Jamais deux sans trois, c’était prévisible, après The Yards (2000) et La Nuit nous appartient (2007), James Gray retrouve sa muse qu’il dirige une fois de plus dans Two Lovers, sorte de drame sentimentaliste & romantique.
On fait la rencontre de Leonard, jeune célibataire, solitaire et suicidaire, qui après une tentative échouée, rentre chez lui et fait la connaissance de deux ravissantes femmes, Sandra, la brune que ses parents lui ont choisi (en espérant un mariage de sitôt) et Michelle, la blonde, rencontrée sur le pallier de son appartement.
Deux femmes que tout oppose dont il va très rapidement tomber amoureux, s’il s’entend bien avec les deux, il a pourtant plus d’atomes crochus avec Michelle, tous deux essayant de refermer des plaies, ne parvenant pas à aller de l’avant.
Le choix est cornélien pour lui, que doit-il faire ou plutôt que doit-il choisir, entre suivre le conseil de ses parents et se rapprocher de leur choix ou bien n’en faire qu’à sa tête et rester avec celle avec qui il a plus de sentiments.
En seulement quatre films, James Gray est parvenu à nous séduire et ce, quelque soit l’histoire. Avec Two Lovers, il réussit à nous enivrer avec son histoire « d’amour à trois », avec ses personnages si complexes intérieurement, sa mise en scène splendide, voire remarquable et surtout, ses acteurs, ce trio de comédiens, dont Joaquin Phoenix en tête, aux côtés de Gwyneth Paltrow & Vinessa Shaw, Gray nous offre là un très beau moment de cinéma.