Avis : Loin de la terre brûlée - Page 5

Le scénariste Guillermo Arriaga - à qui l'on doit entre autre '21 grammes' - revient à la réalisation avec LOIN DE LA TERRE BRULEE. La mise en scène où l'on découvre les portraits de femmes en mode aléatoire peut porter parfois à confusion mais évite au film la narration chronologique des événements et de s'enliser dans une histoire prévisible. Les drames de LOIN DE LA TERRE BRULEE basés sur la trahison, les destinées sentimentales de personnages touchants (aussi bien Kim Basinger que Charlize Theron) nous offre un beau moment de cinéma, intense, sincère, avec ce qu'il faut d'émotion, de contenances et de justesse. Les conséquences de nos actes y sont amplement abordées tout comme la responsabilité et la rédemption. Un beau drame sur le deuil, la famille et l'amour clandestin.

Un beau portraits de femmes troublées et meurtries qui n'arrive pas à emballer réellement.
Malgré une interprétation reussie des héroines, il manque un véritable plus emotionnel pour que ce film arrive à convraincre.
Une mise en scéne banale et un parrallele entre les 2 histoires parfois confus fait que ce film reste banal et sera vite oublié

Scènariste de "Trois enterrements" et de "Babel", le mexicain Guillermo Arriaga passe à la mise en scène avec la même structure narrative èclatèe! Son film, un drame sur le deuil, la famille et l'amour clandestin, suit le destin de trois personnages (Charlize Theron, remarquable une fois de plus, Kim Basinger, troublante d'èmotion, et la jeune et prometteuse Jennifer Lawrence) reliès par l'explosion d'une caravane dans le dèsert! Trois portraits de femmes incarnès avec force par un trio d'actrices magnifique! Malgrè une èmotion qui stagne et qui devrait nous bouleverser, c'est un premier long-mètrage prometteur d'Arriaga où les scènes s'emboîtent (tardivement, certes) pour donner sa cohèrence à l'ensemble...

Une histoire digne des Séries TV où tout est complexe et expliqué petit à petit. Au départ, on comprend rien du tout car 4 situations différentes nous sont présentées sans liens évidents entre elles... C'est vraiment dans les dernières minutes qu'on réussi enfin à comprendre... Le montage du film est extremement complexe. En effet, les flash-backs sont difficiles à repérer, ils sont mal délimité dans le film... Bref, c'est assez énervant et on a l'impression de comprendre encore moins... Il faut être malin pour comprendre le film. Certains comprennent le Twist au bout de 30 minutes, d'autres au bout d'une heure, certains à la toute fin et d'autres ne le comprennent pas du tout ...

Beau film de Guillermo Arriaga (scénariste de "21 grammes" et de "Babel") autour du thème de la culpabilité, un récit construit comme un puzzle, un casting en beton (Charlize Theron, Jennifer Lawrence) ou au Botox (Kim Basinger momifiée).

C’est plutôt dommage que le lien entre les histoires soit trop vite révélé (un peu de suspense aurait été bon), car le film perd un peu de son intérêt après les premières minutes. Le rythme est beaucoup trop lent, malgré les aller-et-retours entre les trois histoires. L’histoire de Jennifer Lawrence est plus intéressante que celle de Charlize Theron, qui joue très bien les torturées, mais son histoire est moins touchante, car elle est plus antipathique (même lorsqu’on découvre son passé). Les acteurs sont très bons, sauf Kim Basinger, que je trouve assez fade.

Le premier film de Guillermo Arriaga ne m'a pas conquis, on retrouve la marque du scénariste de "21 Grammes" dans le récit mêlant le passé et le présent mais c'est moins intéressant cette fois-ci.
On devine assez rapidement ce que réserve l'histoire qui n'arrive pas à être bouleversante en dépit de son caractère dramatique car celui-ci est amené d'une manière pas assez convaincante à cause essentiellement du comportement que je trouve un peu trop incohérent de Mariana/Sylvia.
Par ailleurs j'ai trouvé que le film n'offre pas un rôle mettant très bien en valeur le talent d'actrice de Charlize Theron; surtout dans sa première moitié où il se contente surtout de mettre en valeur son physique certes magnifique.
Et puis la fin laisse sur la faim,il aurait été plus judicieux de montrer davantage ce qui va se passer ensuite.

Pour son passage derrière la caméra, le scéanriste de "21 grammes", "Babel" ou encore "Trois enterrements" s'arme d'un scénario dramatique à souhait et d'une histoire éclatée comme il les affectionne tant. Dommage cependant que sa première oeuvre soit trop prévisible.

Comme il a pu l’écrire sur BABEL, le scénariste et réalisateur Guillermo Arriaga mêle plusieurs histoires qui se rejoignent au final. Trois femmes, trois destins liés, le passé reste marqué et constitue notre futur. Mais on découvre assez vite les méandres de ces parcours de vie et où le réalisateur veut en venir. BABEL constituait un chef d’œuvre scénaristique et LOIN DE LA TERRE BRULEE, bien qu’il traite d’une toute autre histoire, ne fait que reprendre le même fond, la même rengaine. Ne boudons pas pour autant ce film qui voit un trio d’actrices au sommet et qui, en y réfléchissant, constitue peut-être à lui seul l’intérêt du film. Elles donnent tout ce qu’elles ont, se mettent à nu. Mais il y a des moments de relâchement qui ralentissent le film, mais par chance, les interprètes se donnent et rendent LOIN DE LA TERRE BRULEE encore plus passionnant. Il est clair que le scénario est bien écrit (et devrait inspirer nombres de scénaristes), mais quand on pense à BABEL, on ne peut que ressentir un petit regret à voir moins de fils tendus et entremêlés. Premier film signifie premiers écarts, premières incertitudes, mais gageons que M. Arriaga aura d’autres histoires à nous raconter. Espérons qu’il ne s’enferme pas dans la même ligne directrice.

Très bon film !

Loin de la terre brulée est le genre de film après lequel on ressort de la salle un peu chamboulé tant on se pose des questions sur les épreuves d'une vie et ses conséquences. L'histoire est poignante et authentique. On met un peu de temps à se mettre véritablement dans le film avec ses incessants aller-retours entre le passé et le présent mais on s'y fait. On s'immerge petit à petit dans ces histoires d'amour douloureuses. De plus, les personnages torturés et fragiles sont extraordinairement interprétés par les trois actrices principales. Qui a dit que les blondes étaient superficielles? Charlize Theron casse à nouveau son image pour incarner cette femme rongée par le remord. Une grande profondeur dans son jeu qu'on ne peut qu'admirer. Encore une fois, l'actrice nous montre qu'elle n'est pas seulement belle mais aussi incroyablement talentueuse. Quant à Jennifer Lawrence, une récompense à Venise amplement méritée. Une maturité certaine pour une jeune actrice d'à peine 18 ans. Les deux actrices censées jouer le même rôle sont tout à fait synchrones dans leur interprétation. On y croit dur comme fer. En conclusion, c'est un bon film qui mérite largement les 3,5€ qu'il vous en coûtera pendant le printemps du cinéma. À évitez cependant si vous recherchez de l'action, loin de la terre brûlée n'est clairement pas ce genre de film. Par contre, si vous aimez les films plus psychologiques qui étudient l'impact d'un seul moment sur le reste de notre vie, Loin de terre brûlée est fait pour vous.

Un film superbe mais dont les analyses psychologiques peuvent troubler puisqu'elles dévoilent le plus sombre de chaque personnages. Un film superbe et déchirant, à nouveau avec des histoires entrecroisées auxquelles nous avait habitué le réalisateur, scénariste des films d'Inarritu (Babel, 21 grammes, et Amours chiennes). Une réussite qui prouvent qu'il était bien à la hauteur et un film moins "grand public" que les film d'Inarritu, davantage cru et spontané moins théâtralisé. Bravo !

Pour son premier film derrière la caméra, le scénariste Guillermo Arriaga fait ce qu'il sait faire le mieux, des films-puzzle où des personnages s'entrecroisent en jouant entre le passé et le présent. Mais avec "Loin de la terre brûlée", l'histoire sonne presque faux et manque de structure qui nous fait parfois douter.

Un film qui n'est pas inintéressant ni même très mauvais, mais qui souffre d'un scénario qui veut être trop décousu et qui finalement se perd, ainsi que le spectateur.
Une caravane explose dans de mystérieuses circonstances au Nouveau-Mexique; à l'intérieur se trouvait un couple adultère dont les familles respectives vont se détester à la suite de la tragédie. A Portland, une restauratrice qui enchaîne les aventures amoureuses sans lendemain se fait approcher par un Mexicain qui prétend connaître sa fille...
La réalisation est assez réussie: il y a un bon cadrage, les prises de vues sont réussies, les mouvements fluides, la mise en scène n'est pas trop mauvaise et la profondeur de champ est agréable. C'est bien, mais terriblement académique.
Le scénario suit deux histoires à des époques différentes et comment chacune impacte l'autre. Le tout est réussi mais il n'y a presque aucune scène vraiment marquante, le tout est un peu trop confus, il y a des clichés et des incohérences et surtout beaucoup de longueurs.
Les acteurs s'en sortent tous très bien, et les trois principales actrices (à savoir Charlize Theron, Kim Basinger et Jennifer Lawrence) apportent beaucoup au film.
Les personnages ne sont pas assez travaillés, on ne fait qu'effleurer les surfaces.
Les dialogues ne sont pas trop mauvais dans l'ensemble.
La photographie est réussie, il y a une très belle lumière et de jolies couleurs.
Le montage est assez lent et manque d'originalité.
Les décors sont réussis, les costumes pas trop mauvais et la musique pas assez présente.
"Loin de la terre brûlée" est un film aux sujets intéressants qui auraient mérité d'être beaucoup plus approfondis.

Guillermo Arriaga, le scénariste attitré des films d'Innaritu passe à la réalisation. Et puisqu’apparemment il ne semble savoir faire que ça, il filme son film comme un film choral, en ne faisant que mettre en pièces la chronologie d'un scénario sans originalité. Il devait probablement penser que l'on mettrait plus de dix minutes à comprendre qui est qui et que l’on serait davantage ému par les destins croisés de ces deux femmes. Bref, malgré la présence de bonnes actrices et les jolis décors, ce faux film choral ne restera pas dans les annales du genre.