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svtlben
21 abonnés
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3,0
Publiée le 13 mars 2011
Vincent ELBAZ est excellent comme toujours, mais le film ressemble plus au documentaire télé qui est inéressant à regarder. Le plus grand défaut est l'image, c'est sombre, presque blanc et noir ce qui gache le film, sinon un bon film à voir.
Sans plus, voilà ma critique, la mise en scène est bonne et les acteurs plutôt bon aussi, mais la séquence d'assaut est décevante, brouillon, on ne discerne pas l'action ... Cette séquence est celle que l'on attend depuis le début du film ( limite si on ne vient pas que pour ) et celle ci m'a déçu énormément. Ce film ne vaut pas un détour, ni les 9€ du cinéma.
Du grand, du très bon film français, filmé à la manière d'un reportage lui donnant ainsi une toute autre dimension. On ne ressort pas indemne de la salle de ciné... Le film n'est pas en noir et blanc, mais les noirs sont très noirs, les bleus profonds et l'on est plongé ainsi dans le plus sombre de l'histoire... La bande son colle parfaitement au film, on respire à l'unisson avec les otages, les terroristes, les membres du GIGN.
Bref... je n'en dirais pas plus... je n'ai pas aimé, j'ai adoré!!!
Ce film mêlant action et policier est franchement réussi. Le spectateur est sous tension tout le long du film alors que les scènes d' action sont finalement très courtes. Tout ca grâce a une bonne mise en scène, un Vincent elbaz convaincant et un contexte politique fort
Déjà responsable du calamiteux "Chrysalis", Julien Leclercq délaisse la science fiction pour adapter l'histoire vraie de la prise d'otage du vol Air France 8969, qui s'est soldée par un assaut à l'aéroport de Marignane. Un sujet en or sur le papier, malheureusement piétiné ici. Dès le départ, la forme pose problème, avec un filtre grisâtre moche qui enveloppe tout le film. On croit d'abord à une espèce de faux noir & blanc façon flashback, mais non il s'agit bien de l'identité visuelle de tout le film ! Peut-être la volonté était-elle de se donner un style documentaire, mais en tout cas c'est raté, l'image laide nous sortant plus du film qu'autre chose. Question caméra, ce n'est pas glorieux non plus, avec une shaky cam et des plans serrés quasi permanents. L'objectif était sans doute de pondre un thriller qui prend aux tripes, mais n'est pas Paul Greengrass qui veut, et là ça donne plus mal à la tête qu'autre chose... L'ensemble n'étant pas aidé par des personnages froids, bourrus, et peu développés (on peut imaginer que les milieux militaires et du renseignement ne fourmillent pas d'introvertis affables, mais tout de même !). Tout n'est cependant pas à jeter : l'utilisation des images des médias de l'époque est intéressantes, et quelques séquences relèvent un peu la sauce (le final notamment). Mais tout ceci est trop faible pour tenir la route.
À travers ce récit relatant une prise d’otage, Julien Leclerqc fait du sous-Paul Greengrass. Certes sa caméra à l’épaule est moins agitée que celle du cinéaste américain mais il ne parvient jamais à insuffler une quelconque tension dans son film.
Le rythme ne faiblit pas dans cette reconstitution de la prise d'otages d'un vol Air France en 1994! Ne s'encombrant ni de scènes inutiles ni de dialogues stéréotypés, le réalisateur présente les différents protagonistes de ce drame (incarnés avec sobriété mais conviction) et alterne avec des images d'archives sans laisser retomber la tension. Une vraie réussite dans sa catégorie.
Un très bon film, presque documentaire, sur l'assaut de Marignane. Il nous plonge au coeur de cette prise d'otage et respecte très bien la chronologie des événements. Vincent Elbaz, très sobre, campe parfaitement ce membre du GIGN qui entrera le premier dans l'avion. Une belle réussite.
La bonne reconstitution de la prise d'otage, est malheureusement voilée par la fausse histoire de famille de l'un de policier. Le film reste cependant à voir pour apprécier l'exploit du GIGN
A la fois déçu et agréablement surpris... Le choix du filtre donne un côté documentaire plutôt judicieux et la mise en scène fait un choix tout aussi salutaire en marquant une différence entre les coulisses et l'assaut. L'incroyable reconstitution de l'assaut est vraiment impressionnante, on est en plein dedans, action-angoisse-émotion font que la partie sur l'opération à proprement dite est une totale réussite. Cependant, et malheureusement, le film est plombé par des scènes "larmoyantes" dès le début qui font surtout gage d'un quota quasi obligatoire pour la ménagère. C'est triste car justement un tel thème n'avait nullement besoin de tels artifices. L'épouse est tou aussi fautive car l'interprétation de Marie Guillard ne fait aucune nuance dans son jeu angoisse-peur entre le début du film (mission non encore connue) et lors de l'assaut ; son surjeu crée une invraisemblance bien dommageable. Cependant ça reste un film coup de poing qu'il faut voir. Sans ses malheureuses scènes ce film serait un must dans le genre.
Le 24 décembre 1994, en pleine guerre civile algérienne, un commando de quatre hommes du GIA prend en otage le vol AF8969 Alger-Paris. Les revendications du commando sont floues : veut-il la libération des deux leaders du GIA ? ou veut-il transformer l'Airbus en bombe volante et l'écraser sur la Tour Eiffel ? L'avion reste bloqué à Alger pendant deux jours ; le commando libère une partie des otages mais en exécute trois avant d'obtenir l'autorisation de décoller. Détourné sur l'aéroport de Marseille Marignane, il y est accueilli par le GIGN qui a reçu des autorités française l'ordre de donner l'assaut.
La prise d'otages d'un avion est un sujet éminemment cinématographique. Unité de temps, unité de lieu, unité d'action. Plusieurs ont déjà inspiré des films : "Vol 93" de Peter Greengrass, "Otages à Entebbe" ou "L'Intervention" (oups ! L'Intervention racontait une prise d'otages dans un bus, pas dans un avion !), sans parler d'un détournement (c'est le cas de le dire !) drolatique du genre : "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?" et ses suites.
Le parti pris de Julien Leclercq et de son co-scénariste est de raconter les événements sous trois angles. Premièrement bien sûr depuis l'Airbus lui-même. Deuxièmement du point de vue du gendarme du GIGN qui prendra la tête de la colonne au moment de l'assaut. Le rôle est interprété par Vincent Elbaz et nous vaut hélas, quelques scènes dispensables à Satory avec sa femme et sa fille. Troisièmement - et c'est la partie la moins réussie du film que la joliesse de Mélanie Bernier n'arrive pas à sauver - à travers les yeux d'une jeune rédactrice du Quai d'Orsay participant à la cellule de crise qui, depuis Paris, adresse ses instructions au GIGN.
Accueilli par une fraîche critique, "L'Assaut" n'a pas trouvé son public à sa sortie début 2011. Certes le film n'est pas un inoubliable chef d'œuvre. Il entretient un faible suspens dont on connaît déjà le dénouement. Les tons désaturés dans lesquels il est filmé peuvent sembler bien chichiteux. La scène finale, si on apprend qu'elle est fidèle à l'enchaînement des faits, est passablement illisible. Pour autant, ces objections (nombreuses) mises de côté, on mentirait en affirmant qu'on a trouvé le temps long et qu'on n'a pas été happé par l'histoire.
Les images d'archives avec les personnalités politiques et journalistiques sont bien. Il s'agit d'une fiction et je ne peux m'empêcher de penser que le réalisateur a volontairement accentuer certains aspects pour susciter de l'émotion lors du fameux assaut. spoiler: Quand on voit ce que se prend Vincent Elbaz : Mitraillage du bras droit qui peut encore bouger, 2 balles dans la tête et il est encore conscient pour se tourner et éviter les éclats d'une grenade à quelques centimètres de lui et survivre . Dommage qu'il y ait une volonté réelle au drame qui dessert les forces du GIGN selon moi car l'entraînement est bon mais les quelques actes héroïques sont maladroits spoiler: Le sniper qui court sans équipement vers l'avion dans lequel il reste des terroristes et le pilote qui hurle que les terroristes sont morts sous le mitraillage du commando ... Cela me semble gros à avaler. Mais bon, ça reste un bel effort et un hommage pas banal au GIGN.
Intense et tristement historique, la mise en scène est dynamique et commence un peu à se rapprocher de certaines productions états-uniennes. Cependant, il y a toujours quelques passages où l'on se croirait dans une série policière du jeudi ou du lundi soir à la télé, et ça c'est quand même dommage (la faute à des dialogues parfois très plats et même mauvais!). Sinon la photographie est belle et l'ambiance tendue. Un très bon film d'action français, en plus tirer d'un fait réel; que demander de plus?!?