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    Une exécution ordinaire
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    2,8
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    156 critiques spectateurs

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    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2011
    La dernière année de sa vie, Staline fait appeler une femme médecin magnétiseur.
    D’après le livre qu’il a écrit, Dugain décrit la vie de cette femme contrainte au secret, et il dresse par la même occasion un portrait du petit père des peuples. Sujet original donc, film intimiste, sans effets spéciaux, sans scènes de violence, sans tortionnaires visibles, centré sur les relations de cette femme avec son mari, ses collègues, et le dictateur. Et cela suffit à faire partager l’angoisse qui devait régner alors, à imaginer les méfaits perpétrés derrière les hautes façades lisses de certains bâtiments officiels de Moscou ; le Staline intime que découvre ce médecin, pour ordinaire qu’il soit, n’en est pas moins effrayant. Pareille film ne pouvait être réussi que si les comédiens avaient la crédibilité nécessaire, et ils l’ont. Marina Hands joue tout en retenue, devenant par là-même bouleversante, prise qu’elle est dans un piège sans issue honorable. Dussolier, méconnaissable, campe un Staline patelin, calme, manipulateur égal à lui-même malgré la fin de vie qu’il sent proche. La transformation physique de l’acteur est telle que le réalisateur a osé mettre en continuité sa supposée agonie avec des extraits d’actualités montrant les funérailles réelles de Staline.
    Une production à l’approche originale, une dénonciation latérale mais efficace de la dictature, et la découverte d’un réalisateur qui pourrait encore étonner.
    Julien D
    Julien D

    1 108 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juin 2013
    L’interprétation que fait André Dussolier, méconnaissable dans le rôle de Staline apporte une représentation du dictateur russe, cependant il s’agit là de l’unique intérêt d’Une exécution ordinaire. En adaptant son propre livre, Marc Dugain délaisse totalement toute forme de dénonciation politique, les oppressions du régime soviétique passant au second plan au profit d’une histoire d’amour dénuée d’originalité et à laquelle le peu d’épaisseur des personnages et la platitude de la mise en scène font perdre toute intensité dramatique. La lenteur du rythme contribue lui aussi à rendre ce récit terriblement ennuyeux et donc nous laisser conclure que le talent de Dugain se limite à l’écriture de romans.
    Xyrons
    Xyrons

    603 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2010
    Le scénario est très intéressant et le sujet est plutôt bien traité. L’ambiance de la Russie de Staline est parfaitement retranscrite avec la peur des citoyens dû à une dictature implacable. André Dussolier est véritablement parfait dans son rôle et sa prestation vaut le détour. Dans le film il se fond littéralement dans la peau du célèbre dictateur de l’ex URSS (aussi bien par son maquillage que par son interprétation). Une fois de plus l’acteur nous prouve qu’il est l’un des plus grand. Par ailleurs, le duo Marina Hands – Edouard Baer fonctionne correctement même si leurs prestations n’ont rien d’exceptionnelles. Peut être est-ce dû au fait que leurs personnages sont moins mis en valeur que celui de Dussolier.
    Point négatif du film et pas des moindres, la mise en scène. Le réalisateur Marc Dugain (réalisateur qui n’en est pas vraiment un) nous a pondu une mise en scène beaucoup trop classique. La façon de filmer les scènes est à revoir et je pense que le film manquait parfois de rythme.

    Globalement Une exécution ordinaire n’a rien d’exceptionnel mais reste très intéressant. La prestation d’André Dussolier est à ne pas manquer, 11 / 20.
    galau7
    galau7

    28 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2010
    Une image oppressante de la société stalinienne de l'après guerre. Même si il y a une certaine lenteur, l'intrigue reste intense avec un A Dussolier extaordinaire. En somme une histoire ordinaire pour l'époque, où les valeurs humaines n'existent plus, seule compte la survie.
    Aux statistiques du camarade Staline...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    Toujours ou bien dans l'excès ou bien dans le manque, ce film est trop académique pour être authentique. On ne gardera que les faces à faces entre Marina Hands et le magnifique André Dussolier, qui nous montre qu'il sait absolument tout jouer.
    tixou0
    tixou0

    633 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Couleurs froides, décors sinistres, population entre délation et effroi : bienvenue au "paradis" soviétique, le pire, celui de Staline, l'autocrate responsable de la mort de 11 millions de ses concitoyens ! C'est lent et un brin trop théâtral sans doute pour emporter toutes les convictions, mais Marc Dugain ne démérite pas en passant de l'écriture romanesque à la réalisation avec ce film de facture classique, à la distribution convaincante, dominée par Marina Hands et André Dussollier. Ce dernier est bluffant sous les traits du tyran vieillissant qui joue à un cruel jeu du chat et de la souris avec la magnétiseuse à laquelle la première donne vie avec grand talent.
    Thierry M
    Thierry M

    132 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2010
    jeux d'acteurs, exelent, dussolier en staline c'est impressionant.tres bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Un film magnifique de bout en bout, la mise en scéne (ou pour une fois la caméra a l'épaule est bien plus qu'un gadget et son utilisation est trés intelligente) , les acteurs, l'histoire tout est excellent, tout recrée ce climat de tension permanente, de terreur psychologique, de délation, même lorsqu'il est absent de l'image ou des dialogues Staline est omniprésent, véritable big brother qui s'introduit de manière insidieuse dans les esprits et qui les torture a l'extrême.
    La performance de André Dussolier est extraordinaire, il ne joue pas Staline, il est Staline, chacune de ses apparitions nous subjugue, nous pétrifie, un excellent film dont je ne comprend qu'il n'est pas plus de succès.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2010
    Ce qui m'a le plus gênée dans ce film, c'est la langue... sans doute, le même film (excellent par ailleurs) avec des acteurs russes aurait été plus crédible... c'est une idée qui m'a très vite traversée l'esprit et peut-être un peu gâché mon plaisir...
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2010
    Marc Dugain réussit une excellente adaptation de son roman. L'atmosphère oppressante et monochrome des décors staliniens n'est pas sans nous rappeler ceux de La Vie des Autres. Mais la force de son film réside dans le jeu macabre et intimiste entre Staline, cynique, odieux, manipulateur et monstrueux, et le jeune couple qu'il détruit avec ses certitudes de tyran malade. André Dusollier réussit une surprenante incarnation du Petit Père du Peuple avec une intériorité et un minimalisme expressif qui rend le personnage encore plus effrayant. La dramaturgie n'est pas sans ressemblance avec celle de Tosca de Puccini, et son trio Staline-Scarpia, Vassili-Cavaradossi et Anna-Tosca. Marina Hands, en progrès constants, et Edouard Baer sont suffisamment bons pour ne pas être éclipsés par Dussollier.
    peypino
    peypino

    38 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juin 2011
    les interpretes sont bons , surtout Marina Hands, les décors tres realistes, l'histoire méritait probablement d'etre contée, le rithme lent (voir mou) vient malheureusement gâcher cette tentative louable de fiction historique a la française.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    66 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2013
    A voir surtout pour la composition bluffante d'André Dussollier en Staline, peu incarné au cinéma jusqu'alors, pour ce qui restera l'une de ses plus grandes prestations au cinéma; En choisissant Dussollier, Marc Dugain a certainement voulu choisir un acteur qui transpire naturellement la bonhomie et le calme pour mieux nous faire ressortir la perversité et la paranoïa du personnage, jouant ainsi avec nos nerfs dans le sens où l'on se demande si Staline pouvait manifester de l'empathie pour autrui et son interlocutrice Anna...
    La réussite de ce film c'est donc les confrontations entre Staline et Anna, jeune talentueuse urologue, dotée de dons de magnétiseuse, qui se retrouve contrainte, dénoncée par des collègues jaloux, de "soulager" le tyran dont l'état se dégrade peu à peu. Face à Dussollier, Marina Hands est surprenante d'émotions et de force, ce que demandait la composition de son personnage. Si Anna tient la "dragée haute" face à Staline malgré la terreur que se dernier instaure, Marina Hands tient la barre face à la prestation d'André Dussollier.
    Cependant, il est regrettable que ce qui retient surtout notre attention dans ce film soit ces quelques scènes, véritables colonne vertébrales du film. Finalement, ce qui tourne autour, ne nous procure pas vraiment d'émotions comme l'histoire entre Anna et son époux Vassili (Edouard Baer, sobre), qui semble accessoire ou prétexte pour nous introduire auprès de Staline.
    Sinon, intéressante retranscription de l'atmosphère de suspicion et de délation de la société soviétique où tout le monde surveille tout le monde. A cet égard les scènes de l'hopital, lieu de travail d'Anna, sont réussies via la description réussie de psychologie de ses collègues, qu'il soit de son côté (le directeur joué par un Tom Novembre touchant) ou alors qui sont prêt à tout pour l'écraser (son chef de service libidineux joué par un remarquable Grégory Gadebois).
    Dans l'ensemble, la mise en scène de Marc Dugain s'avère ultra-classique. Il prend peu de risques et, par moments, on a l'impression d'asphyxier, tant on a une sensation de lenteur et de lourdeur; procuré également par les choix techniques et esthétiques (photo et image à la tonalité marron-grise, décors ternes...). Au final, peut-être que ce choix de mise en scène et en image est voulu par Dugain pour mieux faire ressortir le sentiment d'oppression, de blocage et de malaise et d'angoisse généralisé de la société russe sous Staline en fin de règne. Peut-être aurait-il pu, alors, développer une vision plus critique de la politique du régime stalinien, adopter un style qui fait moins huis-clos et moins littéraire dans ses dialogues (adaptation d'un de ses romans à succès) en accélèrant le rythme et en s'autorisant plus d'audace dans les cadrages.
    Malgré les défauts inhérents à toutes première oeuvres, film à découvrir, si ce n'est pas fait !
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2011
    un film hyper classique, intéressant, dussolier est excellent...
    diehard5
    diehard5

    20 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2010
    Le style de Marc Dugain cinéaste passerait pour brillant dans un feuilleton télé. Pour son premier film, il se garde d'erreurs et de défauts trop fréquents ; mais un excès de précautions et un défaut d'inspiration le conduisent à l'académisme. Le résultat est une exécution effectivement ordinaire, une pâle illustration qui n'atteint jamais la densité et la profondeur de son modèle, malgré un bon Dussolier.
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2013
    Monstre de prétention cynique se masquant derrière de belles paroles faisant référence au peuple - qu’il massacre - Staline/Dussolier est époustouflant de vérité !

    Dans un système établi sur la délation, la menace est omniprésente : le concierge antisémite, le voisin râleur, le collègue sexiste et harcelleur.
    Au sein du système enclos par le dogmatisme, la hiérarchie rigide et obséquieuse fait le jeu de l’arbitraire et du despotisme…

    Alors s’expriment les pires tendances de la bête humaine : veulerie, jalousie, méchanceté, machisme.

    La vie même devient un piège. Aimer c’est, dans un système forclos et dictatorial, se mettre en danger.

    Staline a mis en place, en le poussant à son paroxysme, une sorte de « principe de précaution» : tout individu doit servir sans rechigner le pouvoir, être à sa botte, se soumettre comme un esclave docile…
    L'être devient l'individu... Unité de fonctionnement d'une machine à broyer!
    C’est brutal, froid, kafkaïen…
    Les beaux mots de peuple, liberté, égalité, fraternité sont détournés pour servir une tyrannie nationaliste, raciste et complètement fermée à toute réflexion sur l’Humain.

    Pour survivre, le dictateur doit créer un climat où chacun devient son double.
    Ou chacun est pris au piège.
    Ou l'enfer c'est les autres!
    Multitude de salauds anonymes, ordinaires et trouillards, qui espèrent éviter, vainement, d’être écrasés.

    Marc Dugain nous livre le portrait d’un tyran raisonneur qui tient presque des conversations de salon mondain…
    Et c’est d’ailleurs, là, la faille du film.
    Tout le contraire du véritable Staline qui était plus proche du plouc décérébré, colérique, violent et incapable de comprendre quoique ce soit dans le domaine artistique et/ou scientifique… Témoin Chostakovitch écarté parce que trop moderne (« le peuple ne peut même pas fredonner un air de sa musique »).

    On reproche à Dugain le rythme lent de son film, sa monotonie, ses couleurs bistres, ocres et siennes…
    Pour moi ces « défauts » servent le propos de l’auteur : la laideur d’un système, d’une société en décrépitude…
    Ces carrelages sales, ces murs décrépis, ces appartements délabrés, ces blouses non repassées et suspectes, tout cela pourrait desservir le récit par une apparente exagération…
    Mais il ne faut pas perdre de vue que ces éléments soutiennent le film en créant un climat glauque, nauséeux.
    A nouveau, comme dans « Le couperet » de Gavras, par exemple, les choix esthétiques de l’auteur servent à narrer une histoire symbolique, un conte historique.

    Et ce propos est servi par des acteurs au top niveau : Marina Hand et André Dussolier bien évidemment… Mais aussi Edouard Baer et D. Podalydès. Une réserve cependant concernant Tom Novembre bien meilleur chanteur, ou graphiste, qu’acteur…

    Pour terminer je ferai remarquer que notre bienveillant néo-libéralisme qui est, selon les critères assénés par les mass-médias, le garant contre le surgissement inopiné d’une nouvelle dictature est tout aussi liberticide.
    Quand ils parlent de « liberté » c’est de la liberté de sous payer et d’avoir des esclaves qu’ils entendent.
    Quand ils parlent de droit et d’égalité, c’est une égale soumission au pouvoir de l’argent qu’ils revendiquent pour tous.
    Quand ils parlent de fraternité c’est de l’entr’aide entre personnes d’un même réseau, d’une même famille qu’ils évoquent.
    C’est le détournement et la rigidification des concepts qui forgent les dictatures !

    UN FILM A VOIR ET A PENSER.
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