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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 avril 2012
Excellent film, plein d'humour et de délicatesse, les acteurs sont géniaux, on passe un formidable moment et en même temps le sujet abordé qui touche beaucoup de monde, donne une image différente des gens qui ont de l'embonpoint. Ce film montre que l'amitié existe entre personnes de tailles différentes et que les "gros" sont des humains comme les autres.
Charlotte de Turkheim a toujours su proposer des films amusants proche des gens, ainsi l’idée de départ de son nouveau film partait d’une bonne intention, traiter le problème du poids avec humour n’est certes pas choses faciles mais concerne beaucoup de monde, il s’agit d’un sujet de société. Sauf qu’au final, bien que certaines scènes ou phrases nous fassent sourire, on reste très déçu du résultat, la réalisatrice cumule les clichés sans intérêt ne serait-ce que par le cadeau de départ : se voir offrir un billet pour une cure d’amaigrissement. Certes on assiste ici à des débuts prometteur pour la belle Lola Dewaere mais il faut reconnaitre que ces rondeurs sont ici très discrets et participe même à son charme. Mince alors aurait sans doute fait le bonheur d’une des chaine de télévision qui aurait programmé cela comme un téléfilm, tant la réalisatrice propose des rebondissements tellement prévisibles et quelques passages forts sympathiques mais peu enclin à se retrouver dans un film destiné au cinéma. Le film sombre peu à peu dans le ridicule et l’ennui et la brochette d’acteurs tous aussi sympathiques les uns que les autres n’y changeront rien et quelques blagues placés dans des scènes creuses n’y changeront rien. On aurait alors peut-être voulu que le film se rapproche plus d’une bonne comédie comme Le Pari ce qui aurait été plus savoureux, il faut tout de même reconnaitre que Charlotte de Turckeim ne possède pas le même humour, aussi singlant que Les Inconnus savent faire. Ici on est proche du film de Par où t’es rentré on a t’a pas vu sortir, thématique proche de Mince alors ! Mais contrairement au film de Philippe Clair n’assume pas ces quelques grossièretés. On regrette que la réalisatrice/scénariste est préférée faire un mélange des genres, les nombreux secrets de familles ne connaissent pas de grand changement et d’évolution dommage que Charlotte de Turckeim n’est pas réussi à proposer un joli film après ses deux précédents. Mince alors ! Se verrait donc plus comme une suite de sketchs dont chaque protagoniste essaye de sortir la meilleure réplique censée faire mouche. La mise en scène est très sommaire mais agréable bien que les « split-screens » évoquent de temps en temps des vignettes de Fernando Botero. La réalisatrice a essayée de proposer en la personne de Nina une trentenaire accro aux journaux féminins qui ne trouve aucune source de satisfaction véritable. Le potentiel commercial de ce film est donc de jouer à plein régime sur la possibilité d’identification du fameux public visé. Pour proposer un scénario avec quelques rebondissements, on voit donc l’héroïne devenir amie avec deux autres personnages qui a elles trois vont passer par toutes les étapes attendues durant une cure. Dommage que la réalisatrice fut quelques peu maladroite par moment comme le fait de filmer les corps bedonnants en gros plans, est une volonté de rendre justice ou une volonté d’amuser le spectateur ? On peut lui reconnaitre tout de même d’accorder à sas personnages le bénéfice d’une méchanceté, ainsi si l’explication psychologique est quelque peu raccourci, cela a au moins le mérite de provoquer quelques jeux de mots intéressants, Charlotte de Turckeim jour même la carte de la dérision en s’octroyant un rôle totalement improbable. Mince alors ! N’est donc certainement pas la comédie de l’année que ce soit par son scénario avec des résolutions d’histoires secondaires assez douteuses et incapable de s’associer à un cadre social , aucun personnages ne proposent de connaitre leur passif malgré les histoires qu’ils/elles se racontent, dommage le film aurait pu être un beau combat contre les filles des beauté.
Film très sympathique, on rit. les actrices sont vraiment géniales. Les personnes fortes ne sont jamais ridicules. De l'émotion aussi, bref un très bon moment de ciné, de détente.
Un énorme naufrage !!! La qualité de ce film est égale au téléfilm du lundi soir de tf1. Les acteurs sont juste mauvais, le scénario est nul... À éviter !!!!!!!!
Charlotte De Turckheim remet en jeu avec ce film son titre de plus mauvaise réalisatrice française de comédie. Elle remporte ce combat par K.O., à coup de personnages caricaturaux, d'un scénario mou et sans imagination et d'une absence de finesse et de rires. Lourd Alors !
l'humour y est pas toujours trés subtil mais les actrices s'en donnent a coeur joie et ce film a le merite de soulever (au mode comique) les problèmes de santé et sur le regard des autres et le fait d'assumer son obesité
vu en avant première et bien rigolé, les répliques font mouches, les actrices super et bravo pour un film qui ose parler de tous ce que peuvent ressentir les personnes "rondes". Bravo Charlotte De Turckheim pour ce film.
S’il semble d’entrée de jeu se situer à la croisée de deux traditions de la comédie, entre le pan farcesque du théâtre de Molière – avec des personnages définis par un trait de caractère, une unité de lieu qui est un espace clos et une réflexion souterraine sur les mœurs de notre temps – et le film de vacances français type Les Bronzés (Patrice Leconte, 1978), Mince Alors ! échoue à restituer le brio de l’un et la sympathie de l’autre, la faute à une écriture paresseuse qui ne pense jamais la mise en scène capable d’incarner à l’écran les messages défendus. Tout passe par le dialogue, un dialogue lourdingue que débitent des acteurs mal dirigés. La réalisation n’est qu’illustrative, allant d’insignifiante à ridicule quand s’invite le fractionnement de l’image en deux vignettes sans que celui-ci n’ouvre sur une confrontation de points de vue. E
n outre, le rythme construit par le montage confère à l’ensemble des airs de série télévisée à épisodes minutés, chaque saynète appliquant à l’identique un protocole machinal qui évacue la spontanéité et enferme les comédiens dans un espace de jeu balisé. Revoyons plutôt, sur un thème proche, le film Hairspray (John Waters, 1988) et son remake de 2007 (Adam Shankman).