Derniers Avis : Harvey Milk - Page 2

Pour ma part, ce film est tout simplement est chef d'oeuvre cinématographique tiré d'une histoire vraie montrant le rude combat d'un homosexuel joué par Sean Penn (rôle qui diffère de ses rôles habituels de gros durs) pour la défense de l'homosexualité à une époque où ceci était très tabou.

un chef d'oeuvre, merci gus van sant encore une fois, pour cette sublime adaptation cinématographique d'une histoire vraie et poignante ! Si on en est là aujourd'hui ce n'est pas sans que nos aînés y aient laissés des larmes et du sang ! et le combat n'est toujours pas fini, pour toutes les minorités, gay, personnes de couleur, âgées, handicapées, différentes tous simplement, non-instruites, etc ... Et malheureusement dans le monde actuel, les sociétés occidentales,le capitalisme, incitent à fermer les yeux et à ne se préoccuper que de "son soi"

Il faut reconnaître que la prestation de Sean Penn est saisissante, loin de l'homme viril qu'il a pour habitude de jouer. Le personnage est prenant, débordant d'énergie positive. Les acteurs donnent le ton du film. Mon regret va surtout aux valeurs morales pauvres, surtout concernant la fidélité en amour de Harvey Milk qui, ici, couche quasiment avec le premier venu malgré le fait qu'il soit en couple et n'a, selon lui, a connu uniquement 4 relations. Le spectateur ne retiendra du combat de l'homme que la reconnaissance des droits des homosexuels, son combat majeur (En plus du nettoyage des crottes de chiens). Le débat et les discours de Milk sont habilement menés et je mentirai si je disais m'être ennuyé. Beaucoup de scènes sont osées et nous montrent les personnages dans leur plus simple appareil avec quelques comportements ostentatoires mais le tout nous amène à comprendre les attitudes des deux parties : Homosexuels et homophobes. Le film est intelligent et son personnage principal attire une certaine sympathie. Les dernières scènes, en particulier celle avec les bougies, sont touchantes.

Édifiant ! un biopic génial sur une figure et un moment clé de l’histoire de San Francisco..... je n'aime pas Sean Penn mais il fait le job, dommage qu'il agite les bras de façon maniéré pour faire croire qu'il peut jouer ce genre de rôle..... Gus Van Sant mélange avec bonheur son film avec des images d'époque et sans tomber dans le documentaire. Ce film est un excellent hommage à cette figure du Castro....

Pour son retour dans la production hollywoodienne, Gus Van Sant nous livre un projet personnel vieux de vingt ans à savoir un biopic sur l'homme politique gay Harvey Milk. Si vous cherchez un biopic nuancé ne vous tournez pas vers "Harvey Milk" qui est un hommage non caché à un homme que Gus Van Sant voit comme un héros, point de vue que le film ne cherchera jamais à remettre en cause. Si on comprend cela, on ne peut qu’être sensible à "Harvey Milk", un film poignant qui retrace la lutte des homosexuels pour simplement exister. Gus Van Sant épure son cinéma pour nous proposer un film intime, une bombe d'émotion d'une grande importance car elle rappelle une époque qui nous parait aujourd'hui barbare mais qui n'est pourtant pas si éloignée de la notre. Le film n'en fait jamais trop, dose parfaitement son émotion avec pour ambition de simplement monter la réalité telle qu'elle est sans jamais tomber dans la facilité avec des scènes tire larmes. Au contraire, le film fat preuve d'une étonnante sobriété ce qui lui confère une certaine noblesse. On ne peut évidemment pas parler de "Harvey Milk" sans parler de Sean Penn qui est méconnaissable dans un registre que je ne lui connaissais pas. L'acteur américain est crédible de bout en bout et livre un performance criante de vérité. Cette performance est à l'image du film, sobre, élégant et poignant. "Harvey Milk" est en effet un peu de tout ça mais il est surtout, et on ne le dira jamais assez, un film important.

On adore "Harvey Milk" parce qu'il fait partie des rares bons biopic, complet et documenté à souhait, engagé mais réaliste, et ne tombant pas dans l'éloge excessive d'un seul homme. Sean Penn est incroyable, sidérant de vérité. Un véritable hymne à la liberté de la part de Gus Van Sant.

Harvey Milk est un bon biopic, mené par un génial Sean Penn.
L'histoire est très prenante et on s'attache immédiatement au personnage principale qui ressort à la fois comme un modèle de vertu mais qui paraît également humain (avec ses faiblesses).
Sean Penn est bluffant dans ce film. Même s'il n'a vraiment plus grand chose à prouver, il arrive toujours à surprendre. Josh Brolin est très bon également. À noter l'excellente prestation de James Franco que j'ai trouvé plein de justesse et de subtilités. Le film a quelques longueurs.
On peut tout de même reprocher à ce film une forme de bien-pensance qui peut perturber. Mais il faut reconnaître qu'il est difficile d'éviter les bons sentiments lorsqu'on traite de personnages comme ceux-ci.

Le portrait réalisé par Van Sant est de bonne facture, mais sans grande originalité. Sean Penn porte le personnage avec une conviction et une énergie qui correspondent probablement bien à ce que fut ce personnage activiste et politique de la communauté gay californienne. L’intérêt principal réside d’ailleurs dans le rendu fidèle de son parcours, et des portes qu’il a forcées contre l’establishment conservateur. L’attribution d’un oscar de la mise en scène me semble inappropriée. La courte et dense vie de Harvey Milk, ne demandait pas d’embellissement. Il lui est simplement rendu un hommage avant tout personnel, mais dont on devine que le réalisateur cherche avec tact à faire partager son admiration au plus grand nombre. Ainsi commencent les discours de son icone : « My name is Harvey Milk and I'm here to recruit you!”. Son intention fut non pas de vous convaincre de devenir homo, mais d’accepter qu’on puisse l’être ouvertement et mener une vie normale de citoyen américain.
DVD aout 16

Harvey Milk m’était totalement inconnu avant de voir cet excellent film. Une découverte qui m’a bluffé autant par la personnalité que par la force, la dimension et la portée de son combat pour le respect des droits civiques envers la communauté gay et contre toute forme de discrimination. Le scénario sert clairement la cause homosexuelle et prône admirablement l’ouverture d’esprit, la tolérance et ses valeurs. La mise en scène de Gus Van Sant est un poil trop apprêtée alors que son montage dissimule habillement des images d’archives rehaussant la qualité de la reconstitution et l’atmosphère de l’époque. L’impact émotionnel est soutenu par la magistrale interprétation de Sean Penn et de l’ensemble du casting, redoublant d’intensité lors des dernières minutes.

Harvey Milk est un biopic sur un leader de la lutte pour le droit des homosexuels. Mais contrairement aux autres biopic que l on a déjà pu voir, celui ci est passionnant par son histoire et magistralement interprété ! Les images d archives qui se mêlent au film nous aide à nous rendre compte de la véracité du propos.
Le film est long certes, mais on ne s en rend pas compte tellement les acteurs sont attachants et le dénouement de l histoire attendue.
Sean Penn à remporté l oscar du meilleur acteur pour son rôle. Oui il est très bon dans ce film mais personnellement je trouve qu il en rajoute parfois un peu trop au point de plus jouer un rôle de débile qu un homosexuel...

Chaque film de Lars Von Trier est une surprise et d'une manière ou d'une autre je fini par me faire cueillir. Le casting est retentissant et fait forte impression, Sean Penn en tete bien sur. Un biopic communicatif et plaisant, très beau aussi, une réussite en tout point.

Un biopic politique sur le premier élu ouvertement homosexuel aux États Unis et sur la lutte pour la défense des droits civiques de ces derniers dans le pays. Quand je dis politique et c est peut être la grande réussite du film, il montre parfaitement l alliage qu il faut de volonté et de compromis pour pouvoir faire avancer ses convictions. Mais aussi et c est intéressant l aspect communautaires des mouvements politiques, plus que l ensemble de la population on sent que le politique pour être élu doit être le représentant d une communauté et qu il va s attacher à la défendre quitte à oublier les autres. Il montre aussi une époque pas si lointaine où l homosexualité était considérée comme illégale et la lente évolution des sociétés à ce sujet. L interprétation de Sean Penn est effectivement bluffante, mais le rôle est très bien écrit montrant à la fois l homme public mais aussi privé la difficulté l allier ces deux personnalités et comment l une influence l autre. Esthétiquement en revanche le film n est pas terrible à mon goût, si la reconstitution du San Francisco de l époque par la musique les fringues est très réussie, j ai trouvé la photo du film très moyenne en revanche.

Outch !
Un film extraordinaire.
Un S Pean époustouflant dans son interprétation.
Une très vive émotion.
Vraiment, un vrai chef d'oeuvre
A voir absolument.

Auréolé de sept prix dont deux oscars - meilleur acteur pour Sean Penn et meilleur scénario pour Dustin Lance Black - "Harvey Milk" raconte l'histoire de ce politicien ouvertement gay qui a donné sa vie - spoiler: dans les deux sens du terme
- pour que les droits de la communauté gay. Harvey Milk s'est battu non seulement pour que les gays puisse jouir des mêmes droits civiques que les hétérosexuels mais également que cesse le matraque sécuritaire encouragé par la famille américaine bien pensante. A partir du scénario du jeune Dustin Lance Black, Gus Van Sant s'empare d'un sujet qu'il souhaitait traiter depuis de longues années et le propose sous une forme accessible et moins expérimentale qu'on ne pensait jamais voir resurgir chez lui. Soucieux du réalisme de l'histoire, le cinéaste américain a tourné dans les lieux qu'Harvey Milk a arpenté tout au long de son parcours, utilisant le local dans lequel celui-ci avait ouvert son magasin ou l'appartement dans lequel il vivait. Le casting réuni pour ce biopic est également l'un des points forts du film. Outre la métamorphose spectaculaire de Sean Penn qui habite son personnage au point de se réinventer une gestuelle et des mimiques - comme il l'avait d'ailleurs fait pour "Sam, je suis Sam" - on retrouve également quelques étoiles montantes comme James Franco ("127 heures", "La planète des singes : les origines"), Emile Hirsch que Sean Penn avait dirigé dans "Into the wild" ou Alison Pill, l'une des révélations de la série "Les Piliers de la Terre". Tous incarnent des personnalités qui ont marqué et qui marquent encore pour certains la vie publique américaine. Cleve Jones par exemple a fondé par la suite le San-Francisco Aids Foundation tandis qu'Anne Kronenberg est aujourd'hui Directrice du département de santé publique de San-Francisco. Au-delà de ce travail de fourmi et de l'intérêt que suscite la trajectoire spoiler: tragique
de ce militant gay qui a grandement fait évoluer les mentalités, un détail gène profondément pour apprécier ce film à sa juste valeur : la description de la communauté gay. A part quelques exceptions - "Le secret de Brokeback Mountain" par exemple - la description de ce qu'on appelait alors une communauté est bien souvent caricaturale et "Harvey Milk" ne déroge pas à la règle, empilant bien souvent les clichés sur le mode de vie gay, un choix narratif bien curieux qui ne risque pas d'entamer les convictions homophobes encore très vivaces aujourd'hui. Si on compare par exemple avec le San-Francisco de la même époque qu'Armistead Maupin nous décrit dans ses célèbres chroniques, la communauté gay y est beaucoup moins complexe et repose essentiellement sur une sexualité libérée omniprésente tant dans le langage cru, la multitude de partenaires ou les gestes efféminés voire maniérés de l'ensemble des protagonistes. spoiler: La fin du film est également un peu trop mis en scène à mon goût et surprend dans le sens où l'animosité et la haine que suggère Harvey à Daniel White n'est pas évidente au point de justifier un double-assassinat
. Si le film m'a donné envie d'en apprendre plus sur cette figure mythique dont le destin a été le même que celui de Martin Luther King, Abraham Lincoln ou les frères Kennedy, il est en revanche décevant sur plusieurs points et laisse à penser que sa qualité a été quelque peu surévaluée.

Délaissant ses frasques adolescentes dramatiques, Gus Van Sant change de registre en s'attaquant au biopic, et pas n'importe lequel, celui du premier militant américain pour les droits homosexuels. A l'origine de la nouvelle vague de films biographiques calibrés pour les oscars tels que "Le Discours d'un roi" ou encore "Lincoln", "Harvey Milk" est un drame émotionnel poignant qui mérite tout son succès. Le long-métrage propose donc la biographie de Harvey Milk, premier homme politique ouvertement homosexuel qui fut élu municipal de la mairie de San Francisco, puis assassiné avec le maire George Moscone en 1978. Réalisateur à plusieurs facettes, Gus Van Sant récidive un après le drame "Paranoid Park" et nous pond un plaidoyer désespéré envers les droits civiques des homosexuels. Très classique en soi dans son traitement, le long-métrage joue la carte de l'émotion avec cette lumineuse et passionnante biographie d'un homme au destin hors du commun. Malgré l'académisme de la mise en scène, le film s'appuie sur un beau montage ainsi que sur une reconstitution très soignée avec des décors forts sympathiques. Les images d'archives trouvent parfaitement leur place et sont ingénieusement intégrées. Dans cette Amérique pleine de préjugés à l'égard des homosexuels considérés comme des êtres déviants, le cinéaste nous raconte une histoire bien rythmée, profondément humaine et touchante. Comment ne pas s'attacher à ce personnage hors norme campé par un Sean Penn méconnaissable qui parvient a camper avec conviction et charisme ce personnage ambigu, optimiste, déterminé et souriant. Il sera épaulé par une flopées de seconds rôles épatants, de Emile Hirsch avec sa moumoute et ses grosses lunettes à Josh Brolin, glaçant, en passant par le surprenant James Franco. Malgré quelques petits coups de mou, "Harvey Milk" est un grand film, à la fois émotionnel et intense, dont on ne sort pas indemne.