Damned! Voilà que le cinéma français nous fait maintenant du cinéma social en chansons! Pourquoi pas me direz-vous, encore faudrait-il qu'il y aie un tant soit peu de matière derrière. Alors OK il y a de belles couleurs, quelques moments sympas et c'est indéniable : Leila Bekhti est décidément une très belle femme et une bonne actrice. Mais honnêtement, on s'ennuie! Tandis que deux numéros musicaux sur trois tombent à l'eau et que les différents morceaux choisis s'avèrent très discutables niveau cohérence, on nous fait le coup de l'amour au-delà des préjugés, le tout à coup de grosses caricatures lourdingues. C'est vrai que l'on vit dans un monde de merde et une période pas très jolie en ce qui concerne l'immigration : est-ce une raison pour tomber dans autant de facilités et de schémas préétablis pour émouvoir? Je ne crois pas. On pardonnera donc sans trop de problèmes à Audrey Estrougo d'avoir exprimer avec sincérité son mécontentement quant à la politique actuelle avec autant de maladresses : cela dit, si elle peut le faire plus subtilement la prochaine fois, on est preneur...
Malgré toutes les bonnes intentions du projet, il est difficile de passer outre les défauts qui s'accumulent: clichés et situations attendues, bons sentiments qui basculeraient presque dans la niaiserie, bons acteurs mais personnages sans reliefs. C'est bien dommage, car on avait envie de trouver tout ça sympa. Peine perdue.
Mauvais. Rempli de clichés. Ce film enchaîne maladresses sur maladresses (scénario, chansons, jeu des acteurs,...). Rien pour le sauver. Ni la bouille de Siksou, ni la bonne étoile de M. Tant pis.
Une histoire un peu fleur bleue avec un scénario archi conventionnel sur fond de traitement inhumain réservé aux sans papiers. Bref, un film qui ne fait guère avancer le débat. Mais à côté de cela, c'est une sorte de jolie et sympathique comédie musicale drôlement bien faite, pleine de chansons et de danses exécutées par des artistes "hors normes". Bref, on passe un très bon moment et on ne s'ennuie pas une seule seconde, même si tout cela manque un peu de profondeur. Un clin d'oeil à Chantal Lauby qu'on ne voit plus très souvent...
Après "Moi, toi et tous les autres" et "Toi & moi", voilà "Toi, moi, les autres". On notera au passage la grande inventivité du titre qui ne veut strictement rien dire. Remarque, c'est à l'image de ce film caricatural, ridicule et presque scandaleux. Il se veut une dénonciation engagée de la lutte contre les sans-papiers en France. Il n'est qu'une succession de clichés gênants et nauséabonds. La réalisatrice a malheureusement perdu toute mesure, tout recul : son discours est totalement contre-productif et ses allusions politiques humoristiques tombent à plat. C'est bien d'avoir de belles idées, mais seuls un propos mesuré et une mise en scène habile auraient pu leur donner une quelconque force. Rien de tout cela ici et on est déçu de retrouver dans cette galère la gracieuse Leïla Bekhti découverte dans "Tout ce qui brille" qui lui a d'ailleurs rapporté, et c'est mérité, un César. "Tout ce qui est excessif est insignifiant" disait Talleyrand. La dénommée Audrey Estrougo, derrière la caméra, pourra judicieusement méditer ceci à l'avenir.
Je viens de voir le film en AP ce soir, j'en suis sortie très mitigée. Quand la réalisatrice nous a présenté le film, elle nous a prévenue que c'était une sorte ovni, je le confirme. Le mélange comédie romantique comédie musicale film social ca faisait trop. Les comédiens jouent très bien et les choré sont géniales mais voilà trop c'est trop à mon goût biensur! J'ai pas réussi à accrocher.
Rare sont ceux a s'aventurer dans la comédie musicale surtout quand elle est made in france et qu'elle traite d'un sujet lourd (les sans papiers travailliste) . C'est la fraicheur et l'énergie des jeunes comédiens qui fais pencher la balance pour un film sympa . Le film traite principalement de 3 sujets : une histoire a l'eau de rose entre une maghrébine et un français un peu pompante , le théme et le militantisme des sans papiers travaillant en france et la verité des images qui émeuvent et choquent enfin la lutte des classes avec les richissimes parents raciste . Les scènes musical sont plus ou moins réussi , deux d'entre elle sortent du lot celle de la prison (je rêver d'un autre monde) et celle de fin (sauver l'amour) et un degré moindre celle de drague du début (pour un flirt) pour le reste on regrettera le choix de certains chansons peu convaincante ...
Un film décevant. Premièrement les chansons ne sont pas très entrainantes. Deuxièmement le scénario est vraiment très léger, on à l'impression que les acteurs on été choisi pour leur physique et non pour leur niveau d'interprétation. La romance n'est pas crédible, pas jolie et absolument pas émouvante. Et la façon de dénoncé les choses est vraiment mais vraiment pousser à l’extrême et prends trop les choses à parties. Bref un film absolument pas convainquant, qui même s'il se laisse regarder n'a pas de raison de marquer les esprits.
film d'une incomprehension totale, au debut on va vers une histoire d'amour, ensuite des revendications avec des chansons qui arrivent un peu n'importe comment.
Toi, moi, les autres cette comédie musicale généreuse, passionnelle et engagée assume jusqu'au bout son postulat. Une belle histoire d'amour qui donne l'occasion de fredonner volontiers les chansons du film. L'important c'est la fraicheur de ce film fait que l'on sort heureux en quittant la salle.
Dans cette tentative de créer un Broadway à Barbès, Audrey Estrougo fini par s'enliser dans drame politico-social, à grands renforts de clichés grotesques, de références et de petits pics acerbes, mais parfois drôles, il faut le reconnaître. Trop engagé et chargé de communautarisme, le film en perd en saveur d'un point de vue musical, dans un scénario décidément trop naïf pour qu'on y croit.
Aller, je suis dans un bon jour donc 2 étoiles : Une pour Bekhti qui commence à creuser son sillon et Siksou, enfin une bonne tête pour remplacer les Canet, Duris et consorts qui commencent à changer de générations. Ils sont frais et crédibles et ça, c’est une vraie prouesse fasse à un scénario qui enfilait les clichés comme les perles ! Dommage car il a le mérite de l’originalité sur la forme et le choix du casting (n’oublions pas Chantal Loby, excellente en mère paumé bourgeoise rive gauche). Alors pourquoi traiter de la question des sans papiers de manière aussi convenue et caricaturale. La seconde partie arrive à être attendue et invraisemblable alors même que tout semble s’éterniser. En bref, un peu novateur et original sur la forme, déjà vue mille fois et souvent ennuyeux sur le fond !