Avis : Unstoppable - Page 8

Bon film d'action, peut-être un peu prévisible mais qui sait nous tenir en haleine.

Le dernier film de Tony Scott, pour cause de décès. Pas mal, ce film de suspense et d'action sur un train fou, mais dans le genre, je préfère largement le "Runaway Train" de Konchalovsky.
Denzel Washington est bon comme (quasiment) tout le temps. Ca se laisse voir, c'est sans surprise, un honnête divertissement.

1 an après L'attaque du métro 123, T. Scott prouve une fois de plus avec son dernier film qu'il a vraiment le sens du spectaculaire. Sur un rythme soutenu, une réalisation nerveuse, il réussit, avec ce train fou à installer un suspens et à tenir le spectateur en haleine. En plus d'une débauche de moyens, il confit de nouveau le 1er rôle au charismatique D. Washington et ce scénario à catastrophe décoiffe! Il faut bien des histoires rocambolesques pour créer des héros au cinéma et des émotions.

Denzel Washington. Rien que ce nom à l'affiche suffit à me donner envie de voir un film. Même en conducteur de train bientôt à la retraite, il a la classe ! Le scénario est haletant. On reste scotché sur son siège jusqu'au dénouement. Ce film pourrait être une excellente publicité pour le métier de conducteur à la SNCF ou à la RATP. Si on voulait montrer la dangerosité de ce métier, et l'impossibilité du droit à l'erreur, on ne ferait pas mieux ! Chris Pine joue un très bon jeune conducteur en prise de poste, faisant avec son aîné un duo crédible illustrant l'opposition des générations, l'expérience et le savoir-faire pour l'un, l'énergie et l'arrogance pour l'autre. En toile de fond, les histoires d'amour père-filles et mari-femme donnent encore plus de profondeur au suspens. À voir !

Un pur produit "made in" Tony scott! Le pitch tient sur un post-it et n'est pas sans rappeler un certain "speed", mais c'est diablement efficace! Action et suspense au rendez-vous pour l'ultime réalisation d'un maître en la matière, qui manque cruellement au cinéma d'action.

Un solide film catastrophe superbement mis en image par Tony Scott. Le film est très rythmé et fait monter progressivement la tension jusqu'au dénouement final . Denzel Washington campe un conducteur de train expérimenté qui se trouve à faire équipe avec un jeune chef de train (Chris Pine) inexpérimenté. Les deux hommes vont faire face à ce train fou lancé à plus de 100 km/h qui semble inarretable. On reconnait la patte de Tony Scott dans l'esthétique du film avec ses images léchées. Les deux acteurs principaux sont très bons. Un film efficace et prenant qui ravira les amateurs de films catastrophe.

Surprenant qu'un tel film pauvre dans quasi tous les domaines ait tant de bonnes critiques. L'histoire est juste assez dense pour un court-métrage, elle tient parfaitement dans la bande-annonce. Les deux héros ont des problèmes de famille et en plus du train fou Tony Scott pense pouvoir surprendre ?! Il n'en est même pas question une seconde tout est cousu de fil blanc on devine chaque scène, la fin est courue d'avance... Mais ça reste un film efficace car malgré la faiblesse de l'ensemble Tony Scott a assez de talent pour instillé un minimum de tension ; c'est bien le seul bon point du film. Après le métro on ne peut pas dire que Tony Scott soit inspiré !

Un bon film d'action bien bourrin dans la veine de ses pères des années 90 (Speed et Runaway train et consors). Tony Scott redonne encore un rôle à Denzel Washington (le 5ème). Les bases sont toutes là (divorce, licenciement, rond de cuir borné, enfants en danger etc...), les cascades sont présentes mais............Rien d'autre et rien de plus! Deviendra t'il un classique du genre? Pourquoi pas mais, j'en doute!

Le dernier film de Tony Scott est loin d’être un de ses meilleurs. Même si l’on y reconnaît ses tiques de réalisation et son savoir faire au niveau de l action, j’ai eu du mal à m’intéresser à ce film catastrophe cousu de fil blanc. En fait il est comme son train en mode pilote automatique tout comme Denzel Washington qui joue Denzel Washington. Cela parvient à faire le job au niveau du divertissement mais vraiment sans plus.

Un bon film d'aventures qui fait le Job. Sur un scénario simple, un train lancé à toute vitesse , rempli de produits toxiques. Et deux personnages sympatiques vont tentés de l'arrêter. Le film tient surtout par la très bonne interprétation des deux héros, et par une mise en scène brillante et efficace. Beaucoup de dynamique et aucun temps mort.

Tony Scott est devenu l’ombre de lui-même. Le réalisateur du génial "Ennemi d’Etat" et de "Man on fire" a visiblement décidé de faire dans les films d’action insipides et se cachant derrière des effets de mise en scène de plus en plus anecdotiques et son acteur fétiche Denzel Washington. La star est peut-être l’une des seules satisfactions de cet "Unstoppable", tant il réussit une fois encore à rendre incroyablement humain et sympathique un personnage peu écrit sur le papier. Idem pour son partenaire Chris Pine qui confirme tout le bien qu’on pense de lui depuis "Star Trek". Pour le reste ? Un scénario qui tient sur un timbre poste (2 employés des chemins de fer tentent d’arrêter un train fou rempli de marchandise hautement toxique) et qui croit échapper à statut de série B auquel son pitch le destinait en greffant une pseudo-dimension sociale. L’accumulation d’erreurs humaines et les tractations politiciennes auxquelles se livrent les patrons sont autant de séquences déjà trop vues au cinéma et traitées ici avec une légèreté blâmable, surtout au vu de l’happy-end et ses effusions d’autocongratulations. Mais surtout, le film n’est jamais surprenant, le réalisateur ayant visiblement rayer le mot suspense de son vocabulaire. On se fout donc complètement du sort de ce train et des 2 héros qui tentent de l’arrêter après avec discuter de leur vies respectives. Et on parlera même pas de la pauvreté de la mise en scène (le montage épileptique et les mouvements de caméra saccadés sont autant d’artifices grossiers pour tromper le spectateur) et des 2nds rôles (Kevin Dunn en méchant patron, Rosario Dawson en aiguilleuse forcément dans le vrai ou encore Ethan Supplee en blaireau qui laisse filer le train ne risque pas de marquer les esprits avec leur rôle). Après l’anecdotique "L’attaque du métro 123", Tony Scott signe un "Unstoppable" raté. Retrouvera-t-on un jour le grand réalisateur qu’il était ?

Film catastrophe honnête mais sans plus . A voir une fois .

Scott revient aux sources d’un cinéma plus classique, dans une mise en scène de seconde lecture. Il souffre encore de tics qui ont fait sa patte, clippés et il donne une esthétique moderne et une image dans « l’air du temps » à l’esthétique de son film. Il assume totalement son statut de cinéaste d’action et avec son savoir faire assène un rythme effréné à l’ensemble de son film. Pine et Washington donne le relief idéal aux personnages qu’ils interprètent, pour l’un c’est une confirmation, pour le second une délicieuse habitude. Unstoppable arrive à bon port, station des films efficace et non prétentieux sachant parler des hommes et des valeurs qu’on savait encore attribuées au cinéma des années 80, toutes grandeurs cinématographiques mises à part mais qualité sensationnelles et émotives bien présentes.

Une idée plutôt bonne, mais un scénario plutôt basique. Des scènes d'actions intéressantes, divertissantes, mais qui ne permettent pas au spectateur d'être tendu et stressé tout le long du film.

Unstoppable est le dernier film de Tony Scott. Ce n’est hélas pas avec ce film que le cinéaste peut rehausser sa réputation de réalisateur de films commerciaux au style clipesque généralement assez moyens (exception faite de True romance qui a toujours eu une bonne presse grâce à la qualité du scénario de Quentin Tarantino). Sur une histoire qui parait complètement absurde mais qui est tirée d'une histoire vraie, Tony Scott épuise le spectateur par un sur-découpage constant et par des mouvements de caméra et des zooms incessants (même dans les moments calmes du début) accompagnés d’une photographie désaturée et froide. Seul le style semble compter dans ce film car Tony Scott doit se rendre compte de l’absurdité régulière de son scénario spoiler: (la police qui tire sur le train pour faire dérailler alors qu’ils pourraient mettre une charge explosive !!!)
et de la bêtise de ses personnages (on se dit que le conducteur de train devait être réellement idiot pour faire une bourde pareille !) : il opte donc pour le choix du "toujours plus" spoiler: (les voitures de police qui se percutent alors que cela est totalement inutile au récit)
. Hélas, cette volonté de toujours appuyer sur le champignon et de ne pas installer son histoire joue parfois contre elle spoiler: (on voit des tuyaux tomber du train sans exploser : on est surpris quand on sait que le train contient des substances chimiques alors que si le cinéaste avait pris le temps de bien décrire le chargement du train, cela aurait pu paraître normal)
. Unstoppable est donc un film assez débile et épuisant (la musique d’Harry Gregson-Williams renforce d’ailleurs impression) qui s’apparente plus, malgré la présence de Denzel Washington, à un nanar qu’à un film de la qualité de True romance ou des Prédateurs.