Avis : Elève libre - Page 6

Alors moi, c'est bien simple, je suis partie au bout de 3/4 d'heure et je n'étais pas la seule… Prétention, esbrouffe, lenteur, ennui total… Le cinéma français n'a pas fini de se faire du mal en encensant ce genre de pensum.

un film de pervers pour les pervers.interdit seulement au moins de 12 ans s'est une honte.je n'ai meme pa de mots assez juste pour decrire cette immondité.juste de la honte.ce n'est pas du cinema c'est du voyeurisme pervers et illegale.dedgoutant

je ne suis pas d'accord : on ne peut pas "juste" montrer ça sans prendre position, comme ça semble être la parti pris de réalisation.

la forme est absolument insupportable de lenteur, de prétention ; le son sonne tellement vieux cinéma français que c'en est insupportable ; le jeu des acteurs est très souvent désespérant de platitude.

pourtant je suis admiratif de la justesse avec laquelle les jeux de manipulations sont décrits, amenant à la confusion puis facilement à l'abus. ça pourrait presque être un manuel, et c'est en partie là que peut se loger le danger.

à un moment, je pense que dans l'horreur, il faut prendre position.

AVIS
Intelligent et dérangeant. Joachim Lafosse rend ses comédiens confondant de naturel grâce à des plans séquences magnifiques. Le réalisateur est doué pour filmer les scènes de repas et les regards qui en disent plus que des mots. Après Nue propriété Lafosse confirme.

POURQUOI ALLER VOIR CE FILM ?
Pour découvrir un nouveau venu, Jonas Bloquet, incroyablement juste dans des scènes difficiles pour son jeune age. Un comédien au naturel incroyable à suivre.
Visit website : http://abittersweetlifeblog.blogspot.com and http://www.abitterseetlife.fr

Deux mots: laborieux et superficiel.

Pas facile à voir ... mais terriblement vrai. Tous ceux qui ont connu le dur parcours de leur environnement familial à une société pédérastique y reconnaitront beaucoup des jalons parcourus. Quelle est la part du libre-arbitre dans ce parcours ? La question reste posée à juste titre. On aimerait idéaliser une joyeuse mise à l'air d'un être épanoui dans sa sexualité ... on multiplie les questionnements, les doutes, les douleurs, les humiliations, les déceptions ; la liberté est à ce prix, et toujours précaire. Du cinéma-vérité, qui oblige à une réflexion. Amateurs de divertissement volatile s'abstenir !

Très chers lecteurs,

Une fois n'est pas coutume, je voudrais vous parler d'un film sorti récemment sur quelques écrans en France. Réalisé par l'étonnant Joachim Lafosse, Belge de surcroît, élève libre retrace l'histoire d'un jeune adolescent, interprété par un tout jeune acteur Jonas Bloquet, qui se fait manipuler par un groupe d'adultes.

Tout commence sur un terrain de tennis, où notre ado Jonas s'entraîne pour devenir un champion de tennis. Hélas il se rend compte à un moment qu'il ne pourra jamais le devenir et décide de se remettre à ses études, qu'il avait jusqu'alors un peu abandonnées.
Avec une mère occupée et un père dont la rancoeur pour la mère finit par le rendre absent, Jonas se réfugie dans l'aide presque providentielle de quelques amis de sa mère, Pierre, Nathalie et Didier.
Pierre, rôle interprété par Jonathan Zaccaï, propose à Jonas de l'aider pour ses études ... mais pas seulement...
Notre jeune ado se laisse prendre au jeu pervers de Pierre qui manipule habilement le jeune homme afin d'assouvir ses passions les plus horribles. Il commence donc par écarter un obstacle... la petite amie de Jonas, Delphine, qui reste un peu comme étant la figure morale de l'histoire. C'est elle qui repère la perversion, sans parvenir à sauver son petit-ami. Delphine, rôle interprété par l'excellente et jeune actrice Pauline Etienne (qui a eu le courage de faire des scènes à moitié nues...), n'arrivera pas à contrer la puissance manipulatrice de ces fameux amis, laissant ainsi Jonas face à ses doutes et face à ses choix.

Voilà pour l'histoire.

En ce qui concerne le fond du film, il faut reconnaître que c'est génialement subversif. Le réalisateur et scénariste nous emmene dans les affres de la manipulation sur un terrain qui oscille entre transmission et transgression. Il cherche en réalité à nous faire interroger sur cette limite constante de la trangression dans l'éducation.
L'article est dispo sur http://quilukru.blogspot.com