Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe C
78 abonnés
1 005 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 22 octobre 2008
Le film montre l'émancipation progressive de Lorna, immigrée alabanaise, de la mafia albano-russo-italienne où elle était semble t'il tombée volontairement avec l'espoir de s'acheter un snack et de s'insataller définitvement en Belgique. Le thème est intéressant et aborde aussi incidemment d'autres sujets comme les mariages blancs, l'addiction à la drogue ou l'avortement, le tout sobrement, sans jugements avec un regard à la fois proche et froid renforcé par l'absence de BO. La sympathie du spectateur pour Lorna croit au fur et à mesure qu'elle cherche à se soustraire à ceux qui l'utilisent. On a quand même un peu de mal à comprendre pourquoi ce mafieux qui a un job de taxi, roule en Mercedes, tue un homme pour quelques milliers d'euros.....
Un film froid, sans aucun rythme, prévisible dans son déroulement même si on a du mal à comprendre l'attachement de l'héroïne et de l'héroïnomane. Une étoile pour le jeu des acteurs.
Disons-le tout net, Le silence de Lorna, est le premier film des frères Dardenne qui me déçoit. Sans vouloir dévoiler l’intrigue, je trouve que la dernière partie, où Lorna se retrouve plus isolée que jamais, dénote avec le reste. Que demande le peuple ? ‘’Il a quand même reçu un prix Cannes !?’’ Celui du scénario. Pourtant, je trouve que c’est la que le film pèche.
Les frères Dardenne nous propose un long-métrage relativement terne. En effet, on assiste à un moment de cinéma bien trop quelconque et médiocre... À la lecture du synopsis, le scénario paraissait pourtant intéressant et original, mais la façon de le traiter est incohérente et laisse franchement à désirer. Malgré le côté crédible et authentique de l'histoire, force est de constater que l'intrigue souffre d'une énorme absence de rythme. Du coup, on a le droit à un film absolument ennuyeux, sans intensité, avec beaucoup de lenteurs exaspérantes. Le manque de punch est vite préjudiciable avec la succession de scènes affreusement mollassonnes ne parvenant pas à maintenir l'attention du spectateur. Hormis le personnage de Lorna incarné par Arta Dobroshi, tous les autres sont superflus, inutiles et sans intérêt. En résumé, "Le Silence de Lorna" se révèle être une déception inattendue.
Voilà un film raté. Pour des raisons évidentes : le manque de travail sur une intrigue trop hâtivement construite, des personnages à la psychologie sommaire - des pantins auxquels la caméra subtile des Frères Dardenne ne peut rien tirer. Le matériau, pourtant, était de qualité, avec ce qu’il fallait d’apparent artifice et de vérité profonde : mise en cause du mariage et des trafics de la mafia, drame de la culpabilité, dilemme moral et rédemption. Il méritait un meilleur traitement. L'actrice Arta Dobroshi est une révélation. Quelques scènes déshabillées lui sont peu flatteuses. Le dénouement aurait pu être saisissant ; mal amené, il est juste grotesque. Une ambiance évocatrice et originale, certes, mais qui correspond à un autre film qui n’a pas été fait.
Un scénario en carton,une histoire à dormir debout, et puis c'est lent,incroyablement mou! En plus de ça,des dialogues faiblard. Un film fait pour le festival de Cannes en somme, un film pour "intellectuels" soi-disant, mais qui en fait un navet,tout simplement. Je ne comprends toujours pas pourquoi les critiques adulent les films de ce genre. Je mets 1.5 pour le jeu d'acteurs des deux personnages principaux qui permettent de relever (un tout petit peu) le film. Dernière chose, une fin pour un film, ce n'est pas négligeable.
A travers l'émouvant portrait d'une jeune Albanaise venue en Belgique pour y trouver un meilleur horizon - via un mariage blanc - les frères Dardenne nous plongent dans l'univers glauque de de ceux qui gagnent de l'argent grâce à la détresse humaine. Sans esprit manichéen, ni sentimentalisme excessif, les réalisateurs belges nous racontent l'histoire de Lorna, dont tous les hommes autours d'elle ne demandent qu'un chose : un silence approbateur et complice. Silence qu'elle ne pourra s'empêcher de rompre face à sa propre culpabilité... Les 15 dernières minutes laissent cependant le spectateur perplexe.
les frères dardenne ne sont pas là pour faire rire et ils le prouvent encore une fois, toujours le même style, toujours un prix à cannes. le film est bon et fait réfléchir, mais on va finir par se lasser.
On pourra être subjugué par la subtilité de la réalisation, par la justesse de jeu, par l'aura d'Arta Dobroshi, comme on pourra s'ennuyer devant tant de linéarité et de mièvrerie.... Bref, rien d'étourdissant ici.
Que dire ? Après avoir absolument aimé tous les films des frères Dardenne, celui-ci est une franche déception, due essentiellement à un scénario mal fichu et qui accumule les incohérences (des personnages), les invraisemblances (des situations) et conclue n'importe comment dans le n'importe quoi . Et c'est le prix du scénario à Cannes ?!! étrange... Par ailleurs, acteurs excellents, bonne réalisation, mais un tel sujet ô combien actuel méritait mieux.
Inspiré d'une histoire réelle quelques peu détourné, ce film n'est franchement pas un film que je mettrais dans ma collection de films favoris. Lent, mou, sans aucune bande sonore, ce film est incroyablement ennuyant. Si Jérémie Renier sauve ce film jouant à la perfection ce toxicomane bouleversant qui essaye de s'en sortir, le film en lui même est loin d'être un chef d'œuvre. La fin se termine en queue de poisson et l'histoire en elle même n'est pas passionnante. Conclusion c'était la première fois que je regardais un film des frères Dardenne et surement la dernière fois.
Un vrai film social... Les frères Dardenne font aussi fort que Loach dans le même genre. Cette histoire d'une jeune femme que l'on peut croire sans scrupule bascule lorsque son humanité ressurgit. Un bon film sur la réalité de la vie des clandestins et réfugiés.
Un peu décevant après la réussite que constituait L’enfant. Mais ce film reste puissant, bouleversant et sans concessions. On en ressort en tout cas pas indemne.
Un film intéressant mais un peu lent dans l'ensemble. Pourtant, on est pris par l'histoire, même s'il ne s'y passe pas grand chose. Les acteurs sont brillants, la mise en scène sobre, voire crue. Un réalisme pur et dur, surtout dur.