Avis : Miracle à Santa-Anna - Page 3

A la sortie du diptyique sur Iwo Jima par C. Eastwood, S. Lee avait crié au scandale car on n'y voyait aucun afro-américain alors que ces derniers avaient grandement participé à la victoire finale. Il a donc décidé de faire son propre film de guerre pour rendre hommage à ses "frères". Il adapte donc un roman écrit par un noir qui présente une compagnie presque exclusivement composée de noirs (il y a bien quelques blancs mais ces derniers sont racistes et/ou bêtes). L'adaptation se sent à chaque scène tant elles sont pesantes et tant l'intrigue se déroule par chapitres, les scènes de guerre bénéficient toutefois de l'efficacité de la mise en scène de Lee qui reste, malgré ses errements idéologiques, un réalisateur de 1er ordre. Bon, le hic, c'est que le film est trop long et moyennement haletant, les personnages trop stéréotypés (le héros balourd et simplet a forcément de l'embonpoint, on a l'éternel séducteur, le mec droit et amoureux déçu), une dose de fantastique pas très utile et malgré quelques séquences fortes, on reste circonspect et un peu déçu. Très gros échec à sa sortie, ce film a le mérite d'évoquer ce qu'on a peu vu au cinéma mais de façon trop maladroite et manichéenne (tel que "Indigènes" en France, qui a les mêmes défauts). D'autres critiques sur

Très grand film, Spike Lee encore et toujours dans son intention de narrer les pb raciaux, décrit ici une habile et belle histoire de courage.
on ne voit jamais le temps passé et les personnages sont creusé parfaitement pour provoquer des dialogues enrichissant au milieu d'une scéne superbement décrite.

Une unité de soldats noirs-américains pendant la campagne Italienne de la 2nde guerre mondiale, Spike Lee aux commandes et l'on sent d'ici l'oeuvre engagée au beau milieu d'un fait historique majeur. Engagée, c'est peu dire tant Spike Lee met les deux pieds dans le plat en dénonçant lourdement et sans subtilité la ségrégation qui régnait dans l'armée Américaine. Peu subtil dans son discours, le film perd en plus en intérêt à cause de ces deux heures quarante, beaucoup trop longues pour raconter une histoire aux rebondissements et aux explications tardives mais intéressantes. Malgré des acteurs convaincants dans cette escouade de militaires et l'agréable surprise d'un John Turturro ou d'un Jason Gordon Lewitt au début du film, on attend impatiemment le moment où tout ce qui ne semble être qu'une suite de scènes et d'avancées sans intérêts prendra tout son sens. Et pourtant, malgré ce rythme lent, Spike Lee touche parfois à quelque chose de beau au milieu de scènes qui témoignent durement de l'horreur de cette guerre avec la relation entre ce "géant de chocolat" et ce petit garçon qui semble être la clé de toute cette énigme sur les personnages. Alors si vous voulez vraiment répondre à la question: "Quel est le but de ces 160 minutes?", prenez le temps de vous y consacrer car la forme n'ayant que très peu de choses à offrir, l'histoire de bout en bout a quelque chose de réjouissant. Un plaisir éparpillé et malheureusement trop peu présent pour donner à Miracle à Santa-Anna beaucoup plus qu'une étoile et demie.

En voilà un autre mystère de la distribution dans le cinéma : comment le seul film de guerre de Spike Lee consacré aux noirs dans la 2nde GM a-t-il pu ne pas sortir en France ? Un échec artistique ? Un film extrémiste ? Bien qu'il accuse quelques coups de mou du fait de sa durée fleuve (2h40), ce film est une belle fresque de guerre comme Hollywood adore en faire, teinté d'humanisme et avec un soupçon de magique. Incompréhensible...

Un très beau film.
Quel film incroyable, beaucoup d'émotion ,une très belle réalisation de Spike Lee.
Tout simplement époustouflant.

Spike Lee aime se diversifier, il nous l’a maintes fois prouvé, que ce soit avec son biopic sur le leader noir américain dans Malcolm X (1993), son œuvre trash sur la journée d’un dealer avec La 25e heure (2003) ou dernièrement avec son film de braquage avec Inside Man (2006), cette fois-ci, il change de registre et voit grand, trop grand même, car il se retrouve dépassé avec son adaptation du roman de James McBride (scénariste sur ce film), intitulé Buffalo Soldiers. Ce nom ne vous dis peut être rien, il s’agit du premier bataillon entièrement constitué d'hommes de couleur. On les retrouve en Italie, en pleine Seconde Guerre Mondiale, devant faire face aux allemands, ils doivent aussi tout mettre en œuvre pour protéger les italiens, dans ce petit village nommé Santa-Anna.
Si le début du film s’avère incompréhensible, le brouillard aura tendance a se dissiper après vingt bonnes minutes de patience, après une incursion dans les années 80, on se retrouve au cœur du conflit, en 1944, aux côtés de ses soldats.
Ce que l’on pourra reprocher au film dans un premier temps, c’est le très grand nombre de figurants ou acteurs de second plan, entre les américains, les allemands et les italiens, on a tendance à se perdre. Le scénario ayant en plus de cela quelques difficultés à se mettre en route avant de brusquer violement du côté du mysticisme, de la foi et de l'amitié (entre un soldat et un enfant). Flirtant avec le hors sujet, on a l’impression que le conflit s’estompe pour faire place à cette relation étrange qui vient de naître entre ses deux derniers personnages.
Sans oublier le racisme, très présent au cœur du film, Spike Lee n’y va pas par quatre chemins, au risque d’en faire trop !
D’une durée de deux heures trente, le film ne parvient pas à captiver durant toute sa longueur, néanmoins, le jeu de certains acteurs, les magnifiques décors naturels et les excellentes scènes de fusillades, parviennent à nous tenir en haleine jusqu’au générique de fin.

Inutilement long et haché, à la fin on ne réagit même plus. Je pense qu'on pouvait faire beaucoup plus court et efficace vu que la base était bonne. Mais outre de longues scènes peu intéressantes Spike Lee se complet très lourdement dans le mystique ce qui est totalement contre productif et inquiétant pour la suite.

Cette histoire de statue introduit un scenario un peu tiré par les cheveux dans ce grand film de Spike Lee. Grand par ses intentions et sa réalisation mais un peu trop long et trop excessif dans sa façon de prôner la communauté noire dans ce conflit même si c'est nécessaire et tout à fait honorable. On connait son engagement car il est loin de conserver ses opinions dans sa poche mais je l'ai trouvé plus subtile par le passé pour faire passer ses messages...

Premier film de guerre de Spike Lee, Miracle à Santa Anna se révèle de trés bonne qualité avec de bons acteurs et une histoire trés intéressante et bien racontée. La mise en scène est excellente, les combats sont dynamiques, violents mais sont malheureusement un poil trop absents dans ce film ! Car c'est là le défaut du film : il y a trop de longueurs. Par exemple lorsque Train apprend son langage codé au gamin, c'est à la base une bonne idée, mais pourquoi répéter le code juste aprés ? En bref ce genre de scènes, à la base sympathiques occupent une bonne heure pendant la quelle les allemands ne tenteront aucune action. Mais la fin se rattrape avec deux scènes d'action courtes puis une plutôt longue évoquant un peu le final d'Indigènes. Au final pour son premier film de guerre Spike Lee s'en sort honorablement (surtout aprés avoir critiqué Eastwood) mais s'emmêle un peu par moments.

Grosse déception vu la polémique qu'il a suscité! je comprends d'ailleurs pas trop pourquoi tant de buzz autour de ce film.... Il dénonce, certes, la façon dont on a dénigré les blacks pendant la seconde guerre mais pas si violemment je trouve que l'a fait "indigènes" chez nous je trouve.... De plus, je ne me suis attaché à aucun des personnages pas même le petiot..... finalement, film assez plat.....
Pas grand intérêt donc.....mais pas une bouse non plus!

Miracle à santa anna est de loin un des films les plus aboutis de Spike lee.
Loin des clichés sur la deuxième guerre mondiale, il est à mon avis le seul américain à avoir su transmettre ce qu'à été la réalité de la guerre et de la résistance en italie (le massacre de sant anna a bien eu lieu bien que dans des circonstances différente). Dans ce cadre brillamment restitué il y a inséré un compte fabuleux ayant comme protagonistes des soldats afro-américains confronté à la haine des allemands et de leur armée ségrégationniste.
Tout est juste et on ne tombe jamais dans la caricature en garantissant un film aussi bien émouvant que pédagogique.
dommage que les dix dernières minutes soient de trop, cela aurait été un sans fautes mais il semblerait que l'appel du happy end était trop grand et comme souvent il est amené de façon très maladroite.

Un film de guerre impitoyable, parfois décalé et très poétique...mais quelques longueurs (2h30) lui fait perdre de l'intensité et de l'émotion !

Ce film a été censuré, paraît-il. Je ne vois pas pourquoi ? Il est émouvant. Spike Lee a encore mis sa patte dans une fresque militante et à la fois différente de la seconde guerre mondiale. L'histoire d'amitié en un buffalo soldier et un jeune italien est touchante. C'est un film à voir absolument

superbe film alternant scenes de guerre et le probleme du racisme dans l'armée à voir absolument

J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, j'avais vu la BA et je n'ai pas été déçu du résultat. L'histoire n'est pas commune aux films de guerre déjà vus auparavant, et les thèmes qui sont abordés sont interéssantes : le racisme, la légende de l'homme endormi, la propagande des allemands pour créer la mutinerie des noirs américains contre leur propre pays. Les acteurs sont attachants et le film transmet beaucoup d'émotion, assez long certes mais très belle histoire. à voir