Disney essaye avec beaucoup de maladresse de reprendre les vieilles recettes de ses classiques ce qui aboutit à un film sans âme et bourré de clichés assommants... Un film fade.
très sympa, mais plus destiné à un public jeune, on ressent pas le même effet lorsque l'on a 20 ans , mais ça reste sympa à regarder , mention spécial au crocodile que j'ai adoré
Des dessins très jolis et une histoire toute mignonne mais ne convient pas vraiment aux adultes. On replonge simplement dans l'univers de notre enfance.
La princesse et la grenouille est un bon disney construit comme un classique mais il manque une certaine magie...ou peut etre suis je devenue trop vieille...
La Princesse et la Grenouille, une chance pour Disney d'adapter l'un des comptes et des mythes les plus célèbres. Tout commence très bien à la faveur de l'audacieux choix du décor : la Nouvelle-Orléans, son folklore, sa diversité, sa richesse culturelle et son jazz. Tous les ingrédients sont réunis pour inscrire ce film dans la lignée des grands Disney d'un genre, la D2, qui n'a pas vieilli dans nos colonnes à DVD. Les premiers plans du film laissent d'ailleurs augurer d'une visite guidée de la plus typique des villes américaines. Sur fond d'intrigue sociale, on s'attache au(x) personnage(s)... le temps d'un quart d'heure et la bascule soudaine dans un gloubi-boulga au rythme insoutenable et ennuyeux au possible. Nul charme, nulle émotion, nulle passion dans les personnages, un scénario qui succombe à la niaiserie d'un dessin animé facile, sinon bâclé. Les événements qui se nouent dans le Bayou s'enchaînent sans le moindre temps mort, au rythme d'une chanson made in Disney toutes les 5 minutes qui justifie pour les auteurs le passage d'une scène à l'autre. Pas un défaut en soi, Aladdin, Le Roi Lion et bien d'autres films en 2D ayant réussi à séduire le plus grand nombre par le passé. Mais lorsque ces scènes emploient sans logique tous les artifices et tous les clichés propres à la Louisiane, c'est raté. Comment alors ne pas suspecter le raccourci commercial ? A défaut de tomber dans une critique aussi simpliste, comment ne pas souligner l'impossibilité d'identifier l'époque dépeinte dans ce film. L'adaptation contemporaine, comme le supposent la familiarité ou la vulgarité des personnages, ne passe pas. On y entend ci et là "l'humiliation" ressentie au quotidien et la volonté pour chacun de trouver la paix économique ou sociale. Des problématiques irrémédiablement attachées à La Nouvelle-Orléans, sa région et sa population, mais qui s'évanouissent aussitôt le baiser de la Grenouille prodigué. User d'autant d'artifices pour une morale finalement médiocre, le rêve que chacun se doit de poursuivre (la morale de presque tous les Disney jusqu'aux merveilleux films en 3D produits par les voisins de Pixar), c'est une belle perte de temps quand le charme ne prend pas. Ou se rompt à force de pousser un retour dans le temps qui s'avère raté après presque deux décennies en 3D. Au final, pour la première fois dans l'histoire de Disney, cette Princesse survitaminée grâce à quelques notes de jazz démontre que les vieilles recettes ne sont pas toujours les meilleures. Ou plutôt qu'ils ne suffit plus de les reproduire à l'infini pour les déguster. L'indigestion d'avoir consommé (le terme n'est pas usurpé) le plus mauvais Disney de l'histoire attriste et invite à oublier au plus vite La Princesse et la Grenouille. Même pour quiconque a passé un agréable moment devant ce film, le réflexe lui préférera dans le même genre un Cendrillon ou même un Raiponce. Une bienheureuse consolation pour celui qui attend bien plus de Disney.