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    Invisible Man
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    629 critiques spectateurs

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    Benito G
    Benito G

    583 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Plus de 2h ou je n ais absolument pas vu le temps passé! Pourtant j ai trouvé la mise en route, le départ légèrement un peu longuet. Mais une fois que tout est posé, pas de moment de répit et nous emmène vers un twist final pas des plus fous, mais dont je n'avais pas penser meme si en y repensant on pourrait se dire certaines choses a certains moment mais s avere quoiqu'il en soit réussi. Comme l ensemble ou l actrice principal tient le film sur ses épaules. Pas vraiment horreur style conjuring, Annabelle ou je ne sais quel autre film d horreur tendance. La on se retrouve face à un quelqu'un invisible... Donc un peu thriller / suspens a son comble (bien que j aurais pensé être plus surpris (mettant de coté changeant du genre habituel, même si une version était sorti y a peut-être 20ans pu plus de cela. La on est pas du tout dans le même déroulement et ce qui s en suis. Innovant vaguement le côté suspens /frissons vis à vis de quelques choses invisible... Ne sachant où presque ou il se trouve concrètement. une thématique peut-être a travailler mais ou pour le coup, la barre est déjà assez haute. Mais nous enlève les films paranormaux sorti un peu à foison c est temps si et pas spécialement bon (remake, suite ou autre). Les codes du genre sont respectés avec quelques jumpscares bien placés mais utilisé modérément contrairement à la mode actuelle... Bref j ai passé un bon moment ou si on peut éviter la BA, ne pas hésiter et foncez quand même. Un des 1er film depuis le début de l année qui vaut le détour, surtout au cinéma. La ou beaucoup se sont plantées au BO. Bref une très bonne surprise même si je pense que le real aurait pu appuyer encore un peu plus la chose... Mais quoiqu'il en ait, il reste bon et remplit le cahier des charges et on ressort épaté sur ce que l on vient de voir. A voir sans hésiter!
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Avec "Invisible Man", Leigh Whannell revisite l'histoire de l'homme invisible avec brio. Au début, je pensais qu'il s'agissait d'une nouvelle version du film de Paul Verhoeven puisqu'il est également question d'une relation de couple nocive, mais rien à voir. Le film écrit et réalisé par Leigh Whannell est bien plus intelligent. Alors que le film avec Kevin Bacon était un film de science-fiction un peu poussif, ce film est un drame horrifique très bien écrit et parfaitement mené de bout en bout. On sait ce que l'on va regarder et pourtant on est surpris par le déroulement des faits. Ce que j'ai aimé, c'est que le réalisateur tente de brouiller les pistes sur ce qui se passe réellement. Cécilia est parvenue à se sortir d'une mauvaise relation qui a laissé des traces et logiquement cela a des conséquences sur son état mental. On peut très bien imaginer que tout ceci se passe dans sa tête. Comme je l'ai dit, on sait ce qu'on regarde, mais le réalisateur arrive à semer le doute. Je pense même qu'il aurait pu faire encore mieux en cachant certains éléments, mais ce n'est qu'un détail, car toute l'histoire ne tourne bien évidemment pas autour de ça. Il y a quand même beaucoup de suspens avec autant d'éléments sans réponses, ce qui rend le récit captivant jusqu'à la dernière. Au niveau de l'ambiance, c'est très réussi. On voit bien que le réalisateur est un habitué du genre même s'il a davantage écrit de films d'horreur qu'il n'en a réalisés. On ressent bien l'angoisse de Cécilia et la tension est omniprésente de la première à la dernière scène. Elizabeth Moss, qui est excellente, participe en grande partie à cela. On peut également dire un mot sur le choix des décors et sur la mise en scène très soignée avec une caméra qui est toujours bien positionnée pour jouer avec la supposée présence de l'homme invisible. Après le chapitre 3 de "Insidious" qui était pas mal et le bon "Upgrade", on peut vraiment dire que Leigh Whannell hausse encore le niveau avec ce "Invisible Man" qui est un très bon film.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2020
    "Invisible Man" s'inscrit dans la lignée cinématographique des monstres Universal, à l'instar des figures légendaires de Dracula, du Loup-Garou, de la créature de Frankenstein... La peur que suscite ce personnage ainsi que ses enjeux sont mis au gout du jour avec un accent féministe avéré. La relecture de Leigh Whannell, que ce soit dans son scénario ou sa mise en scène, est impeccable et étonnante. Dès la scène d'ouverture, on sent le poids d'une vie de couple chaotique, installant alors une angoisse qui ne nous lâchera pas. Car oui, tout en nous faisant frissonner et en dosant parfaitement son suspense, "Invisible Man" se risque à un thème ô combien d'actualité : la violence conjugale faites aux femmes. Ainsi, au lieu de placer le monstre au centre, l'histoire adopte le point de vue de la victime ; une femme persécutée par son mari, tant moralement que physiquement, et que personne ne prend au sérieux. Tout le monde la croit folle, ne voyant pas ce qu'elle est convaincue de voir. Tout est suggéré afin de mettre l'accent sur le point de vue paranoïaque du personnage principal. Des grands espaces vides deviennent alors extrêmement angoissants. En effet, la caméra est souvent cadrée de façon inhabituelle, s'attardant dans les recoins lors de plans-séquences redoutables, afin de suggérer qu'une présence imperceptible se tient en silence. Pas de musique stridente et d'effets anticipants les sursauts, on est ici dans une démarche subtile, insidieuse et malsaine. On se laisse avoir par ce jeu du chat et de la souris, savamment amené et de plus en plus étouffant, la violence des scènes allant de paire avec un regard de plus en plus dérangé de Elisabeth Moss. La performance de cette dernière est d'ailleurs l'une des clés de la réussite du film ; à la fois cinglée, et physiquement investie. Elle apporte aussi tout un aspect psychologique qui nuance le genre. A cela s'ajoute un coté imprévisible, impitoyable et amoral, rendant à cette revisite toute sa splendeur horrifique originelle. Malgré quelques invraisemblances notables, "Invisible Man" réveille notre peur du vide et du silence et promet de belles et douces insomnies.
    2fast
    2fast

    5 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Encore un film post #metoo pfff... mis à part ça, scénario qui fait la part aux invraisemblances : pourquoi ne garde-t-elle pas les preuves tangibles de ce qu'elle avance, pour la disculper ? ( spoiler: Téléphone de son ex compagnon, photo qu'elle aurait pu prendre avec son smartphone du costume d'invisibilité quand elle découvre ce systèmedans son ancienne demeure. ..).
    Du coup, ma note 2.75 sur 5.
    renaudbb
    renaudbb

    8 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 février 2020
    J'ai rarement vu autant de bonnes idées gâchées.
    Un nombre considérable d'incohérences et d'absurdités, rien dans le comportement des personnages n'est crédible, le scénario est plein de trous gros comme des maisons.
    Le film commence très bien et s'effondre progressivement. Quelques bons effets mais on ne peut pas s'empêcher de repérer toutes les erreurs, y compris jusqu'à l'extrême fin qui ne tient pas debout.
    Dommage...
    Arthur Levain
    Arthur Levain

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mars 2020
    L'homme en question sait se rendre invisible, c'est acquis.

    Ce qui fonctionne : le suspens, la tension, et très correctement.
    Les interprètes font le boulot, convenablement.
    La musique sied aux situations, sans problème.
    Le filmage est discutable.

    Ce qui ne fonctionne pas : tout le reste, de la première à la dernière seconde, et la liste des incohérences et impossibilités est longue, trèèès longue.
    Le principal effet de surprise recherché au cours du récit ne fonctionne pas, lui non plus.

    Difficile au final de croire ou même de rentrer dans cette histoire tellement tous ces détails accumulés rendent le film aberrant.

    Invisible Man sera bien vite oublié.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2020
    On essaie de nous faire croire qu’un petit génie de la science obsédé par le contrôle – un Christian Grey scientifique, dit autrement – a inventé tout seul une combinaison d’invisibilité qu’il garde pour lui et dont il se sert, après avoir simulé sa mort, pour harceler sa petite amie ; qu’il prend néanmoins la peine d’envoyer un mail méchant à la sœur de cette dernière en forçant le mot de passe de son ordinateur ; que son propre frère l’aide dans ses machinations diaboliques au point de se séquestrer lui-même dans la cave de la maison ! Et comme contrepoint à ce scénario abracadabrantesque, Elisabeth Moss pleure, chouine, a les yeux rouges à force de les frotter. Un rôle qu’elle maîtrise à la perfection, le seul rôle qu’elle semble vouloir interpréter – en témoigne la série de Jane Campion. The Invisible Man n’est jamais crédible, en dépit d’une relecture pertinente de la symbolique du personnage créé par H. G. Wells à l’aune du féminisme : l’invisibilité devient aussitôt la métaphore de la persécution dont le spectre hante les espaces vides, menace de surgir à tout instant, confronte le protagoniste féminin à sa détresse affective et à l’image qu’elle renvoie à elle-même et aux autres, soit une folle qui balance de la peinture dans le couloir et du café moulu sur le sol de la cuisine. Le souci, c’est que cette idée ne bénéficie pas d’une écriture apte à la convertir en fondement sur laquelle construire un récit cohérent. À y regarder de plus près, les agissements d’Adrian n’ont aucun sens, n’obéissent qu’au besoin de remplir le temps – presque deux heures – et l’espace. De même, les réactions émotionnelles de l’entourage de Cecilia sont disproportionnées, à l’instar de cette sœur qui claque la porte après avoir reçu le fameux mail, visiblement trop long et élaboré pour provenir de l’esprit d’une personne fragile et volontiers confuse. The Invisible Man est un film empressé, conscient de tenir une bonne idée mais terrifié à la perspective de la perdre ; et si les séquences de tension s’avèrent plutôt réussies, le divorce entre le pitch et l’écriture de cinéma est trop net pour rattraper un ensemble animé par un faux sens.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    91 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Très bon thriller avec Elizabeth Moss qui porte sur elle les ravages psychologiques des situations traversées. Le scénario est bien et le montage permet les surprises et la montée de tension. Restent quelques petites incohérences mais qui ne doivent pas nuire à l'appréciation de l'ensemble.
    Xavier
    Xavier

    6 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    Whaouh, je m'attendais pas à ça. Bien meilleur que la bande annonce ne peut laisser supposer.
    La musique contribue également à l'ambiance et bonne surprises quelles bonnes mélodies qui sont également des clins d’œils à des films célèbres.J'ai adoré la fin car je l'avais pas imaginé comme ça. A voir !
    GIJoe
    GIJoe

    85 abonnés 567 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques de certains... C'est mal joué, surtout par Elizabeth Moss, qui a toujours l'air faussement ahuri. Elle a été très mal castée pour le rôle car étant monoexpressive...Je n'ai ressenti aucun frisson d'épouvante au cours de toutes ces scènes caricaturales et/ou inutiles et j'ai même eu des moments de franche rigolade dans le troisième partie du film tellement les scènes étaient ridicules. Le couteau volant amène le film à l'apogée de la parodie.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2020
    Invisible Man est un film très intelligent dans sa première partie. Le long métrage propose une relecture passionnante du mythe en l'incorporant dans une thématique très moderne : celle de la peur de l’invisible, celle du harcèlement sexuel, celle de la pression de l'homme sur la femme.

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/invisible-man-une-relecture-intelligente-du-mythe-3210837/

    https://youtu.be/OTSPkLIoPl0
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2020
    Un titre qui ne me disait pas grand-chose, mais pour lequel je me suis laissé finalement tenter en raison d’un visionnage en salle Ice. Si point de vue ambiance lumineuse, la technologie de cette salle n’apporte pas vraiment grand-chose, sa grande qualité acoustique avec le son dolby atmos apporte un vrai plus. Mais de là à payer un tel surcoût, je ne suis pas sûr que ça en vaille vraiment la chandelle, surtout si vous avez des salles réputées pour leur qualité audio. Bien que le fond de l’histoire n’est en soi pas très nouveau, "Invisible man" est une très bonne surprise. Une très bonne surprise qui vous fera passer efficacement deux bonnes heures de votre temps. Rien de très étonnant point de vue qualité quand on sait que Leigh Whannell a travaillé avec James Wan, celui-là même qui est considéré comme le nouveau patron du genre épouvante thrilleritique. Excusez-moi du terme, j’invente des mots mais je ne vais quand même pas dire thriller épouvantable ! Ça ne veut pas du tout dire la même chose ! Bref ! Encore faut-il savoir mettre les leçons reçues à exécution. Eh bien le résultat est plus qu’honorable. Je dirai même plus, il est convaincant. Il frôle l’excellence. Le générique de début est déjà original et surtout extrêmement bien fait : ces lettres qui se matérialisent sur chaque vague donnent déjà un aperçu sur la qualité des effets visuels. La confirmation ne tardera pas à venir, que ce soit par le biais de la couverture, ou de la table de la cuisine. Puis la caméra braque une maison perchée au sommet d’une falaise, étonnamment éclairée alors que tout le monde dort, bercé par le vacarme de la houle qui bat inlassablement la roche. Tout le monde ? Presque ! Le souffle haletant, la peur au ventre, une femme s’extrait de son lit. On comprend rapidement son dessein, et on se demande pourquoi elle n’agit pas quand lui n’est pas là. Ce serait tellement plus simple ! Mais la réponse nous sera apportée ultérieurement par la description faite d’un homme éminent, qui se trouve être un aussi un maniaque du contrôle. Au cours de cette fuite, une première incohérence vient rapidement : le fait qu’elle se fasse rejoindre pile poil à l’endroit où elle se trouve, et non pas à 50 mètres, 100 ou plus ! Il n’empêche que le spectateur ressent sa peur, mais pas autant qu’elle. D’abord parce qu’on se demande encore ce qu’il se passe et pourquoi (surtout pourquoi), notamment si on a pris le soin d’éviter comme moi le visionnage de la bande-annonce et la lecture de toutes les informations relatives au film comme le synopsis ou les différents avis. Certes notre peur n’est pas à la hauteur de celle que ressent Cecilia, mais le véritable tour de force du cinéaste est de savoir par moments inverser la tendance. La buée du souffle derrière elle en est un parfait exemple, mais attention : c’est très court et on peut facilement rater ce moment. Dès les premières images l’attention du spectateur est retenue, mais celui-ci devra faire preuve d’une attention de tous les instants, ce qui ne devrait pas être trop dur. En effet, Leigh Whannell connaît les codes du genre, sait utiliser les jump-scares sans en abuser, et parvient même à nous surprendre complètement ! La scène du restau ou de la gifle sur la jeune Sydney (Storm Reid), avouez quand même que c’était inattendu, d’autant que ça arrive de façon très soudaine ! Sans compter que c’est l’occasion de mesurer l’intelligence de l’homme invisible, et donc forcément du scénario : être invisible, c’est bien, mais quand on peut faire en sorte de faire accuser quelqu’un d’autre pour chacun des méfaits commis, c’est mieux. En tout cas malin. Non, pas malin, c’est machiavélique ! Le cinéaste aurait pu se contenter de ça, mais voilà que de temps en temps il tourne sa caméra sur un endroit où il ne se passe rien. Mais en est-on sûr, qu’il ne passe rien ? Une belle façon en tout cas, de rendre le spectateur un peu parano sur les bords. Alors quand en plus la musique de Benjamin Wallfisch vient renforcer tout ça, forcément on ne peut qu’être pris dans cette intrigue un peu dingue, il faut l’avouer. Cependant "Invisible man" tire aussi son épingle du jeu dans la façon de traiter le sujet. Ici nous n’avons pas affaire à une fuite en avant (quoique dans un premier temps si), ni à une poursuite incessante du persécuteur (bien qu’elle soit bien présente), mais plutôt à une volonté farouche de se défendre, de combattre ce qui ne se voit pas aux yeux des autres. Le point de vue réaliste n’est pas pour autant oublié, confrontant les autres personnages à l’inexplicable et donc à la confrontation avec ce qui ressemble à de la folie. N’oublions pas qu’à leur place, nous réagirions comme eux et que pour Cecilia, il y a de quoi perdre totalement la raison si elle ne connaissait pas aussi bien son diable de mari. En parlant de ça, notons la très bonne prestation d’Elisabeth Moss qui a la lourde charge de porter le film sur les épaules si on excepte la technique de Leigh Whannell. On voit une évolution parfaite de son personnage, passant par toutes les étapes de la personne terrorisée à la femme fatale. Saluons cette implication qui n’a pas dû être de tout repos. Saluons aussi la performance de Leigh Whannell qui aurait pu se contenter de finir là où beaucoup d’autres auraient mis un terme à leur long métrage. Non, tel quelqu’un qui veut aller jusqu’au bout des choses, il nous offre une dernière pirouette, non content d’avoir su précédemment brouiller les pistes quant à l’identité du persécuteur. Après tout, si on y réfléchit un peu, tout est possible ! Et en plus ça se tient ! Punaise, on n’a pas fini de se triturer l’esprit avec ça… un peu comme l’avait fait "Basic instinct" à l’époque : souvenez-vous, ne vous êtes pas demandé si la vraie meurtrière était… la brune ou la blonde ?
    Shawn777
    Shawn777

    459 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Ce film, écrit et réalisé par Leigh Whannell et sorti tout récemment, est très bon ! Nous avons affaire ici à une énième adaptation cinématographique du roman "L'Homme invisible" de H.G. Wells mais dans un style tout de même quelque peu différent. Je n'ai pas lu le livre en question et je n'ai vu que deux adaptations de ce dernier, "L'Homme invisible" de 1933 et "Hollow Man" de 2000, qui étaient déjà tous les deux très bons. Ici, ce que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié, c'est que, en ayant pourtant le même thème, le film a réussit à se démarquer de ces deux derniers. C'est donc l'histoire de Cecilia qui fuit son petit ami Adrian, manipulateur sociopathe, mais lorsque ce dernier se suicide, Cecilia est persuadée qu'il a en fait trouver le moyen de la poursuivre et de la terroriser. Nous sommes donc plus ou moins sur la même base mais ici, nous pouvons remarquer que l'homme invisible est déjà un ennemie et est dangereux, avant même qu'il ne teste ses expériences. Le scénario est de plus très bien écrit, nous avons ici réellement un côté thriller avec une vraie trame de fond, c'est-à-dire que le film ne se contente pas de coller des jump scares un peu partout, histoire de meubler le tout. Nous avons au contraire une réelle enquête avec des personnages travaillés etc., ce qui dédouble l'angoisse. Effectivement, étant donné que le film ne se contente pas que de mettre des jump scares mais travaille bien l'histoire et l'ambiance également, nous sommes donc constamment sur nos gardes, surtout qu'avec quelque chose d'invisible, le danger peut surgir de n'importe où. C'est ça que j'apprécie beaucoup également, c'est qu'avec un ennemie comme celui-ci, on ne sait jamais où il se trouve vraiment et le film joue énormément sur cet aspect, en nous mettant constamment dans le doute, ce qui est une très bonne chose. De plus, nous avons un réel travail sur le son, ce qui rend certaines scènes encore plus terrifiantes et je pense notamment à la scène du pot de peinture blanche (les spectateurs ayant vu le film comprendront). Je précise également que, lorsque j'ai vu le film, j'étais seul dans le plus grande salle de mon cinéma qui dispose du son Dolby Atmos, ce qui décuple évidemment les sensations, j'étais donc dans des conditions parfaites pour rentrer complètement dans l'ambiance. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Elisabeth Moss qui est excellente dans son personnage. "Invisible Man" est donc un très bon film, tout simplement !
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Belle surprise. Je pensais assister de nouveau à un énième film d'horreur avec tous les ressorts du genre, grosses ficelles et sursauts à l'excès, mais pas du tout. Une certaine fraicheur se dégage du film, qui parvient à renouveler le mythe de l'homme invisible. Mention spéciale à l'actrice principale Elisabeth Moss qui nous offre une prestation hyper efficace, et une palette de jeu assez large, avec un rôle jouant l'équilibre permanent entre psychopathie et femme victime. C'est d'ailleurs sur le propos que le scénario est assez intelligent puisque le film traite en réalité de la violence faite aux femmes, et de leur parole constamment remise en question lorsqu'elles en sont victimes. Le tout mis en forme sous l'aspect thriller fantastique psychologie, un trio de genre d'enfer ! La montée en tension de l'intrigue et du personnage est maîtrisée de bout en bout, beaucoup de scènes reprend les codes du genre évidemment mais parvient la plupart du temps à surprendre grâce à une utilisation bien dosée et sans excès de la présence invisible. Les effets spéciaux sont également bien efficace et il faut saluer le travail effectué pour repenser de façon moderne et technologique le costume de l'homme invisible. Très bon !
    patosud26
    patosud26

    92 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    J'ai beaucoup aimé le film. Il est angoissant du début à la fin. Il y a une atmosphère pesante, provoquée par le peur quasi-permanente du personnage féminin. Si tous les acteurs sont bons, Elisabeth Moss est extraordinaire ! La façon qu'elle a de fixer l'homme invisible, le scruter, comme si elle le voyait réellement est impressionnante. Les autres acteurs sont bons aussi, mais j'émets un petit bémol quant au choix d'Oliver Jackson-Cohen, dans le rôle du mari. Personnellement, je trouve qu'il manque de poids, de charisme, d'expérience pour jouer le mari violent, qui a une forte emprise sur son entourage. Je le trouve excellent dans des rôles d'hommes vulnérables comme dans The haunthing of hill house. Mais là, c'est lui qui rend les autres vulnérables. Par chance, on ne le voit qu'à la fin, mais moi, ça a fait faiblir la peur que j'avais de lui. Ca m'a même fait douter une fraction de seconde sur le fait que ce soit lui, l'homme invisible, celui qu'on voit ou ne voit pas, malmener tout le monde. Il y a quelques scènes de violence et de lutte assez belles, comme la scène finale qui est assez géniale. Le scénario est vraiment original !
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