôt violente, mais lui rappelle aussi qu'il doit prendre le train de 9h... Ce film est infiniment subtil et délicat, tout en nous posant abruptement cette question : si nous n'accordons pas la même valeur à l'oeuvre d'art et à ses copies, pourquoi nous contentons-nous le plus souvent d'amours de pacotille?

un film vertigineux ! une pure merveille. et un prix d'interprétation mérité pour juliette binoche à Cannes.