Avis : Loin de la terre brûlée - Page 2

Un bon film certe un peu compliqué à suivre , j'ai du reprendre le film 2 fois , me suis endormi 10 mn pas à cause que le film est ennuyeux mais du à la fatigue d'une fin de semaine , ben pour reprendre le film impossible , mais la 2eme fois quand tout les éléments se mettent en place le film est génial , un trés beau film , une belle histoire , mais tout le monde n'aimera pas c'est clair , pas le genre de film que l'on rencontre tout les jours , au moin celà change des films conventionnels

Magnifique film de Guillermo Arriaga, scenarisyte d'Innarittu, a voir!

Guillermo Arriaga nous offre une fois de plus un moment de délice. Après 21 grammes et Babel, il paraissait difficile de rester à un niveau aussi haut. Eh bien si, là encore, le bonheur est total avec cette histoire à tiroirs où les destinées se rassemblent pour reconstituer le puzzle des drames de ces deux familles, l'une mexicaine et l'autre américaine, que rien ne semblait devoir unir, fusionner même. Mais je m'arrête là : allez voir "loin de la terre brûlée". C'est tout.

Une belle histoire, très bien interprétée.
Le bemol, un rythme lent.

Drame au scénario plaisant. Il est cependant assez mal rythmé, et nous raconte finalement une histoire que l'on pourrait résumer en 3 lignes. Je le suis finalement ennuyé.

Une intrigue qui tient la route , avec une réalisation et montage de bonne qualité !

Arriaga, scénariste de Inarritu, fait comme lui : un film façon puzzle anti chronologique afin de dérouter le spectateur. Il y parvient assez bien : spoiler: on realise tardivement qu'il ne s'agit pas de deux histoires distinctes mais d'une seule.
. C'est à ce moment là que les différences physiques sautent aux yeux, ce qui est un peu gênant. Mais l'histoire ainsi racontée est prenante, avec de belles actrices.

Première réalisation pour le scénariste de 21 Grammes (2004), Trois enterrements (2005) & Babel (2006).
Guillermo Arriaga ne passe pas inaperçu avec son drame intimiste, véritable chassé croisé intergénérationnelle entre trois femmes toutes liées par un même drame. Le film brillamment mise en scène nous offre un montage déstructuré avec une chronologie intemporelle puisque l’on alterne à la fois entre le passé et le futur. Le film captive et tient en haleine aux côtés de ce superbe casting, un trio réussi dans lequel on retrouve : Kim Basinger, Charlize Theron & Jennifer Lawrence.

Certes ambitieux, il faudra reconnaître au premier film de Guillermo Arriaga une certaine élégance dans la mise en scène, évitant plutôt correctement les écueils propres au genre. Et après? Pas grand chose serais-je tenté d'écrire, ou en tout cas rien de vraiment bon!! Car se voulant sophistiquée, la construction d'Arriaga se fait surtout lourdaude, le montage et les transpositions temporelles ne se faisant fort peu convaincantes. Nous empêchant déjà de comprendre simplement l'ensemble, il ne nous est en définitive jamais possible de nous attacher aux personnages, ces derniers évitant certes aisément l'excès de pathos, mais nous laissant en définitive totalement de glace. Car c'est bien là aussi tout le souci de l'oeuvre : ne jamais nous émouvoir, les scènes marquantes se faisant elles rarissimes. Dommage pour les acteurs (et surtout actrices, Charlize Theron et Kim Basinger s'avérant toutes deux superbes.) En somme, ce "Loin de la terre brûlée" n'est en rien ce que l'on pourrait qualifier de film honteux, ni même mauvais, mais simplement un film raté, ne réussissant jamais à être à la hauteur de ses ambitions et de son beau sujet. Dommage.

Avec ce film Guillermo Arriaga passe à la réalisation. Force est de constaté que c'est surtout son talent de scénariste surdoué qui tient ce film fort et âpre, en dehors des intrigues plus conventionnelles du cinéma américain d'aujourd'hui, plus que son talent de cinéaste qui ressort. Sa mise en scène s'avère très classique, donc honnête, mais s'avère un très bon directeur d'acteur. Pour ceux qui ne connaissent pas son travail de scénariste sur les films d'Alejandro Gonzales Inarritu (Amours Chiennes, 21 grammes et Babel), la complexité apparente de la superposition d'intrigues, n'ayant pas de liens en apparence, peu s'avérer rébarbative et lente dans la première partie du film. Mais cette exercice de style dont il est l'habile représentant de génie, est ici tout aussi fort que dans son travail avec Inarritu. Il faut attendre et laisser Arriaga nous amener peu à peu à la convergence de ses trois intrigues, s'avérant avoir toutes un point d'origine identique. Le jeu des trois actrices principales en est le point d'orgue: Charlize Theron joue avec sobriété et émotion retenue, nous rendant son jeu profond humainement, Kim Basinger, n'hésite pas, la cinquantaine passé, à se confronter à un beau personnage casse-gueule répondant à ces rôles sulfureux passés, révélant un talent dramatique trop souvent mal exploité mais ici rendu avec force, comme dans LA Confidential et Jennifer Lawrence n'est pas en reste à côté de ses deux aînées, tout aussi forte et émouvante que ces dernières.
C'est un film de femmes, où les hommes ont aussi leur partition à jouer, même en second plan, mais bien présents et bien campés par les acteurs. Le cheminement psychologique de leur personnage est tout aussi fouillé que leur partenaire féminine.
Pour conclure, je dirais qu'Inarritu doit beaucoup à Arriaga et pas l'inverse, ce qui n'enlève en rien à son talent de metteur en scène.

Le procédé narratif a déjà servi et tend désormais à l'exercice de style. Mais Guillermo Arriaga a le talent, de plus en plus rare, de nous peindre des personnages ayant une vraie épaisseur, incarnés par des actrices formidables.

J'ai vraiment adoré ce film ! très bien ficelé, une histoire originale et touchante, assez boulversante en faite. Des acteurs qui jouent à merveille leur rôle une vraie réussite !

Un drame excellent à voir de suite !!

Beau film émouvant, mise en scène subtile et qui porte admirablement bien le film. A voir

Guillermo Arriaga est le scénariste attitré d’Alejandro Gonzàlez Innaritu. On pouvait logiquement s’attendre pour la réalisation de « Loin de la terre brûléeé » qu’il recourt au mode de narration en poupées russes qui a fait le succès du réalisateur mexicain. Effectivement Arriaga fait se superposer trois histoires parallèles qui finissent par se rejoindre. Arriaga découpe encore plus son propos qu’Innaritu car à chaque plan, il emmène le spectateur d’un thème à l’autre. Procédé assez désarçonnant de prime abord mais dont le grand mérite est de créer un suspense qui n’existerait sans doute pas si les trois récits se succédaient. Il permet en sus de dégager la même force émotionnelle sur chacun des destins qui nous est narré. C’est assurément l’une des grandes trouvailles scénaristiques de ces dix dernières années. On peut y être totalement réfractaire, l’exercice étant périlleux s’il n’est pas manié par un expert. Ici Arriaga imbrique le destin de deux familles sur deux générations avec celui d’une même femme à deux âges différents de sa vie. L’histoire est pathétique et nous aide à mieux comprendre les brisures qui handicapent pour toujours certains êtres. Charlize Theron habituée aux rôles extrêmes fournit une fois de plus une prestation troublante de vérité. Mais la surprise vient plutôt de Kim Basinger qui l’âge venant est capable de transmettre une véritable émotion au spectateur venant sans doute de la fragilité intérieure que laisse deviner le visage encore magnifique de cet ancien sex-symbol des années 90. Assurément un film qui fait réfléchir et qui touche là où se joue souvent le destin de chacun d’entre nous : l’adolescence. Un film très prometteur qui n’aura malheureusement pas de suite, l’activité de Guillermo Arriaga ayant considérablement ralenti.